Si elles n’avaient servi jusque-là qu’à vendre le potentiel culturel et touristique du pays à l’extérieur, les expositions internationales auxquelles le Gabon prendra part dès 2025 seront considérées comme des opportunités de renforcement de sa stratégie de diplomatie d’influence à travers le monde. Une structure dédiée est en passe d’être créée pour matérialiser cette ambition.

Le pavillon du Gabon à l’Expo Dubaï 2020 vu de l’extérieur. © D.R.

 

Deux ans après sa dernière participation à une exposition universelle (Expo 2020 Dubai), le Gabon veut faire autrement. Avec l’arrivée des militaires au pouvoir, le pays entend être plus pragmatique, notamment en faisant de ce genre d’événement une occasion de mieux défendre ses intérêts à l’international. Aussi envisage-t-il de créer une structure spécialement dédiée à la matérialisation de cette nouvelle ambition : le Commissariat général aux expositions du Gabon (CGEG).

Le projet de décret relatif à la création de cette future structure a été adopté mardi 25 juin en Conseil des ministres. Au ministère des Affaires étrangères où ce projet a été conçu, on explique que «ce nouvel organisme aura pour mission d’intégrer les expositions internationales à la stratégie de diplomatie d’influence du Gabon». Les autorités de Libreville entendent donc muscler davantage leur diplomatie au moment où le pays s’est mis en quête de nouveaux partenaires à l’international.

Le Gabon dont la participation aux expositions internationales a souvent été bien accueillie espère mettre à contribution la nouvelle structure pour parfaire davantage sa prestation lors des prochains événements. Ainsi, le CGEG sera chargé de préparer et d’organiser la participation du pays aux Expo Osaka 2025 et Belgrade 2030.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Nous osons espérer voir notre pays à la plus grande foire du Tourisme au Monde et qui se tient à Madrid fin janvier début février où le Gabon est absent depuis plus de dix ans alors que le Cameroun, la Guinée Equatoriales et autres pays africains y sont présents chaque année depuis les années 90. Dommage que nous ne vendons pas notre Paradis Nature, notamment nos Parcs Nationaux.

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