Selon le Fonds monétaire international (FMI), les perspectives ne sont pas favorables pour les pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, qui pourraient pâtir de la baisse du prix de baril de pétrole.

© financeadvicelive.com
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La chute importante et prolongée des prix de pétrole pourrait avoir des conséquences «désastreuses» sur les économies des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a indiqué le FMI, qui estime qu’ils doivent «se préparer à faire face des difficultés» dans leurs budgets nationaux, au terrorisme et aux conflits armés. «Le contexte extérieur est devenu moins favorable. L’économie mondiale ralentit, les cours du pétrole ont atteint des niveaux records et les marchés financiers sont perturbés», peut-on lire dans le rapport annuel sur les «Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne et la Cemac».

Selon l’institution financière de Bretton Woods, une part importante des recettes des budgets nationaux des pays membres de Cemac, à l’exception de la République Centrafricaine, provient du secteur pétrolier. D’où, les craintes et réserves exprimées. «Lorsque les prix internationaux chutent, automatiquement les recettes vont diminuer et donc il va falloir s’adapter aux prochains budgets qui seront alimentés avec moins de recettes. Il faut se poser la question comment on va équilibrer les budgets», a averti Mario de Zamaroczy, chef de mission du FMI pour la Cemac et le Cameroun.

Les «Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne et la Cemac», évoquent la stagnation de la croissance, chiffrée à un peu plus de 5 %. Un ralentissement attribué non seulement au fait que le baril de pétrole est passé de 105 dollars en août à environ 85 dollars en octobre, mais également à l’insécurité. «Dans ces conditions, il incombe aux autorités de préserver la stabilité macroéconomique et de faire avancer leurs programmes de réforme», souligne le rapport.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Toknow dit :

    Voilà des questions pour lesquelles nous devons attendre parler le Directeur Général du Budget. Merci de l’inviter à nous en dire objectivement un peu plus.

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