Vice-président exécutif du Centre de formation de Mounana, ancien candidat à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Blanchard Andoume a exprimé son dépit le 19 mai au sujet de la disqualification du Gabon à la Can U23 prononcée par le jury de de la Caf suite à l’affaire Floris Djave. Comparant cette élimination à un coup de massue sur le football gabonais, il a porté un doigt accusateur sur la Fegafoot.

Suite à la disqualification du Gabon à la Can U23 : Dépité, Blanchard Andoume accuse la Fegafoot. © Montage/Gabonreview

 

Comme il fallait s’y attendre, la disqualification provisoire du Gabon de la Coupe d’Afrique des nations U23 décidée par le jury disciplinaire de la Caf, suite à l’affaire Floris Djave n’a pas laissé indifférente l’opinion.

Si l’affaire n’a pas encore été définitivement close, en raison de l’appel interjeté par le Gabon de la décision, certains acteurs du football ont exprimé leur dépit et désolation, non sans craindre l’ampleur des conséquences qui pourraient en découler.

Parmi les acteurs figure le vice-président exécutif du Centre de formation Mounana qui y voit en cette élimination un «coup de massue sur la tête du football gabonais». «La disqualification du Gabon de la Can U23 tombe comme un coup de massue sur la tête du football gabonais.  Je suis triste pour nos jeunes athlètes qui ont tout donné pour obtenir cette qualification historique. Hélas ! cette mauvaise nouvelle est venue doucher leurs espoirs», a déclaré Blanchard Andoume.

Si selon le dirigeant, «certains avaient décidé de se battre bec et ongle pendant la Can non seulement pour hisser le Gabon au plus haut de cette compétition, mais aussi pour se donner de la visibilité et espérer décrocher un bon contrat avec les clubs européens», Blanchard Andoume précise tout de même qu’il faille «garder espoir que les arguments en appel de la Fegafoot soient convaincants pour amener la Caf à faire un rétropédalage».

Pour Blanchard Andoume, l’erreur administrative commise par la Fegafoot doit amener tout le monde à se demander si le Gabon ne serait pas lui-même responsable de la situation. Cette question a-t-il précisé, «mérite d’être posée à la Fegafoot. D’autant qu’elle dispose de tous les faits et sait qui a administré ce dossier de bout en bout».

Comme Blanchard Andoume, Gilbert Mouleka, un des membres de la Fegafoot, n’a pas été sans réaction «C’est une catastrophe pour le football gabonais, notamment au niveau des joueurs locaux qui avaient là l’occasion rêvée de se faire observer par les recruteurs des clubs présents lors de la phase finale afin, éventuellement de décrocher de véritables contrats professionnels».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Blanchard dit :

    Il faut lire l’interview que j ai donné à Gabonallsport je n’ai jamais accusé la fegafoot il faut rester fidèle au propos et non les détourner pour faire un scoop

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