Développement de l’activité sucrière : le PDG des Sucreries du Gabon échange avec le ministre de l’Industrie
Afin de trouver une stratégie pour la gestion de l’activité sucrière au Gabon, le président directeur général du groupe MFB International, propriétaire des Sucreries du Gabon, s’est entretenu le 12 juin avec le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette. Cette rencontre a pour objectif de limiter le déficit de l’or blanc sur l’ensemble du territoire national.
Le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette a échangé le 12 juin 2024 à son cabinet avec le président directeur général du groupe MFB International, propriétaire des Sucreries du Gabon, Farouk Bastuk. Les discussions ont porté sur le développement de l’activité sucrière, la consolidation et les perspectives.
«Une occasion de lui présenter notre plan de développement, notre mission quant à la reprise de l’ex-Sucaf qui est devenue les Sucreries du Gabon. Nous avons déjà acquis un lot de 17 000 tonnes de sucre qui doivent être sur Libreville dans une quinzaine de jours. Cette campagne que nous voulons va nous produire aussi d’autres tonnes de sucre que nous comptons compléter avec les 17 000 tonnes de sucre importées, ce qui nous fera déjà un stock pour un an», a indiqué Farouk Bastuk.
La modernisation des infrastructures est également une priorité pour atteindre l’objectif d’une production de 80 000 tonnes de sucre d’ici 2028, un chiffre qui couvrirait la demande nationale et les exportations. «L’objectif aujourd’hui c’est d’augmenter la capacité de production, d’augmenter la capacité de surface cultivable dans les quatre années à venir de sorte qu’on atteindra une production de 80 000 tonnes de sucre, une nouvelle marque qui va être la reine», a fait savoir l’acquéreur des actifs de Sucaf Gabon, tout en rassurant le ministère de tutelle du maintien des emplois existants, la création de 50 postes supplémentaires et le recrutement à venir de 1 000 saisonniers, apprend-on.
Cette rencontre intervient dans un contexte où le sucre se fait rare depuis plusieurs mois dans les surfaces commerciales du pays. Mais là où le produit est disponible, il est vendu après de 1 500 francs CFA. «Nous avons mis en place un comité de suivi de RSE des industriels pour premièrement stabiliser la production et dans un second temps assurer la croissance de la production», a souligné François Mbongo Rafemo Bourdette.
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