Disparition d’un jeune homme dans l’inondation à Plein-Ciel
Le désastre causé par la forte pluie sur la capitale gabonaise, dans la nuit de lundi à mardi 5 juin 2012, ne cesse de voir sa facture s’alourdir avec l’annonce de la disparition d’une enfant emporté par les eaux dans ce quartier populaire.
On devrait dire, d’entrée de jeu, qu’il y a deux versions de cette noyade. D’abord, les témoignages qui rapportent que le jeune homme disparu, 25 ans, de nationalité gabonaise, faisait partie des jeunes qui ont entamé la barricade de la voie express dans la nuit de lundi à mardi pour attirer l’attention des responsables du pays sur leurs conditions de vie. En effet, construit dans une cuvette, ce quartier du troisième arrondissement de Libreville n’a pas échappé à l’inondation et aux importants dégâts enregistrés un peu partout dans ville au terme de la pluie de cette nuit là.
Ainsi, ces jeunes ont voulu se saisir de l’opportunité de cette inondation pour dénoncer leurs conditions de vie, alors qu’une buse venait d’être réalisée dans la zone par les Travaux publics pour éviter justement ces inondations. Ils ont simplement été vite éconduits par les forces de l’ordre. Dans la bousculade, le jeune homme recherché serait tombé dans le canal en cherchant le moyen d’échapper à une arrestation. Dès 23h30, les habitants du quartier ont débuté les recherches avant d’être rejoints par les sapeurs-pompiers, dans la matinée.
Jusqu’à la tombée de la nuit le mardi 5 juin, les recherches sont restées infructueuses. Des embouteillages monstres ont été occasionnés, en fin d’après-midi à cet endroit, du fait d’un déploiement des sapeurs pompiers et du rush de la foule, chacun voulant s’enquérir de la situation.
L’autre version de l’histoire, rapportée également par des riverains, indique simplement que le jeune homme aurait été emporté par les eaux à cause de la violence du torrent en provenance des hauteurs du quartier.
Ce qui est sûr c’est qu’avec la pluie diluvienne tombée sur la capitale gabonaise, les politiques du gouvernement en matière d’urbanisation sont une nouvelle fois indexés par des populations dont le sinistre ne semble pas inquiéter outre mesure les pouvoirs publics.
Les maisons anarchiques, construites parfois sur le lit des rivières, ne sont pas pour faciliter les choses mais elles ont, surtout, été érigées dans ces zones faute d’une intervention des autorités chargées de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la municipalité. D’autres parlent de repenser à Libreville II comme on l’a vu faire dans d’autres pays afin d’éviter ce genre de désagréments qui accablent les familles. Mais d’ici là, ne serait-il pas possible de rendre la vie des gens un peu moins difficile par des travaux élémentaires d’assainissement et de gestion des écoulements d’eau ?
1 Commentaire
Plutot que appeller Plein ciel quartier populaire à voir l’image on peut le batiser quartier de m… lordures, maison biquoques sont la ò la lumiere du jour.
Pas de services et après on reclanme la perte d’un enfant. Madame Silvia, s’il été une qwuestion de votre famille on parlerais en grande pompe mais pour un petit d’un quartier sousintegrè n’est pas le cas de s’inquieter.
Sont eux qui vivent dans la bue, pas les riches dans leur villas.