Après quatre mois d’intenses activités législatives, le Sénat de la Transition a mis fin à ses travaux pour le compte de la première Session ordinaire de l’année 2024. L’occasion pour la présidente de l’institution, Paulette Missambo, de dresser le bilan des activités. Notamment sur le plan législatif, diplomatique et de la coopération interparlementaire.

La présidente du Sénat de la Transition, Paulette Missambo clôturant la première session ordinaire de l’exercice parlementaire 2024, le 28 juin 2024. © Sénat

 

Conformément aux dispositions de la Charte de la Transition, la première Session ordinaire de l’année 2024 du Sénat, lancée en mars dernier, a pris fin le 28 juin au palais Omar Bongo Ondimba. En présence du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, des membres du gouvernement et des présidents des autres institutions, le bilan de quatre mois de la Chambre haute du Parlement de la Transition a constitué l’un des temps fort du discours de la présidente, Paulette Missambo

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«La présente Session était essentiellement consacrée à l’examen et au vote des lois présentées par le gouvernement visant ainsi l’atteinte des objectifs assignés par le président de la Transition», a rappelé Paulette Missambo.

Le bilan de la présidente de Sénat de la Transition a notamment porté sur les activités législatives, diplomatiques, et sur la coopération interparlementaire. «23 projets de lois, couvrant des matières diverses relatives aux préoccupations pressantes de nos compatriotes ont été examinés, à savoir : Droits de l’Homme, Défense nationale, Réforme des institutions, Fonction publique, économie, culture, protection de l’environnement, Affaires étrangères, organisation des élections, habilitation du président de la République à légiférer par voie d’ordonnances pendant l’intersession Parlementaire», a-t-elle inventorié, non sans ajouter que trois de ces textes ont fait l’objet de la convocation de Commissions mixtes paritaires. «Les sénateurs et députés ont dans un esprit de responsabilité abouti à l’élaboration d’un texte commun sur l’ensemble des dispositions demeurant en discussion».

Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, Paulette Missambo a indiqué avoir accordé, au cours de la Session achevée, une douzaine d’audiences à des ambassadeurs et représentants d’organisations internationales. Ce qui dénoterait de l’intérêt que la communauté internationale accorde à la situation exceptionnelle et prometteuse du Gabon. «Au cours de nos échanges, la préoccupation majeure de nos hôtes de marque consistait à s’enquérir du déroulement du processus de Transition en cours dans notre pays. Pour notre part, nous les avons assurés de la volonté du président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, de respecter le chronogramme établi». Les ambassadeurs accrédités au Gabon se sont montrés disposés à accompagner le pays dans la gestion de cette transition exceptionnelle, tout en encourageant les autorités à respecter le chronogramme pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Enfin, dans le cadre de la coopération interparlementaire, et sur invitation de son homologue français, Gérard Larcher, Paulette Missambo a été reçue au palais Luxembourg, siège du Sénat Français. Au cours des entretiens à cette occasion, plusieurs sujets de grande importance ont été abordés notamment le soutien de la Transition en cours dans le pays, la redynamisation de l’amitié entre les deux Etats par des échanges parlementaires et diplomatiques et la coopération décentralisée entre les territoires.

À travers son discours de clôture, l’ancienne patronne de l’Union nationale n’a pas manqué d’attirer l’attention du Premier ministre pour veiller à ce que les Ordonnances adoptées par le gouvernement pendant l’intersession parlementaire parviennent au Sénat dès l’ouverture de la Session, afin d’éviter ces situations d’urgence pouvant altérer le résultat du travail parlementaire par manque de temps.

Plusieurs autres évènements ont également marqué le déroulement des activités de cette Session, notamment le lancement des travaux pour la réhabilitation du palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat. La Haute chambre du Parlement termine cette session sur une note de satisfaction et le sens du devoir accompli tout en gardant en vue les objectifs du gouvernement.

 
GR
 

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