Suspendus du fait de deux points divergents entre les deux parties, les travaux de la Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures, initiés par le président de la Transition, se poursuivent ce lundi 26 août à Libreville. Les membres de l’Onep et l’Upega, regroupant le patronat du secteur pétrolier gabonais, vont échanger afin d’aboutir à la signature des procès-verbaux des questions sur les sujets transversaux qui minent ce secteur au Gabon.

La Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures réunie à Libreville, le 26 août 2024. © GabonReview

 

À Libreville, les membres de la Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures se sont réunis ce lundi 26 août, afin de trouver la bonne formule pour parvenir à la signature des procès-verbaux. Ce, afin d’amener la sérénité dans le secteur pétrolier au Gabon.

«Nous avons juste un point sur lequel nous devons nous accorder et c’est ce point qui va faire l’objet des discussions. Quoi qu’il en soit, le secteur pétrolier est un secteur stratégique de l’économie gabonaise et il est inacceptable que l’une ou l’autre des parties fasse preuve de blocage ou légèreté pour amener une grève du secteur», a déclaré Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep). Pour les syndicalistes, le point qui fait encore obstacle est celui du taux de rachat des jours de récupération.

Moments des échanges. © GabonReview

Débuté il y a quelques jours, ces travaux avaient été suspendus du fait que deux points sur lesquels les deux parties n’étaient pas tout à fait d’accord. «Fondamentalement il n’y a pas de grande divergence en tant que telle, c’est un problème de formulation et de précision qu’il faut apporter. Donc nous allons travailler ce matin sur un premier point où nous semblons avoir trouvé un accord. Par exemple le rachat des jours de récupération. On essaie d’échanger dans un esprit de dialogue», a fait savoir Jacqueline Bignoumba, présidente de l’Union pétrolière gabonaise (Upega) tout en indiquant que sa structure ne voit pas de crise en tant que telle.

Selon la présidente de l’Upega, il vaut mieux prendre le temps de faire un procès-verbal qui permet au secteur de mieux fonctionner à l’avenir plutôt que d’avoir un procès-verbal qu’on va signer rapidement et puis se rendre compte deux jours après qu’il n’est pas bon. Au sortir de la rencontre de ce jour, les deux parties pourront certainement fumer le calumet de la paix afin de mettre fin à la crise dans ce secteur stratégique pour l’économie gabonaise. 

 
GR
 

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