Adoptés le 1er septembre dernier en Conseil des ministres, les projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon inquiètent les syndicats de la SEEG qui soupçonnent un futur plan social au sein de la société. «Il n’en est rien», assure la tutelle qui prévoit d’échanger la semaine prochaine avec les partenaires sociaux pour mieux leur expliquer les ambitions des autorités.

Des syndicats de la SEEG s’inquiètent des projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon. © l’union/Sonapresse

 

Une séance d’explication. C’est l’exercice auquel Alain-Claude Bilie-By-Nze entend se plier dans quelques jours, à la suite de l’adoption par le Conseil des ministres, le 1er septembre dernier, de deux projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité en République gabonaise. Le projet des autorités ne manque pas de susciter quelques inquiétudes chez les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) qui soupçonnent la préparation d’un plan social. «Il n’en est rien», a réagi le ministre de l’Énergie  et des Ressources hydrauliques sur Twitter.

«Ces projets visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur», a-t-il expliqué, tout en promettant qu’il recevra la semaine prochaine les différents syndicats de la SEEG. Objectif : «lever toute ambiguïté au sujet de cette importante réforme tellement indispensable pour la vitalité du secteur».

Si les deux textes devraient déjà avoir été transmis au Parlement pour examen et adoption éventuelle, les autorités expliquent que les deux projets de loi consacrent «la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité afin d’assurer un meilleur équilibre économique et financier» de ces secteurs.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Likassa dit :

    Il faudrait plutôt penser à rappeler les ingénieurs en eau et électricité que cette compagnie et la direction générale de l’énergie avaient à l’époque. Les choses vont de plus en plus mal avec toutes ces personnes incompétentes.

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