Suscription par RSS
Développement rural : Une journée «Graine Ogooué-Lolo» à Libreville
La coordination générale de la Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés (Graine) organise, ce 25 septembre, une séance de sensibilisation sur les enjeux de ce programme dans la province de l’Ogooué-Lolo.
Un moment du lancement du programme Graine à Makokou par Ali Bongo Ondimba (archive). © Gabonreview
En prélude au lancement du programme Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés (Graine) dans la province de l’Ogooué-Lolo, sa coordination générale entend amener le plus grand nombre de jeunes à s’y intéresser. Dans cette optique, une journée sera consacrée à cette province ce 25 septembre prochain à la Chambre de commerce de Libreville. Ce sera l’occasion d’échanger avec les jeunes, les associations et coopératives, les cadres et élus de cette province sur les enjeux de ce programme. Autrement dit, il s’agira de sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité d’y adhérer, mais surtout de faire en sorte que ce programme se pérennise. A en croire le coordonnateur général de Graine, l’une des difficultés rencontrées par ce programme est de parvenir à «attirer davantage les jeunes déscolarisés dans la tranche d’âge de 21 à 35 ans et vivant en milieu urbain».
Indubitablement, Léandre Bouloubou songe au fait que les jeunes des milieux urbains sont moins motivés à y adhérer que leurs congénères des milieux ruraux, les femmes ou les personnes de plus de 50 ans. Une réalité préjudiciable aux objectifs d’éclosion et de pérennisation du programme. «Lors de nos rencontres, ces jeunes nous disent qu’au village, il manque d’eau potable, d’électricité, de réseau téléphonique et des chaines câblées pour suivre les matchs de football, entre autres», expliquait-il le 1er septembre dernier à Oyem, s’efforçant de rassurer son auditoire en précisant que le programme Graine intègre des infrastructures sociales. Ce faisant, il annonçait des actions à venir en direction des jeunes. «Il y a trop de personnes âgées, surtout des femmes. S’il n’y a que ces personnes, il n’y a pas de relève. Cela risque de tuer le programme», expliquait-il, précisant que l’objectif de cette initiative est de favoriser un retour vers les villages, les repeupler, freiner l’exode rural à travers la création d’emplois et, intensifier la lutte pour la sécurité alimentaire.
6 Commentaires
Bonjour chers frère ce projet graine est louable et la bienvenu pour nos jeunes et à cette effet le chef de l’état est soucieux de la jeunesse gabonaise et que chacun de nous prenne conscience du developpement du secteur agricoleque prone notre chef de l’état. Je me Porte garant de crér une association dont nous avons déjà les premices de la dites association sur l’agriculture maraîchere. Je vous prie de m’envoyer les documents à fournir enfin de deposer mon dossier.
ke programme graine tel qu’il est mené est ^préjudiciable à nos villages. faire croire qu’un privé investi pour vos beaux yeux c’est prendre les gabonais pour des idiots. De plus, ce projet a été lancé en laissant le ministère de l’agriculture qui a les compétences humaines pour encadrer les « paysans » en dehors me fait réfléchir. Le développement rural bien pensé et mené dans l’intérêt des gabonais est capables de générer plus de 100000 emplois et de drainer les jeunes des villes vers les villages, donc d’inverser le flux de l’exode rurale.
Pour le moment, le projet graine est une opération de com’.
Il n’y a pas un lieu capable permettre cette « journée » à Koulamoutou?
Bonjour,
je voudrais ici dire que l’analyse du responsable du projet graine est juste. ce projet n’attire que des gens de plus de 50 ans et non les jeunes et est voué à disparaitre faute de relève.
autre chose, l’être humain est un être mimétique donc il agit surtout par rapport à ce qu’il voit faire. Hors dans notre pays donné moi l’exemple d’une jeune qui est devenu riche en cultivant la terre et qui est visible? personne.
Par contre les jeunes de 21 à 35 ans (cible du projet graine) qui sont devenu riche en faisant la politique il y a en a plein les rues. tout le monde les voit pas besoin de les citer.
autre chose depuis que ce projet a été lancé dans l’ogooué ivindo, montrez moi une plantation en phase de croissance!!! aucune image rien.
je m’arrête là car je pourrais continuer. le projet de developpement agricole est une bonne chose pour notre pays mais mal pensé on aura aucun résultats.
bonne journée
Dans d’autrs pays (Côte-d’Ivoire, par exemple), on a commencé par être agriculteur à 12 ou 13 ans et à 23 ou 25 ans sans avoir fait des études on est propriétaire agricole et on participe au PIB du pays; alors vos « gaboniaiseries » qui ne servent que pour travailler assis derrière un bureau, ON S’EN TAPE. Rien que pour acheter du pain un vendredi après midi, vous n’en aurez pas dans nos mapanes, pourquoi? parce que les vendeurs de pains à ce moment sont à la Mosquée; le jeune gabonais qui gagne quelques sous pendant les campagnes électorales les dépense aussitôt pour gnôler et donner aux femmes qu’il couche; le lendemain il est fauché. Cette même somme mise dans les mains d’un Camerounais, Nigérian, Ghanéen, Malien ou Sénégalais va fructifier! Alors ne nous en prenons qu’à nous même!
Vous croyez que l’industriel indien Olam va vous aider à développer l’agriculture parce qu’il aime le Gabon? comment les gabonais font pour être aussi naïfs?! Pourquoi le gouvernement n’a pas confié cette mission à son ministère de l’agriculture qui n’a même pas connaissance de l’étude de faisabilité du projet et n’a été associé à aucun niveau de la conception de ce projet. On ne vous donne pas de titre foncier même lorsque vous êtes expropriés par l’Etat, mais là tout d’un coup touché par le Saint-Esprit le criminel Ali Bongo va lui-même distribuer les titres fonciers au fin fond du pays pour que vous vous lanciez dans Graine… Peuples gabonais ouvrez le yeux, on est entrain de préparer votre expropriation au profit d’Olam. Pour ceux qui acceptent de signer ces convenions, vous verrez ce qui vous arrivera. Allez voir du côté de l’Etat major de la marine à Libreville: on a délogé plus de 200 familles de gabonais et africains sous prétexte pour construire une route 2×2 voies; aujourd’hui le site a été cédé par notre Etat criminel à la société chinoise Sino-Hydro qui y construit un camp chinois. Et vous avez encore la naïveté de croire aux émergents qui vous promettent monts et merveilles alors que leur seul but est de vendre vos terres à Olam en contrepartie de pots de vins faramineux. Pitié pour vous