S’ils ne manquent pas de le féliciter pour son implication personnelle dans l’organisation récente de la première édition de La nuit du talent, des compatriotes se réclamant de l’Association des artistes gabonais (ASSAGA) interpellent néanmoins Ali Bongo sur le non-paiement de leurs droits par le Bureau gabonais des droits d’auteurs et droits voisins (Bugada) depuis février 2018. Ils sollicitent son intervention.

Des membres de l’Assaga, dont le président Vénérable Ezome (milieu), le 28 novembre 2022. © Capture d’écran/Nour TV

 

Moins d’une semaine après la soirée ayant clos la première édition de La nuit du talent, le 25 novembre à Libreville, des voix dissonantes se font déjà entendre dans le milieu culturel. Au regard des sommes perçues par les lauréats et même par les nominés malchanceux, les membres de l’Assaga réclament leur part. L’organisation a notamment interpellé, lundi 28 novembre, Ali Bongo sur la léthargie du Bugada quant à l’accomplissement de ses missions.

«La question du non-paiement des droits d’auteurs aux adhérents demeure, a fait savoir Vénérable Ezome. À cet effet, nous sollicitons très respectueusement l’intervention du chef de l’État.» Le président de l’Assaga rappelle d’ailleurs que le premier et dernier paiement des droits aux adhérents du Bugada a été effectué en février 2018. Il dénonce «une certaine opacité» dans la démarche actuelle du directeur général de la structure,Maximin Obame Ella.

«À titre de rappel, l’Anpac avait englouti la somme de 350 millions de FCFA sans jamais mettre en place le Bugada. C’est le décret 024 du 16 janvier 2013, sous la volonté exprimée du chef de l’État, qui a permis sa création. Mais aujourd’hui, nous constatons pour le regretter que le Bugada semble emprunter la même voie», se sont inquiétés les membres de l’association.

 

 
GR
 

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