Descente musclée de la Gendarmerie au ministère des Forêts
Le ministère de la Protection de l’environnement et des ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer, a été le théâtre d’une descente spectaculaire des forces de l’ordre et de sécurité, avec à la clé un directeur menotté.
Le ministère de la Protection de l’environnement et des ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer navigue en eaux troubles depuis quelques semaines. Un tumulte né de l’affaire du trafic illégal du kézavingo. Le 19 octobre dernier, trois trafiquants de cette essence forestière rare avaient déjà été interpellés. De fil en aiguille, plusieurs personnalités de l’administration des Eaux et forêts ont été citées et des têtes ont récemment commencé à tomber. Des suspensions et affectations disciplinaires ont été prononcées.
Selon des sources concordantes, l’ancien responsable de ce département, actuellement conseiller politique du président de la République, Noël Nelson Messone, a été entendu à ce sujet, en fin de semaine dernière dans son bureau à la présidence de la République, par des agents de la Direction générale des recherches (DGR). Son directeur de cabinet a, lui aussi, été interpellé le week-end dernier. Ce 23 novembre, la surprise était totale au sein de ce ministère où les agents n’ont eu qu’à constater l’arrivée des forces de l’ordre. Selon les agents en poste au moment des faits, il s’agissait bien d’éléments de la DGR, «venus certainement dans le cadre la poursuite des enquêtes liées à ces vastes trafics». D’autres sources du même ministère indiquent que le directeur de cabinet interpellé en fin de semaine dernière a été ramené au ministère, menotté, et ce n’est qu’à la descente de la fourgonnette que les bracelets chromés lui ont été retirées.
Si l’on sait qu’il y a des actions judiciaires en cours pour déterminer les responsables de ces actes illégaux, il est cependant évident que ce mode opératoire a surpris plus d’un. Du coup, les témoins interrogés par Gabonreview ont refusé de s’exprimer. Visiblement, les éléments des forces de l’ordre sont entrés dans le bureau du directeur de cabinet, à la direction générale des Forêts et à la direction des Industries où ils ont procédé à des perquisitions et certainement auditionné des agents. Plusieurs autres services ont été visités, avant que le ministre et son délégué n’arrivent dare-dare. «Laisser les agents faire leur travail. Il ne faut pas faire entrave au travail des agents. Le moment opportun vous en serez informés», a répondu Flore Mistoul (ministre de la Protection de l’environnement) interrogée sur la présence de la force publique. «Une fois les choses rentrées dans l’ordre, vous aurez un communiqué officiel», a lancé, pour sa part, Crépin Magloire Andrew Gwodock (ministre délégué).
Dans la cour du ministère des Forêts, l’on distinguait des motards et leurs engins, des agents postés devant l’entrée principale, un véhicule pouvant aider à transporter des hommes et surtout un homme en civil, tenant une kalachnikov.
A l’issue du dernier Conseil des ministres, le ministre en charge de la Forêt avait reçu des instructions pour tout mettre en œuvre afin de débusquer et sanctionner les coupables de ces trafics et exploitations illégales des ressources forestières. L’objectif étant de faire respecter la législation sur les infractions à la loi forestière. C’est dans ce sens que des personnes telles que Jean-Marie Minko-mi-Obame, directeur provincial des Eaux et Forêts par intérim de l’Ogooué-Ivindo, a été suspendu de ses fonctions, le temps pour lui d’en finir avec les démêlés judiciaires. Landry Joseph Nkéyi Rébonguinaud, directeur provincial pour le Woleu-Ntem, en poste depuis plusieurs années, a également été suspendu comme plusieurs autres personnes citées dans cette affaire.
Tous ces problèmes sont liés à la délivrance des autorisations de récupération du bois abandonné. «Il y a eu falsification de ce document, ce qui donné lieu à ces trafics», a déclaré un agent, qui explique que «le mal dépasse le seul ministère des Eaux et forêts».
0 Commentaires
Felicitation aux nouveaux ministres des eaux et forets pour le nottoyage qu’ils operent actuellement au sein de ce departement ministeriel. Cela devrait servir d’exemple pour d’autres ministere ou la corruption regne en maitre.
Que du menu fretin, cette descente ! Y à bien plus… Commencez par le palais du bord de mer, vous y trouverez toute une bande de délinquants et criminels financiers.
Oui, bcp d’escrocs financiers. Affaire BR SARL, qui est derrière?
Pour la lutte contre la corruption, faut aussi s’attaquer au Palais du Bord de Mer. On attend que la justice gabonaise ouvre une enquête contre Acrombessi, Seydou Kane : à l’heure actuelle c’est la justice française qui fait le boulot à la place de la justice gabonaise. Honte au Gabon !
Nous sommes tous de ce pays et savons tous ce qui se passe dans ce pays. Ce que nous voyons n’est que de la diversion et rien d’autre. Il faut arreter de traumatiser les peres et meres de familles pour rien du tout. Si l’on parle des forets du Gabon et de leur situation reelle, ceux qui envoient les militaires traumatises les autres repondrons en premiere position de ce qu’ils ont fait de « nos forets » car elles ne le sont plus depuis longtemps.
Et quelques Gabonais qui continuent a avoir les yeux fermes quand ils sont bien ouverts, ne voient toujours rien de ce qui se trame et donne des felicitations a des actions que dans d’autres pays, souleveraient des peuples. Il faut arreter de faire ca aux autres parce qu’on n’a le pouvoir. Tout pouvoir vient de Dieu, mais personne ne peut dire quand Dieu te le reprendra car quand tu vas dormir, tu ne sais pas comment tu fais pour te reveiller.
Arretons de faire souffrir les autres pour rien, car tout ceci n’est qu’une operation qui vise quelqu’un. on n’est tous de ce pays et savons comment ceux a qui Dieu a donne le pouvoir de nous diriger fonctionne.
On ne fait pas autant alors qu’on n’est qu’a l’etape des enquetes.
Quand il ya trop d’injustice cela peut entrainer des reactions que personne ne peut calculer meme pas ceux qui croient qu’ils sont a l’abri. Laissez ces peres et meres de familles en paix. La foret Gabonaise n’a pas ete vendue aujourd’hui arrete car ces petits fonctionnaires ne peuvent pas vendre notre foret, arretez !
merci pour votre sagesse. Prions pour notre pays car Dieu seul sait ou tous ces exces vont nous mener…du jamais vu dans notre histoire!
Que du spectacle pour RIEN!non mais quand Mr.Noel a senti le mauvais vent venir il est aller se réfugier au palais du bord de mer alors qu’il est en plein dans cette affaire surtout que le Directeur provincial du Woleu-ntem lui reversait un pourcentage et je pense bien qu’il a commencé a donner des noms dont lui en tête…Mme.Mistoul votre action est fort louable ne vous faites pas influencé mais de grace mené votre mission jusqu’au bout et faite la lumière dans cette affaire,les Eaux et Forêts sont en perdition depuis plusieurs années déja,et innitiez une tournée provinciale de toutes les directions et cantonnement pour savoir dans quel état travail vos agents.
Pour changer les choses , a t-on besoin de faire du spectacle. Et pour une
affaire dont l’enquête est en cours
Tout ce qui se fait actuellement est de la pure mascarade, les véritables couplables de cette affaire et de bien d’autres se trouvent à la présidence et à primature. La légion étrangère est pour sa part autement impliquée dans cette affaire.
A quand leurs arrestations. Rappellons aussi que le tribunal special qui gère cette affaire est illégal et anticonstitutionnel. Comment une institution illégale peut elle faire respecter la loi.
Nous avons affaire à un véritable état voyou.
arrêtons d’aller dans tous les sens dans nos interventions, le Ministère des eaux et forets agit dans son domaine de compétence pourquoi voulez vous qu’il agisse à la place du Tribunal ou des autres institutions il revient pour ma part de demander à chaque ministère d’emboîter le pas pour plus que jamais les choses ne se passent plus comme avant. le médiocre qui demande de laisser ces pères de famille tranquille j’espère qu’il n’en fait pas partie ou il les siens qui sont dans le viseur il faut que les choses changent
Motema, qui emboitera le pas pour débusquer et traquer les criminels financiers du palais, si tel est que chaque administration doit engager la procédure en vas clos? Et finalement, la justice doit-elle attendre que les dossiers lui soit transmis ou agir selon ses réelles missions régaliennes? C’est à vous d’arrêter de détourner l’attention des Gabonais qui s’éveillent progressivement. Les effets d’écran, nous en avons assez!!
Trêve d’esbroufe !!A quoi rime tout ce cirque ? Epsilon sinon 0 !! Les lampistes n’ont aucun pouvoir. Les coupables sont connus de tous. L’autre dans 1 lapsus révélateur a même dit qu’ils sont «légionnaires». De quoi est membre 1 légionnaire ? Vos contre-feux sont trop voyants vous tentez à coups de vaines contorsions de prouver le contraire. Gardez vos mantras ineptes pour vous « les choses doivent changer » Cogitez de façon plus soutenue sur qui les empêche de changer je suis convaincu que vous y parviendrez alors enfin hors du pouvoir seulement vous pourrez méditer sur qui est (sont) le(s) véritable(s) médiocre(s).
Ening evò za ta ezi evòc nsure [1 vieille marmite traite l’autre de noire] Proverbe Fang
Nga-bi o mpye etami,ga kinaga ni [celui qui porte des œufs /casseroles dans son sac ne s’aventure pas à danser] Proverbe Obamba
Franchement mon frère tu n’es pas assez futé, pour faire croire aux gabonais dans un français détourné qu’ils ne voient pas la grosse mascarade qui se fait sous leurs yeux. Le choix de ton camp est clair et sans nul doute.
Tout ça,c’est de la diversion,on attend la destitution d’ali le biafrais ,’est tout.tout ce spectacle que vous nous offrez est insipide ,pas du tout à notre gout.Ali est né au biafra,c’est désormais connu de tous,alors on va passer à l’étape supérieure.
Ca, c’est de la justice spectacle! Le Gabon est-il ruiné à cause de l’exploitation des Kévazingos? Que dites-vous quand la France, à deux reprises, en l’espace de trois mois, cherche à régler vos problèmes de détournement en interpellant les plus proches collaborateurs d’ALI, en l’occurrence ACROMBESSI et KANE? Ne devriez-vous pas, si vous n’aviez aucune information avant, ouvrir une information judiciaire, sur la base de ce que la France, contre eux? Ou, tout de moins, demander que vous regardiez aussi sur place ici, qu’Est-ce qu’il en est? C’est trop tard, vous n’inspirez plus confiance!
telle femme, tel mari. que du spectacle pour des résultats ,,,,….. allez y voir à la nationale 2.
Très heureux de ce nettoyage dans ces ministères où des agents se prennent pour des rois ayant la main mise sur l’ensemble du pays. Ils se font des richesses personnels sur le dos des autres gabonais et lorsqu’on leurs parle de corruption, ils disent: « Allez-y d’abord vérifier à la Présidence de la République » mais enfin, au fond vous ne voulez pas que le Gabon change. Et je vous dis à tous que: »Votre fin est arrivée ». C’est le terminus. A l’exemple du Projet Appui à la Gestion Durable des Ressources Forestières au Gabon (PAGDRFG), financé par la BAD et géré par dame NYARE ESSIMA Nathalie (conseillère au cabinet du ministre de la forêt), les gabonais ignorent de quoi il s’agit pourtant il existe depuis près de 4ans et pour les quelques uns des pauvres villageois qui s’y sont engagés, ils n’ont vu que le brouillard jusqu’en ce jour tandis que les bureaucrates amassent des fortunes aux yeux de tous grâce aux pots de vins versés par ci et par là et en fournissant des rapports bidons. (voici un exemple de cas concret et voulez-vous que cela continue?) Et sur les 6 étages de ce ministère, il y a plus de gabonais pourris que ceux qui ont gardé leur loyauté car ils ont crée un grand cercle de voleurs et pilleurs de nos richesses. Et lorsqu’un de ces voleurs est saisi, c’est le nom d’Ali Bongo qu’il cite comme étant aussi un voleur comme si c’est le Président qui l’envoyait (quelle hypocrisie pour vous mêmes). C’est juste pour ce cas qui est similaire à d’autres administrations que je fais ce commentaire. Tout en sachant que rien de leurs arrivera grâce aux stock important de liquidité de tous possèdent pour corrompre tout sur leurs passages. Mais je ne crois en rien si ce n’est qu’à Dieu pour infliger à chacun la peine de son fardeau et pour faire jaillir la véritable lumière dans ce Gabon troublé par des serpents mortels. (Le jeune-sacré).
Fouillez, fouillez encore! Vous verrez qu’il y a encore beaucoup de choses à découvrir et beaucoup de gens à envoyer à Sans Familles. Mais pourquoi faire? Fuyez le naturel et il revient au galop! A moins que tous les Gabonais prêtent serment et deviennent par la même occasion des protecteurs du patrimoine national!
arrêter de nous distraire! les autorités dudit ministre à l’époque de ses permis, sont les auteurs! maintenant on verra ce que notre cher procureur fera! merci à notre chef d’État pour l’impartialité dont il essaye de faire montre pour le moment!
Je constate seulement que toutes les personne citées actuellement dans ce dossier, sont des cadres chevronnés du PDG.
Comme quoi, c’est dans ce parti qu’on trouve tous les délinquants financiers et autres.
Tout le monde oublie que c’est un contrôle de routine qui a déclenché cette affaire. Il faut félicité le gendarme qui y a pensé car dieu l’a inspiré ce jour là. Notre administration est corrompue, ce n’est un secret pour personne. le fonctionnaire gabonais, en général, est avide d’argent et comme il sait où le prendre, il utilise les canaux à sa disposition quelque soit son niveau de responsabilité. C’est l’héritage du système PDG de ces quarante dernières années. Tous ceux qui y ont trempé sont des potentiels taulards si un audit administratif et financier de ces 25 dernières années était fait. Silence, car tous nos champions sont mouillés jusqu’aux os. Faut-il laisser le pays sombrer dans l’abîme? que non, mais quand on balaie une pièce on oublie pas de balayer tous les coins de la pièce quand on veut la rendre propre.
vous relatez 1 légende populaire et comme toute légende elle est fausse. Aucun agent aussi performant soit-il (et encore moins au Gabon actuel) ne peut de son propre chef déclencher pareille campagne (nous avons tous en mémoire notre chère procureure contredisant 1 médecin légiste sur 1 sac d’organes à Oloumi) Les agents agissent et font selon les directives, instructions et moyens qui leur sont fournis la(es) politique(s) ordonne(nt) ils exécutent. A contrario cela veut dire aussi que votre efficace agent a du souvent être refréné dans ses ardeurs par sa hiérarchie qui elle-même obéissait à vos maitres. Comme souvent pour ne pas dire toujours avec vous autres séides on tourne en rond. Quand vous abandonnez vos costumes de gourmands autistes et d’arrogants mythomanes vous voulez dans l’élan revêtir avec succès celui du paladin mais de la 25éme heure seulement. Tous ces contre-feux inutiles n’enfument plus personne. PS : bravo pour votre dernière phrase dommage que vous ne l’appliquiez jamais et par conséquent confortiez l’immunité narcissique de vos maitres ….
Wé dji dji kunga, mbissa wè lèlè wè ti : « Ngani » [tu manges de l’oseille tous les jours, et tu veux feindre de découvrir qu’elle est acide] Proverbe Aduma
Mòndi a ka fu, taba a gò dwari ndiba [au décès d’1 chien, la chèvre ne porte pas le deuil] Proverbe Punu
Félicitations à
« MON PAYS »
Ton analyse de cette affaire est tellement juste que tu sembles être l’un des rares gabonais à ne pas se laisser berner ou duper par cette grossière mascarade, commanditée par quelques illuminés tenant sous leur joug la puissance publique de notre pays. Quand l’Etat se retoune aussi violemment contre ces hauts cadres et ses fils, c’est qu’il a des éléments probants et hautement nuisible pour la société qu’il régule. Or dans cette affaire qu’avons nous:
1. Un grossier montage d’une fumeuse affaire de trafic de bois, dont les preuves de la participation de tout ce monde n’ont pas été fournies;
2. Une justice aux ordres, avide du sensationnel et attirée ostensiblement par les flux financiers ou transactionnels hypothétiques issus de cette affaire;
3. Une intruision politico-pathétique des hommes du cerail pour regler des comptes à un supposé ennemi politique;
4. Une gestion calamiteuse de la forêt pendant des décennies et dont la responsabilité est imputable a certains manitous tapis dans l’ombre au palais du bord de mer, mais contre toute attente a été ( cette gestion) adossée au pauvre novice diplomate (le parfait coupable);
5. Des pères et mères de famille ridiculisés et jetés en pâture, leur honneur souillé
6. Une population gabonaise totalement désespérée, manipulable a souhait, et prête à croire à n’importe grossière parodie de justice.
Maintenant que nous savons que les enquêtes n’ont rien révélé des trafics prétendus et que les dossiers sont vides, QU’EST CE QU’ON FAIT MAINTENANT?
Encore merci a « MON PAYS » pour sa perspicacité.