Dworaczek Bendome : «Je n’ai pas changé de veste»
En marge de l’ouverture officielle du Dialogue politique, le 28 mars 2017 à Libreville, la bloggeuse et représentante de la diaspora gabonaise de France, Anne-Marie Dworaczek Bendome, dans cette interview, s’exprime sur ces assises, ses positions et commente l’absence de l’opposant Jean Ping.
Anne-Marie Dworaczek Bendome au palais du bord de mer, le 28 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview
Gabonreview : Qu’attendez-vous de ce dialogue ?
Anne-Marie Dworaczek Bendome : Nous attendons de sortir de là avec des outils pour mettre fin à ce qui dure depuis bientôt 7 mois dans notre pays : l’incompréhension entre les Gabonais. Personne ne veut entendre l’autre alors que nous avons l’obligation de nous entendre pour faire avancer le pays qui en a grand besoin.
Qu’est-ce qui bloque depuis 7 mois?
Ce qui est arrivé c’est que nous avons eu une élection présidentielle qui a été très mouvementée. Quand on va à une élection et que le résultat est donné…, je crois qu’en Amérique c’est arrivé, on a donné le résultat et quelqu’un a dit que, même s’il estimait avoir gagné, qu’il respectait la loi de son pays.
Peut-on sérieusement comparer ces deux cas ? Gabon aux Etats-Unis?
Il ne s’agit pas de comparer. Il s’agit de dire tout simplement que ce qui s’est passé au Gabon s’est déjà passé ailleurs. Je ne suis pas dans le comparatif. Je suis là pour dire que ce qui se pesse ici s’est déjà aussi passé dans d’autres pays. Il n’y a rien de nouveau.
Jean Ping à lui seul représente pratiquement près de 50 % des voix exprimées lors de la présidentielle 2016. Pensez-vous qu’au sortir de ce dialogue, les Gabonais seront réconciliés ?
Non, Jean Ping a été coopté par des hommes et des femmes qui en ont fait leur leader. Puisqu’il est le leader de l’opposition gabonaise, est-ce que la place d’un leader de l’opposition, qui se présente pour son peuple, n’est pas de faire en sorte que les idées qu’il défend le soient sur toutes les tribunes du monde? La première tribune qui concerne le peuple gabonais n’est-il pas au Gabon? Je crois qu’on a ici une grande sortie où il a toute sa place. Où est-il?
Est-il obligé d’assister à ce dialogue ?
Si M. Ping représente 43% d’électeurs gabonais, il est clair qu’il avait toute sa place ici.
Et s’il estimait que toutes les conditions ne sont pas réunies?
Quelles conditions M. Ping n’a-t-il pas eu le temps d’exprimer? M. Ping a été sollicité comme toute la classe politique gabonaise. Ses exigences, on aurait pu les satisfaire s’il avait pris la peine de vouloir construire.
C’est un peu étonnant de vous voir aujourd’hui défendre avec force et vigueur le pouvoir en place. On se souvient de vous très virulente contre ce même pouvoir. Qu’est-ce qui a changé entre-temps ?
Ce que je dirais, c’est tout simplement que si M. Ping est Gabonais, moi aussi je le suis. Je suis la nièce du président Léon Mba. Le Gabon est mon pays. Je n’ai pas de pays de rechange. Bien sûr que je vis en France, j’ai vécu à l’étranger, mais ici c’est mon pays. Quand le président a fait quelque chose de bien, je l’ai toujours dit. Mais si M. Ali Bongo va contre les intérêts du Gabon, les intérêts du peuple gabonais, aujourd’hui comme demain, je dirai toujours que cela n’apporte rien au peuple gabonais.
Voulez-vous dire que le président travaille bien par rapport à l’époque où vous l’attaquiez ?
Je veux dire que le président de la République, pour l’instant assume sa fonction.
C’est pour cela que vous avez changé de veste ?
Je n’ai pas changé de veste. Je suis face à la réalité de mon pays. Je n’irai jamais et je vous le dis, aux côtés de ceux qui prônent la destruction du Gabon pour leur propre dessein. Je n’irai jamais soutenir quelqu’un qui dit je veux vous apporter un plus, cependant, je ne discuterai pas. On discute. Si monsieur Ping discute et que dans la discussion, c’est sa position qui l’emporte, je me mettrais du côté de Ping. Je n’ai pas changé de veste. Rappelez-vous quand monsieur Ping s’est présenté à l’Union africaine (UA) pour le renouvellement de son mandat. Qui a porté monsieur Ping? N’ai-je pas fait autant de papiers possibles pour dire qu’il se devait de reprendre sa place. Il me connait très bien. C’est un frère, ce n’est pas un étranger. C’est son pays. A-t-il un pays de rechange? Le bien que veut monsieur Ping n’est-il pas pour les Gabonais ? Ne parle-t-on pas du Gabon dans ce dialogue? Tous ces gens présents ici parlaient de qui? Ils parlaient des Gabonais. Quand on se dit leader de son pays, là où on prononce le nom du pays, on se doit d’être présent. On doit être là pour défendre le Gabon.
16 Commentaires
Elle fait tout simplement dans la langue de bois.
Elle a bien parlé. On prend rendez vous apres.
Après avoir discuté au stade de l’amitié, qu’on aille aussi discuter devant les fausses communes de Mindoubé pour écouter l’avis de leurs occupants, comme c’est ce dialogue qui réglera tout ici.
Parce qu’après tout, ils sont les plus grandes victimes d’un régime, qui, tant que toujours en place, ne sera jamais inquiété par une quelconque justice « post-dialogue »(qui nous est présenté comme la solution finale à tous les problèmes du Gabon… Comme tous ses prédécesseurs avant lui, pour les résultats qu’on connaît).
Dites nous seulement à quand la justice pour nos morts… Là vous trouverez parmi nous, des oreilles plus qu’attentives à vos gros discours.
C’est la honte à outrance. Mamooooo, le président assume ses fonctions. Vraiment @nne marie?
Madame svp cette messe avait ete demande avant les elections oui ounon? Quelle etait la reponse d boa? G ne dialogue pas avc les gens qui n reconnaissent pas mon pouvoir . Alors qu.est ce qui a change apres qu.il est vole la victoire? Vous avez votre titre foncier etre la niece d leon mba mais sachez qu’on ne fait rien du tt avc ca laissez ping tranquil on attend les resultats d votre dialogue
C’est très interssant, on attend la fin du Fameux Dialogue. Comme c’est le nouveau terme « pays de rechange » on la retrouvera après le Dialogue. La societé, l’Education, la Santé tout est bloqué dans le pays et c’est la faute de Jean Ping. Va dialoguer avec ces gens et tu sera heureuse pour toujours!!!
Voilà le visage de ce que nous ne voulons plus opportuniste sans vergogne, sans foi, sans dignité, une seule religion l’argent. Nous sommes une génération qui a des convictions, l’argent on le gagne en travaillant pas en prostituant.
« L’argent n’a pas d’odeur, mais sent les profiteurs. »
c’est des conneries! ce qu’elle dit et le dialogue d’Ali également.
il y a quelques années l’opposition Gabonaise demandait un dialogue, l’imbecile jouait les beau avec sa bande de voleurs, maintenant que le pays va mal, il vx dialoguer. mais croyez moi rien de concret ne sortira de là! fille du président léon mba, pourquoi n vit t-elle pas au Gabon?
Les opposants gabonais sont affligeants. On sait bien que c’est à coup de billets qu’elle a retourné sa veste.
En clair, les gens ne sont opposants que pour avoir la possibilité de rejoindre le pouvoir.
Pauvre femme. .
n’importe quoi, MOUFFF!!!
Nièce de Léon Mba?, Normal, c’est la même famille qui a défendu qu’Ali était avec 5 actes de naissance bien le fils de Bongo Albert Bernard. Elle ne peut donc laisser filer leur héritage éternel. Faire dans la langue de bois comme pas permis ne m’étonne pas. Après cette grande messe, son compte bancaire en France où elle vit sera bien garnie.Elle se trompe elle même car Ali quittera bien le bord de mer. Le Gabon n’est pas un héritage des MBA et Bongo.
Il est clair que cette Dame a changé de veste, sa présence à ce dialogue costumé en est une illustration on ne pleut plus claire. A l’entendre, le dialogue d’Ali surpasserait tous les dialogues qu’on a déjà organisé au Gabon depuis 1990, mais ne dit pas concrètement en quoi va-t-il être porteur des lendemains meilleurs. Elle fait partie de celles qu’on est allé pêché en France, pour dire que la diaspora est aussi présente. Il fallait relativement une forte tête. Il faut qu’elle sache que les bases d’un dialogue reposent sur la confiance et la sincérité. Quand elle voit ceux qui représentent l’exécutif, ont-ils une tête qui frisent ces deux critères? Et pourquoi dialoguer quand on a perdu lamentablement les élections? Qui de tous ces danseurs et danseuses du tango du ventre, aurait l’outrecuidance de lui poser ce préalable, de partir car il n’a pas gagné et en plus, il a tué les gabonais,un bilan qui va passer par pertes et profits. En conclusion, le pouvoir à acheter leurs âmes!
Mademoiselle BENDOME se cherche .
Cheres commentateurs, êtes vous passionnés ou réfléchis?
Nièce de Léon Mba ? Et puis ?
Comme disait mon frère plus haut, est ce un titre foncier ? un statut vous donnant droit de massacrer les gabonais?
A l’exception de quelques membres dignes de cette famille , qui ne sait pas que vous défendez la famille au pouvoir,même à tort.
Mangez tranquillement, au lieu d’en faire un fond de commerce.