Développement solidaire : Signature d’une convention ad hoc

La commission nationale pour l’Unesco et la fondation Marcel Doupamby Matoka ont, signé le 17 avril 2015, un accord de partenariat ayant pour objet, la coopération et l’assistance logistique et financière mutuelle dans les domaines de l’éducation et de la jeunesse.

Un moment de la signature de la convention de partenariat entre les deux institutions, le 17 avril 2015. © Ngombe Serge

La commission nationale pour l’Unesco et la fondation Marcel Doupamby Matoka pour le développement solidaire ont signé, le 17 avril 2015, une convention de partenariat ayant pour objet la coopération et l’assistance logistique et financière mutuelle dans les domaines de l’éducation et de la jeunesse. À travers ce protocole d’entente, les deux entités s’engagent à l’organisation conjointe des activités, conçues et définies d’accord partie, telles que les colloques, séminaires, ateliers, les publications et toute autre activité de même nature. La convention qui lie désormais les deux institutions a été signée par le ministre de l’Éducation nationale, en sa qualité de présidente de la commission nationale pour l’Unesco et le député Marcel Doupamby Matoka, président de la fondation éponyme. «Dans le cadre de cette convention, nous convenons notamment d’œuvrer à la redynamisation et à la promotion, au Gabon et dans la sous-région Afrique centrale, des deux réseaux de l’Unesco, à savoir : le réseau du système des écoles associées de l’Unesco et le mouvement des associations, centres et clubs Unesco», a assuré Ida Reteno Assonouet.

© Ngombe Serge

Pour amorcer la mise en œuvre de ce partenariat, les deux institutions entendent lancer d’ici 2017 un prix sous régional bi-annuel d’une valeur de 5.000.000 de francs destiné à récompenser et encourager les contributions en faveur de la promotion, de la diffusion et de la mise en œuvre des objectifs et idéaux de l’Unesco, des écoles associées de l’agence onusienne ainsi que des associations, centres et clubs liée à l’organisme au niveau de l’Afrique centrale. Cette somme sera répartie entre deux lauréats sélectionnés par un jury qualifié. «Je mesure les devoirs qui m’incombent désormais, en m’engageant dans la création et, plaise à Dieu, à l’animation de la Fondation qui porte mon nom, pour servir une certaine conception de l’épanouissement individuel et collectif que j’ai appelée le développement solidaire», a déclaré Marcel Doupamby Matoka.

Créée depuis seulement deux ans, la Fondation Marcel Doupamby Matoka a pour objet l’accompagnement des projets et programmes de développement dans les domaines de santé, de la jeunesse, de la femme et de la micro-entreprise, à travers des actions multiformes, de sorte que les exigences de la modernité économique et sociale se concilient avec les spécificités anthropologiques et sociologiques des populations concernées.