Présidé par René Ndemezo’Obiang, Démocratie nouvelle (DN) a officiellement vu le jour au terme du premier congrès du Conseil du salut de la République (CSR), et en a profité pour exprimer son soutien à la candidature de Jean Ping.

René Ndemezo’Obiang, présenté aux congressistes, le 28 avril 2016. © Gabonreview

René Ndemezo’Obiang, présenté aux congressistes, le 28 avril 2016. © Gabonreview


 
Ayant porté à sa tête l’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG), le nouveau parti ne devrait pas compter, parmi ses dirigeants, Jean Eyeghe Ndong ou Vincent Essono Mengue, alors que certains avaient parié sur leur présence au directoire, bien qu’ils aient promis d’œuvrer en tant que conseillers politiques officieux. La cause : «une ordonnance stupide qui date de 2011, relative à l’impossibilité pour des candidats indépendants élus d’adhérer à un parti», a dit le maire d’Oyem aux congressistes le 28 avril, sans pouvoir apporter plus de précision.
Aperçu des invités, et du directoire de Démocratie nouvelle. © Gabonreview

Aperçu des invités, et du directoire de Démocratie nouvelle. © Gabonreview


Au terme du premier congrès du Conseil du salut de la République (CSR), mué en «Démocratie nouvelle (DN)», d’autres personnalités ont donc été nommées pour diriger la nouvelle formation politique, notamment les vice-présidents Philibert Andzembe, Joseph John-Nambo, Ndougou Lékambo et Radegonde Djenno.
Au cours de la cérémonie de clôture du congrès auquel ont pris part plusieurs «partis amis», tels que l’Arena, EPI, l’UPNR et le rassemblement PDG-Héritage et Modernité, l’ensemble des congressistes a exprimé, sans surprise, son soutien à la candidature de Jean Ping. Soutien que l’ancien président de la Commission de l’Union africaine a dit accepter «avec un grand plaisir», avant de promettre : «Avec vous, j’irai jusqu’au bout, et au bout il y a la victoire. Nous allons libérer notre pays, libérer la liberté.S’agissant du slogan de ce nouveau parti qui dit «Une vision, un rêve», je vous promets que nous allons transformer ce rêve en réalité. Je peux vous l’assurer. Je peux vous le garantir».
Pour sa part, le président de DN a affirmé que le soutien de son parti à cette candidature est «plus que naturel». «Nous sommes de ceux qui avons très tôt cru en lui, et avons exprimé notre soutien à son endroit. Ce n’est pas à quelques encablures de l’élection présidentielle que nous allons changer notre position», a dit René Ndemezo’Obiang, invitant les membres du directoire, les militants et tous les autres responsables provinciaux du parti à «se mettre immédiatement au travail»,  avant d’appeler aux «retrouvailles» de toutes les forces vives de la nation, en particulier celles de l’opposition. «Nous ne créons pas des partis politiques pour une élection mais pour accéder au pouvoir, et pour contribuer au développement du pays et assurer l’avenir de nos enfants.»
Pour les responsables de DN, leur parti entend peser sur la scène politique nationale, en contribuant au débat, notamment en abordant tous les sujets liés à une meilleure gestion du Gabon, tout en se prononçant sur la question de l’intégration africaine, ainsi que revendiqué par le président. Si quelques postes restent encore à pourvoir pour sa représentation dans la province de l’Estuaire, la nouvelle formation devrait lancer ses sorties sur le terrain dans les semaines qui viennent. N’empêche, on aurait aimé que Vincent Essono Mengué donne les références de l’ordonnance à laquelle il faisait référence.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Gabon mon HERITAGE dit :

    La jeunesse consciente vous dit FÉLICITATIONS et MERCI de continuer la lutte pour les nouvelles générations.
    Avec Démocratie Nouvelle et JEAN PING nous allons « LIBÉRER LA LIBERTÉ ».

  2. KIKOU dit :

    Tout ce qui va dans le sens de renforcer toutes les forces qui gravitent autour de Jean PING est le salut bienveillant de ma main. La main d’une illustre divinité des cendres des chaudières « KEMBA MUNDU » dans nos savanes à bénis cette rencontre. Malheureusement mes attributs costumes des parades et des batailles ne s’imposent pas dans cet environnement donc je salut la détermination des patriotes et leurs enthousiasmes des ivresses nées. Le versant sera une bataille que le silence imposant permet de faire la comptabilité des atouts. Les urnes de la république vociférantes recevront le vote libératoire des citoyens. Puis, viendra mon ordre de rendre public. Au sanctuaire des derniers votants, nous sommes largement majoritaire. Chaque peuple a son arme « LES ARMES DE LA REPUBLIQUE »

  3. Cassandre de Troie dit :

    On voudrait croire à leur sérieux, à leur patriotisme, à leur intégrité, à leur compétence de la gestion de la chose publique gabonaise, mais lorsqu’on visionne l’hécatombe qu’est devenu notre pays, on est circonspect et dubitatif.
    Après tout, puisque ce qui nous est administré actuellement est tellement insipide, overdosé, puisque nous (Gabon) sommes au stade du coma avant la mort, puisque nous sommes sur la voie de la zaïrisation-congolisation- centrafricanisation-somalisation (c’est une même affection comme la malaria est au paludisme), un parti politique en plus, même appelé Nouvelle Démo,ne nous empêchera pas de dormir ou de crever.

  4. Diambou-gavu dit :

    Ce qui m’intéresse vivement aujourd’hui,ce que l’ensemble de ces politiques enfants du pays, comprennent et prennent conscience de la gravité de l’état de notre République, tous devraient réellement comprendre une bonne fois pour toute, que l’heure n’est plus aux discours, à la légèreté, aux festivités. Les gabonais veulent l’intemporelle des fondements de leur Nation. Tous les moyens doivent être mise en oeuvre pour se battre avec force contre l’animal sans moral et sans valeurs, et ses complices, que nous avons en face. Et je confirme que tous, ont les moyens pécuniaires suffisants pour permettre l’équipement matériels de tous les volontaires au combat noble, qui permet de se battre à force égal avec l’ennemi.

  5. l'ombre qui marche dit :

    Tout ceci est bien j’espère que d’ici quelque temps si vraiment tous ceux qui ont décidé de rendre leur fierté aux gabonais pensent GABON D’ABORD nous devrions assister à un regroupement par contre si ce qui se dit qu’il y aurait des mercenaires prêts à tuer des gabonais qui commentent le péché de reprendre leur pays des mains dictateur obtus ali et des collabos gabonais s’avère exact alors qu’on nous donne des armes car pourquoi devrions nous tendre nos gorges à ceux qui ont pour dessein de nous tuer et puis l’ANC n’avait il pas son UMKHONTO WE SIZWE?

    • KIKOU dit :

      l’ombre qui marche fait peur. Avant le match, beaucoup de spéculation habite le quotidien. Personne ne peut dire aujourd’hui ce qu’en sera ce pays!?. « LES ARMES DE LA REPUBLIQUE » c’est le livre des silences annonciateurs des douleurs que bien préparer ils accepteront d’en payer au prix le plus fort. Le tyran et les troupes annoncent qu’ils ne céderont pas , les patriotes envoyés se former dans leurs propre rangs ont signalé les trois choses à comprendre par le peuple. A toi la suite.

      • l'ombre qui marche dit :

        KIKOU!
        Non je ne fais pas peur je dis tout haut ce que certains parmi nous pensent tout bas serais tu prêt à te faire tuer par un serbe ou autre mercenaire parce que ton péché c’est d’arracher ton pays des usurpateurs et autres collabos? Les autres en face ont les armes comment pouvons nous les combattre à mains nues ou des lance pierres? S’il faut prendre les armes pour retrouver notre dignité alors aux armes citoyens le chanteur ZAO a dit quand la balle siffle il n’y a pas de choisi tous ces matamores qui nous servent de soldats ne feraient pas n’importe quoi s’ils savent qu’en face le civil aussi a un AK47! le dictateur obtus importé du biafra refuse le dialogue national inclusif même conseillé par les instances internationales que veux tu que nous fassions? donc en AFRIQUE DU SUD: ANC=branche politique et UMKHONTO WE SIZWE=branche militaire c’est tout!

        • KIKOU dit :

          l’ombre qui marche est peut-être venu de Serbie, la branche armée en moi est une soif de formater l’esprit de ceux qui portent la kalach AK-47 en la pointant au ciel ma résidence. Celui qui affectionne se nourrir du sang du peuple connaîtra aussi si bas la justice des impitoyables. Les injures et les cailloux en Palestine dégonfle le plus téméraire et pourtant bien former de Tsahal. J’ai été plusieurs fois me prosterner devant le mur des lamentations et vu les impacts quotidiens des tirs venus de la Palestine voisine. Lorsqu’on a pas encore vécu une situation on ne peut en mesurer les conséquences. La virtualité créer par le cinéma n’est pas ZAO, lui sait ce que la guerre crée comme désolation. Donc on ne te demande pas d’aller au devant du char mais, lime en toi la volonté de faire triompher la République. Je guette tous les jours l’énarque des vitalités intellectuelles du pays et n’en suis pas très fière. Plus jeune engagé, j’ai vu en Haiti l’église atterrir sur le champ politique et endoctrinée « Théorie de la Libération » le peuple désœuvré. La révolution naissante a fini par manger la vitalité de son peuple. Le Gabon doit être capable de mesurer sa propre vitalité et là, c’est l’affaire du peuple tout entier pas celui du président. Dieu en tout lieux soumet à la contradiction sa créature divinisée et bien polie et c’est par là qu’il est tout haut et contemplant. Lorsque Mr Bongo père s’en était uppercut, il était déjà trop tard pour lui!.

  6. Diambou-gavu dit :

    Tout à fait avec toi l’ombre qui marche, c’est ce que j’ai dit ce matin sur l’article des rapatriement ouest-af, mais Gabonreview n’a pas publier mon message, je ne sais pourquoi? J’ai utilisé les mêmes termes que toi, mais un peu plus approfondis en donnant des suggestions, que je tiens à porter à la connaissance de mes patriotes. J’espère que nos politiques ont finalement compris ce qu’il faut faire.

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