Pour le compte du Gabon, le ministre de l’Industrie a récemment pris part à la conférence internationale sur les dessins et modèles industriels (DMI) ainsi qu’à la Réunion des ministres en charge de la propriété intellectuelle organisées par l’OAPI au Burkina Faso. François Mbongo Rafemo Bourdette et ses collègues ont notamment réfléchi aux moyens de mieux protéger les DMI dans les États membres de l’organisation.

Le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette. © D.R.

 

Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a accueilli samedi 26 octobre la Conférence internationale sur les dessins et modèles industriels (DMI). À l’initiative de l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (OAPI) cette rencontre à laquelle a pris part François Mbongo Rafemo Bourdette a consisté à réfléchir à de meilleures stratégies permettant de protéger efficacement les créations industrielles dans les différents États membres de l’OAPI. «Les discussions ont mis en lumière les enjeux économiques et culturels de la propriété intellectuelle, soulignant comment une meilleure protection peut améliorer la compétitivité des artisans africains sur les marchés», rapporte la Communication gouvernementale estimant que «cette conférence marque une avancée vers le renforcement des capacités en propriété intellectuelle, favorisant le développement durable et la croissance économique».

Photo de famille à l’issue des travaux. © OAPI

Au cours de ces échanges, le membre du gouvernement de transition a souligné l’importance d’une protection efficace des DMI en vue de la valorisation des produits artisanaux et la promotion de l’innovation locale. François Mbongo Rafemo Bourdette a également pris part à la Réunion des ministres en charge de la propriété intellectuelle, en marge de la Conférence. Une rencontre à l’issue de laquelle les participants ont adopté «l’Appel de Ouagadougou», présentée par Maître Thierry Patrick AKOLOZA, ministre du Commerce et de l’Industrie de la République centrafricaine et président du Conseil d’administration de l’OAPI, comme «une invite à une prise de conscience qui part du constat que les DMI ne sont pas suffisamment connus alors que tout ce qui nous entoure en relève». «Nous voulons inviter nos États respectifs à insérer la question des DMI dans leurs politiques de développement. Cela représente une niche incroyable dont l’exploitation marquera le début d’une nouvelle phase de développement en Afrique», explique-t-il.

Au cours des prochaines années, on assistera à une intensification de la promotion des dessins et modèles industriels au sein des États membres de l’OAPI. C’est, en tout cas, la principale annonce contenue dans l’Appel de Ouagadougou.

 

 
GR
 

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