Le 24 mai, la Croix-Rouge gabonaise a ouvert l’atelier sur la Droit international humanitaire avec pour thème, «Préservation de la dignité humaine en temps de conflits armés et contribution des sociétés nationales à la promotion du DIH». Cet atelier parrainé par le ministre de la Défense nationale a été vu comme une opportunité d’approfondir la compréhension de ce droit dans au Gabon.

Véronique Tsakoura s’exprimant, le 24 mai 2024. © GabonReview

 

En sa qualité de société nationale et au regard de son statut d’auxiliaire de l’État garanti par les conventions de Genève, la Croix-Rouge gabonaise se doit de faire des plaidoyers humanitaires par la diplomatie humanitaire ou par la promotion du droit international afin de parvenir à créer un environnement propice à l’évolution de Droit international humanitaire (DIH). Dans ce cadre, elle a organisé dès le 24 mai, un atelier de vulgarisation de ce droit qui concerne l’ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Sa présidente, le Dr Véronique Tsakoura, a d’ailleurs reconnu que ce droit «ne peut pas interdire les guerres, mais peut les humaniser». 

Photo de famille et instantané de l’atelier. © GabonReview

L’atelier a donc permis de voir quels sont les mécanismes, les attentes et les voies à prendre pour que le droit international humanitaire soit un stabilisateur durant les conflits armés. Cet atelier, pour Véronique Tsakoura, le début d’un long cheminement qui commencera à l’école par l’éducation et à l’université par la recherche à travers l’élargissement des partenariats. Prenant part à cet atelier, le grand imam du Gabon, Tidjani Babagana en sa qualité de représentant la communauté musulmane a souligné que cet atelier se tient dans un contexte où les conflits armés sont de plus en plus fréquents et violents.

«Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des défis sans précédent. L’ignorance et le non-respect des normes du DIH sont particulièrement marqués dans certains pays africains», a déclaré l’imam. «Il est de notre devoir, en tant que leaders religieux, de sensibiliser nos communautés  à ces principes et de promouvoir une culture de paix et de respect mutuel», a-t-il ajouté. Pour sa part, le secrétaire général adjoint du ministère de la Défense, le général de brigade aérienne, Tsamba Moubeyi a vu en cet atelier, «une opportunité précieuse pour approfondir la compréhension du Droit international humanitaire, partager des expériences et les bonnes pratiques, renforcer les engagements collectifs à respecter et promouvoir ces règles essentielles».

 
GR
 

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