Pour promouvoir les droits et l’autonomisation de la femme gabonaise, l’ambassade du Gabon en France a mis en place une cellule Diplomatie Femmes. La vocation de cette cellule est de mener des réflexions essentiellement axées sur la place de la femme dans la diplomatie gabonaise. Les résultats de ses travaux serviront à enrichir l’Observatoire du droit des femmes au Gabon. La première restitution de ces travaux pourrait se faire le 17 avril 2021, à l’occasion de la Journée nationale de la femme.

Liliane Massala (bavette noire) présidant la première rencontre de cellule « Diplomatie femmes ». © D.R.

 

L’ambassade du Gabon en France vient de créer une cellule « Diplomatie Femmes » dont la première réunion tenue le 25 février dernier, a été présidée par l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala. Elle a rappelé «l’enjeu majeur que représente la condition féminine pour le Gabon» pour  justifier la création de cette cellule au sein de l’Ambassade du Gabon en France. Cette initiative, a-t-elle fait savoir, «répond à la volonté des plus hautes autorités gabonaises de poursuivre l’action engagée depuis plusieurs années en faveur des droits de la femme et de son autonomisation».

Le Gabon, souligne l’ambassade, qui affiche une politique volontariste en faveur des droits de la femme et son autonomisation, prend régulièrement des mesures y compris juridiques, sur le plan national, pour renforcer non seulement les droits des femmes, mais aussi leur présence dans les instances de décision aussi bien administratives que politiques. Sur le plan international, rappelle l’ambassade, des initiatives ont abouti à l’instauration par l’Organisation des Nations unies (ONU), en 2011, de la Journée internationale de la veuve le 23 juin, ainsi qu’à l’adoption par la Francophonie, en 2018, de la Stratégie de la Francophonie pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, des droits et de l’autonomisation des femmes et des filles.

Liliane Massala a également signalé que des initiatives ont été prises pour renforcer le mieux-être des femmes dans la société gabonaise. Elle a mis en relief le rôle de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO) dans la réalisation d’une étude dont les conclusions ont été présentées au président de la République le 30 septembre 2020.

«Au regard de la pertinence de cette étude présentant un état des lieux des inégalités de genre, une analyse de la réglementation et des usages en vigueur ainsi que des recommandations de mesures rectificatives visant à promouvoir les droits de la femme et à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes au Gabon, le président de la République, a instruit le gouvernement de mettre en œuvre ces recommandations», indique l’ambassade. Une Task force présidée par le Premier ministre a ainsi été créée pour mettre en œuvre, sur une période de 3 ans, les 33 mesures recommandées dont les 9 mesures phares concernent les violences,  l’éducation, la santé, le droit de la famille et la diplomatie.

Si au cours de cette réunion certaines femmes, à l’instar de Rachel Annick Ogoula Akiko Ep. Obiang Meyo, ambassadeur, délégué permanent du Gabon auprès de l’UNESCO, se sont dites honorées d’intégrer cette cellule, les réflexions de la cellule seront essentiellement axées sur la place de la femme dans la diplomatie gabonaise. Les résultats de ses travaux serviront à enrichir l’Observatoire du droit des femmes au Gabon dont la mise en place est recommandée par l’étude mandatée par la FSBO. Par ailleurs, des recherches seront effectuées sur les missions et la structuration de l’actuel Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODEFPA). Les Conseillers sont chargés de proposer rapidement le calendrier de travail et d’identifier les thématiques qui seront traitées, étant entendu que la première restitution de ces travaux pourrait se faire le 17 avril 2021, à l’occasion de la Journée nationale de la femme.

 
GR
 

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