Discours du Nouvel An : Oligui promet le respect du calendrier électoral et trois méga-projets

Ce 31 décembre 2024, le président de la Transition s’est adressé à la Nation. Si Brice Clotaire Oligui Nguema s’est réjoui de la direction que prend le Gabon depuis sa prise de pouvoir, il a promis que le chronogramme de la Transition, prévoyant la fin de cette période d’exception en août 2025, sera respecté. Il a tout aussi annoncé le lancement de trois grands chantiers durant la nouvelle année.

Brice Clotaire Oligui Nguema, le 31 décembre 2024. © Com présidentielle

Au Gabon où le doute gagne les esprits depuis le lancement «précipité» de l’opération de révision du fichier électoral, faisant planer le spectre d’une présidentielle en avril 2025 au lieu d’août de la même année tel que prévu par le chronogramme de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a vraisemblablement voulu dissiper ces doutes. Lors de son discours à la Nation ce 31 décembre 2024, le président gabonais déclaré : «Le calendrier sera strictement respecté». Une allusion au chronogramme de la Transition qui prévoit la fin de cette période d’exception en août 2025 par des élections libres et transparentes.

Il en fait d’ailleurs la priorité de l’année 2025 au cours de laquelle il promet également l’intensification du plan de relance économique du pays et le lancement d’un nouveau pacte environnemental. «L’année 2024 a posé les fondations, 2025 sera l’année de la consolidation et du renouveau», a déclaré le chef de l’Etat, annonçant trois grands chantiers prioritaires pour le Gabon. Sans donner une date précise, Brice Clotaire Oligui Nguema a indiqué que ces chantiers débuteront au cours de l’année 2025 et seront créateurs de 163 000 emplois pour les jeunes.

Il s’agit notamment du port en eau profonde de Mayumba, de la ligne de chemin de fer Belinga-Booué-Mayumba et du barrage hydroélectrique de Booué.

«Le Gabon est plus que jamais une terre d’opportunités», a lancé Oligui Nguema affirmant aux partenaires internationaux l’engagement du pays à respecter ses accords et le droit international. «Notre stabilité politique, notre position géographique, nos ressources naturelles et notre capital humain  font de notre pays une destination stratégique pour les investissements», a-t-il déclaré.