«La drépanocytose et les maladies du globule rouge dans le système de santé» sont au centre d’une rencontre scientifique dont le coup d’envoi a été donné, le 4 juillet, par la Première dame, Zita Oligui Nguema. 3e Congrès scientifique dédié à cette pathologie génétique, elle est l’initiative de l’ONG DrépaZérocytose-Gabon, en partenariat avec la fondation Ma Bannière de l’épouse du chef de l’État. Ces assises entendent aider à améliorer la connaissance sur la drépanocytose et le développement des partenariats entre les acteurs engagés sur cette question.

La Première dame, Zita Oligui Nguema, fondatrice de la fondation Ma Bannière, ouvrant les travaux du 3e Congrès consacrés à la Drépanocytose. © D.R.

 

Attachée aux questions touchant à l’Être, la Première dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, n’a pas hésité à accompagner l’initiative de l’organisation non-gouvernementale DrépaZérocytose-Gabon. Le 4 juillet à Libreville, elle a ouvert en présence d’un parterre d’invités et d’experts du domaine de la Santé, le 3e Congrès scientifique axé sur cette maladie. Une initiative articulée du thème : «la drépanocytose et les maladies du globule rouge dans le système de santé» ayant pour ambition un partage d’expériences dans le but d’accroître les performances en matière de recherche et d’innovation relativement à cette maladie génétique.

Du 4 au 6 juillet, les acteurs du monde de la santé, notamment les experts du secteur de la recherche, d’innovation, sont réunis à Libreville, dans le cadre de ce 3e Congrès. L’objectif étant de contribuer à faire reculer la drépanocytose, mais aussi de faire connaître la destination Gabon, comme une terre à la portée de la recherche médicale du bien-être pour tous.

Moments du congrès. © D.R.

Consciente du drame que cause cette pathologie au sein des familles, la Première dame a logiquement exprimé son soutien total au combat que mène l’ONG DrépaZérocytose-Gabon. Ce qui l’a amené à plaider pour «la mise en place d’unités hospitalières de prise en charge globale et de suivi des patients». Un vœu accueilli avec enthousiasme par les patients eux-mêmes, qui se sont succédé sur l’estrade pour témoigner, mais également par l’assistance composée notamment de parents d’enfants drépanocytaires, de scientifiques. Elle a, en outre, fait savoir que la lutte contre la transmission générationnelle de la maladie devrait être prioritaire parmi les actions à mener.

Pour sa part, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Adrien Mougougou, a invité à une prise de conscience collective. Ce, non sans souligner que le gouvernement mène depuis des années des efforts dans le but de réduire l’avancée de la maladie et son impact sur les familles et la société. D’où les présences à ce rendez-vous de plusieurs personnalités de premier plan à l’exemple du gouverneur de la province de l’Estuaire, et du ministre de l’Économie et des Participations.

Ces assises scientifiques, rehaussées par la présence de la Première Dame, rassemblent des médecins, des chercheurs, des personnels de santé et des acteurs sensibles à la cause de la drépanocytose. 

 
GR
 

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