Le ministre d’Etat en charge de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, est à pied d’œuvre pour faire aboutir les réformes impulsées par le gouvernement dans le but de résoudre le problème du stress hydrique que vivent les Gabonais. Le 8 février, il a présidé une nouvelle réunion des parties prenantes à l’élaboration des Codes de l’électricité et de l’eau.

Le ministre d’Etat, en charge de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et les parties prenantes à l’élaboration des Codes de l’électricité et de l’eau, le 8 février 2021. © Facebook/ACBilieByNze

 

Le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et son délégué, Séverin Mayounou, ont eu une séance de travail avec les parties prenantes à l’élaboration des Codes relatifs aux secteurs eau et électricité.

Objectif : peaufiner ces textes pour mieux régir la production, le transport et la commercialisation de l’eau et de l’électricité dans le pays. «Durant plus de deux jours, les représentants de plusieurs départements ministériels, des entités sous tutelle, des organismes indépendants, des associations des consommateurs et de certains pouvoirs publics vont apporter les dernières contributions à ces deux textes, initiés par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques et qui auront pris plusieurs mois avant cette étape décisive», a expliqué le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.

Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, il s’agit de «doter notre pays de textes de références, adaptés à notre environnement économique et social, tel est l’enjeu principal qui sous-tend ce travail faisant partie de la vaste réforme des secteurs eau et électricité, décidée par le président de la République, Chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba».

Ces Codes visent notamment à faire de la SEEG un fleuron de l’Économie nationale ; un opérateur capable d’exporter son expertise dans d’autres pays. Si le calendrier initial est respecté, ces textes devraient être présentés au Conseil des ministres pour examen avant transmission au Parlement durant la session de mars.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Dikando dit :

    Ci-dessous la carte annuelle sur les pays vivants un stress hydrique au niveau mondial : https://www.google.com/amp/s/www.populationdata.net/cartes/monde-stress-hydrique-2019/amp/
    Notre pays est victime de gabegie et d’incompétence plutôt que de « stress hydrique naturel »
    Une ville comme Lambaréné où coule l’ogouée de part et d’autre manque d’eau potable depuis des décennies! C’est scandaleux!
    Et puis, évitons de penser qu’ avec un tel niveau de médiocrité nous allons soudainement nous transformer en exportateurs d’expertises en matière d’eau! Nous n’avons aucune expertise à exporter, ni aujourd’hui ni demain!
    Le défi est de faire arriver l’eau dans chaque parcelle et chaque maison et non de faire des pompes publiques sur-facturées à coûts de milliards!
    En ville, les fontaines publiques sont d’un autre âge ! C’est pas moderne!
    53 ans de Bongo sans eaux ni électricité pour tous et vous continuez de croire aux fables?!

  2. diogene dit :

    Boire des paroles , se désaltérer de textes de loi qui seront jamais respectés, voila qui va étancher notre soif de liberté !

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