Représentant le Gabon à l’ouverture de la 55ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, le ministre de la Justice a réitéré l’attachement des autorités de la Transition aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales. Alors que le Gabon vit depuis le 30 août au rythme de la Transition, Paul-Marie Gondjout a, dans sa démarche, étalé les performances des nouvelles autorités du pays depuis le «coup de libération».

Paul-Marie Gondjout, le 26 février 2024 à Genève, en Suisse. © Capture d’écran/WebTV ONU

 

«Les autorités de la Transition attachées au respect des droits humains et aux libertés fondamentales, se sont engagées par le biais d’une feuille de route, à entreprendre des réformes politiques et institutionnelles pertinentes, pour asseoir les fondations d’un État moderne, résiliant et en phase avec les aspirations de ses concitoyens», a déclaré le 26 février à Genève, le ministre de la Justice, garde des Sceaux. Paul-Marie Gondjout représentait pour ainsi dire, le Gabon à la 55e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Là-bas, informe le ministère de la Justice, il a lancé un appel solennel aux partenaires bilatéraux, régionaux et multilatéraux du Gabon et autres acteurs à soutenir le régime en place.

Un «élan populaire de salut national en République gabonaise», estime le ministère de la Justice. «Cette démarche inclusive traduit notre engagement à tout mettre en œuvre en vue de renforcer les fondements de l’État de droit et de la démocratie pour une prospérité partagée. C’est le vœu et le projet du président de la Transition et du gouvernement de revenir aux droits fondamentaux de l’Homme, à la paix, à l’éducation, au travail, à la sécurité, à l’égalité des chances sans lesquels aucun développement n’est possible», a déclaré le ministre de la Justice. Dans sa démarche, il a étalé les performances des autorités de la Transition depuis les événements du 30 août 2023 au Gabon.

Rappelant que cette période exceptionnelle prendra fin avec la tenue des élections libres et transparentes en 2025, Paul-Marie Gondjout a entre autres évoqué les résultats de l’appel à contribution au Dialogue national inclusif prévu en avril 2024 ; le processus de modernisation du système pénal pour assainir le système judiciaire et rétablir l’État de droit. Mais aussi, l’adoption prochaine d’une nouvelle Constitution, d’un nouveau Code électoral et d’un nouveau Code pénal.

 
GR
 

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