Le ministère de la Promotion des investissements, des Travaux publics, des Transports, vient de lancer un avis général de passation de marchés pour l’exécution du Programme Routier (PR2) à l’endroit des soumissionnaires intéressés.

Annonce de la seconde tranche des grands travaux routiers au Gabon - Arias Danger Aimée/Gabonreview.com

Le gouvernement gabonais a reçu de la Banque africaine de développement (BAD) un prêt d’un montant équivalent à 25,469 millions d’Euros (soit 230 millions d’Unités de Compte HITD) en vue du financement du Programme Routier phase 2 (PR2).

«L’objectif sectoriel du programme est de contribuer au désenclavement intérieur des zones de production et à l’accroissement des échanges régionaux. Les objectifs spécifiques du programme sont d’améliorer la circulation des biens et des personnes sur l’axe Libreville-Tchibanga ainsi que la liaison route/fleuve entre Port Gentil, Mandorové, Lambaréné et Ndjolé; et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de la ZIP», indique le communiqué du ministère de la Promotion des investissements, des Travaux publics.

«Le Programme comporte les composantes suivantes : Aménagement de routes et d’infrastructures connexes, amélioration de la navigabilité fluviale, études, appui institutionnel et gestion du programme», poursuit le même communiqué.

«Les marchés financés par le prêt seront passés conformément aux Règles et Procédures pour l’acquisition de Biens et Travaux, édition de mai 2008. Les consultants seront sélectionnés conformément aux Règles et Procédures pour l’utilisation des consultants, édition de mai 2008», précise le communiqué.

«L’acquisition du matériel de balisage se fera selon la procédure d’appel d’offres international (AOI). L’acquisition des travaux de routes, des quais et d’aménagements connexes se fera selon les procédures d’appel d’offres internationales (AOI). Compte tenu de la nature des travaux, il ne sera pas procédé à la pré-qualification des entreprises. Les travaux seront décomposés en trois marchés et concerneront des tronçons d’un linéaire global de 200 km environ, qui seront précisés ultérieurement», insiste le communiqué.

Selon le ministère, l’avis général de passation des marché, prévoit l’acquisition des services de consultants pour: le contrôle et la surveillance des travaux de Ndendé-Tchibanga, et la sensibilisation des populations de la ZIP ; le contrôle et la surveillance des travaux de Mouila-Ndendé, et la sensibilisation des populations de la ZIP; l’élaboration des dossiers d’appel d’offres, le contrôle et la surveillance des travaux de Port Gentil-Mandorové et des quais fluviaux, et la sensibilisation des populations de la ZIP ; l’étude de faisabilité du port fluvial de Lambaréné ; l’étude pour la restructuration du secteur routier; l’étude sur les coûts des travaux routiers au Gabon; l’assistance technique à l’Unité de gestion du programme; et l’ audit technique. Cette acquisition sera faite sur la base de listes restreintes et la méthode d’évaluation basée sur la qualité et le coût (SBQC).

Selon le document, l’acquisition des services de consultants pour l’audit des comptes du programme, se fera par consultation sur la base d’une liste restreinte et le mode de sélection sera la méthode d’évaluation au moindre coût (SMC).

«La réalisation de l’étude visant l’établissement de la situation de référence et de l’étude d’évaluation de l’impact de ce programme pour les besoins du suivi d’impact dans le cadre du suivi-évaluation sera confiée à la direction générale de statistique (DGS) du Gabon sur la base de négociations par entente directe», conclu le communiqué.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gabao.kool dit :

    Voilà encore un bon pognon qui vient de tomber dans les mains des pirates. L’histoire ici nous parle de la phase 2 du programme routier du GABON, pour un montant de € 25,469 millions, ce qui sous entend que la première phase est déjà faite.

    Malheureusement tel n’est pas le cas sur le
    terrain. La route N1 traine depuis pratiquement
    deux ans ; le pont sur le komo est brisé et bien d’autres routes issues de cette première sont inachevées. Ainsi l’on se demamde : où va l’argent du GABON ?

    Lorsqu’on essaye de comparer Libreville aux autres villes de la sous région telles que : Abidjan, Nairobi, Kampala, Dakar, Accra… seules les lames consolent. Quelle peinture pouvons nous faire à notre capitale ? L’agglomération est nulle ( zéro ),il n’y a aucune construction imposante, la Rénovation est la construction la plus haute avec 14-16 floors. Les quelques routes qu’on y trouve sont des pistes d’antilope sans connection. Tout est mélangé comme dans une boite de sardine sans plan cadastral.

    Si les logements sociaux, les hôpitaux, les universités etc, constituent le dernier souci des gens qui sont à la tête de notre CHER GABON, du fait de leur nombrilisme ou carrierisme, ne serait-il pas encourageant qu’ils puissent construire le pays pour leur propre orgueil comme le fit AB en Côte d’Ivoire ?

    En définitive, notre GABON a trop accumulé du retard. Il est désormais temps de se mettre au travail, non pas dans le chauvinisme, encore moins dans la diaconat, de l’apostolat ou de l’algorithme matériel. Mais bâtissons plutôt notre édifice avec raison et sagesse, amour et volonté .

  2. Yves dit :

    Et pourtant au Gabon il y a des Ferrari, des Rolls-Royce, des New-York Forum Africa et des courses de bateaux de formule 1… Vous trouvez que c’est pas “émergent” tout ça?

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