Un collectif d’artistes du Woleu Ntem et des ressortissants des villages concernés par le projet Olam viennent se joindre aux ONG de protection de l’environnement et au député Hizi Abiaghé Bertrand, dans la lutte contre le projet d’hévéaculture du groupe Singapourien dans leur province septentrionale.

Clip contre Olam

S’exprimant en langue fang, des artistes de la province du Woleu-Ntem ont décidé, à travers un petit clip d’animatique posté sur le site youtube.com,  de s’opposer ouvertement au projet, qu’ils qualifient de suicidaire et génocidaire, d’hévéaculture dans la province nord du Gabon, promettant de s’opposer avec la dernière énergie.

À travers ce clip lancée contre ce projet, dont la valeur du partenariat signé entre le gouvernement gabonais et le groupe Olam s’élève à 91,5 milliards de francs CFA pour le développement d’une plantation de caoutchouc et d’une usine de transformation, ces artistes dénoncent l’attribution de 50 000 hectares de forêts à la société Olam, le sort des centaines d’espèces, les conditions pénibles dans lesquelles travaillent les planteurs d’hévéa, ils disent non à la déforestation, à l’exploitation abusive de leurs terres et oui à la sauvegarde de la forêt gabonaise pour les générations futures.

La visite du Premier ministre Raymond Ndong Sima dans la province, en août dernier, destinée à convaincre les populations sur les tenants et les aboutissants de ce projet défendu par le président Ali Bongo, qui affirme qu’«il permettra d’appuyer le développement économique de la province tout en contribuant à l’amélioration de la situation socio-économique des planteurs», semble n’avoir pas été bien perçue par ces derniers qui ont choisi le canal de la musique pour s’adresser à leurs compatriotes sur ce qui est devenu un sujet de discorde majeur.

Reste à savoir s’ils disposeront aussi de la télévision d’État pour véhiculer leur message qui s’oppose frontalement aux choix présidentiels.

 
GR
 

25 Commentaires

  1. EM dit :

    Ce projet se fera.

    Au lieu de s’adresser à la communauté national pour ce projet qui concerne tout le Gabon, on s’adresse à la tribu …

    … on feind d’ignorer que ce projet à aussi par exemple un impact sur l’avénir de la Nyanga.

    Le woleu ntem n’est pas un pays à part.

  2. Gabao.kool dit :

    Ainsi le combat doit continuer, Olam ne doit pas s’accaparer de nos terres comme bon lui semble. Cette lutte de la part de ces artists du G9 contre Olam est salutaire. Aussi, il est demandé à tout le monde d’y s’inscrire, afin de désamorcer et se defaire de ce projet, qui continue de menacer notre environnement.

  3. ni lire ni écrire dit :

    génocidaire ! Ils ont peur de rien, et surtout pas du ridicule. Sans doute espère t il faire chanter Olam pour qu’ils les subventionne?

  4. Ayong dit :

    Très cher EM,

    C’est l’intention qui compte et non la tribu!

  5. ni lire ni écrire dit :

    Excellent commentaire sur youtube : « Je suis de tout coeur avec vous amis fangs, mais je ne me souviens pas avoir croisé des orang outangs (Asie) ou des dendrobates (Amrique du sud) à Bitam !! »
    Quant au génocide, en cherchant bien, je n’ai trouvé ni ottoman au sabre pointu, ni Khmer à la kalashnikov facile, ni nazi muni de Mauser. Faut arrêter les champignons !

    • Joec dit :

      Il faut comprendre le terme  »génocide » au sens indirect. En clair, un génocide indirect par l’empoisonnement des terres. C’est quand même hallucinant que vous ni lire et écrire soyez toujours entrain de défendre l’indéfendable. Un projet ne s’impose pas, surtout lorsqu’il est d’une telle envergure. Apparemment votre haine pour l’opposition gabonaise s’étant jusqu’aux populations du Woleu N’tem. Si vous ne voyez pas dans le projet Olam une surenchère doublée d’un génocide indirect, invitez donc les initiateurs de ce projet, ils planteront l’hévéa dans votre cours. Qu’en dites-vous?

  6. DiNG DONG dit :

    Ce projet ne se fera pas. On passera sur le corps des cadavres pour le réaliser. Comment croire qu’une province au potentiel agricole comme le Woleu Ntem, on y va planter de l’hévéa à large échelle pour des raisons purement mercantilisteset non Strategiques. A Franceville, région minière,on envisage une Zone économique agricole pour en faire le grenier national. or la ou le grenier est naturellement et potentiellement important on va planter un produit nocif d’Exportation en transformant les populations en simples manoeuvres agricole et non pas en entrepreneur agriocle. la supercherie est à nue.L’obstination d’Olam est l expression de la volonté des autorités à parvenir à cet objectif. Mais un direant intélligeant et averti doit écouter la voix des populations qui ne veulent pas, et pas la sirène du monnaie bproposé par ces marchands de maladie et de mort ou personne ne peut se soigner dignement.

  7. Alozack dit :

    « L’argent n’aime pas le bruit », disait Petit Papa, pas celui de l’Amour du Diable.

    Ce qui se passe autour du projet Olamo-gabaonais va à contrepied de cette maxime devenue nationale. Les 91,5 milliards de F CFA qu’Olam et l’Etat veulent investir aiment vraiment du bruit. Que cache cette obstination du Gouvernement, qui veut montrer aux populations éveillées ce qui est bon pour eux, simplement pour planter de l’hévéa?

    Notre pays étant respectueuse de la démocratie, la volonté des populations concernées doit passer avant toute chose. Elles ne sont pas seulement utiles pour les élections des personnalités politiques, elles doivent également, en démocratie économique, être sollicitées dans les choix qui concernent leur développement.

    La démarche de refus des artistes s’inscrit dans ce cadre. Olam, groupe songapourien jugé sérieuse, devrait faire sienne la maxime de Petit Papa.

  8. mop dit :

    Le Gabon pays de boiteux !!

  9. ni lire ni écrire dit :

    mais bon sang Ding Dong, une fois pour toute, qu’est ce qui t’empêche de faire toutes les plantations que tu veux au Woleu-Ntem? C’est pas la terre qui manque ! Prends ta pioche et va z y, plante du cacao, du café, des bananes, ou des betteraves et arrête d’emmerder les autres qui ont envie de planter autre chose et créent des milliers d’emplois ! Va dire a ceux qui avaient pas de travail et en ont trouvé un chez Olam qu’ils ont tort de nourrir leurs familles ! Les populations c’est qui? c’est toi? Ces 4 artistes en mal de reconnaissance? C’est les intellos de Libreville qui parlent d’un pays qu’ils ne connaissent pas? C’est les fonctionnaires de Bitam qui travaillent 4 heures par jour et font chier ceux qui essaient de gagner leur croute? Ou c’est les centaines de personnes des villages qui ont d’abord été entendues pendant les consultations, qui ont demandé et obtenu des mesures sociales pour leur communauté, dont certains ont été embauchés chez Olam, et dont les autres profitent des retombées indirectes?
    Et puis tant que tu y es, descends à Mintzic expliquer aux employés de SIAT qu’ils ont tort de travailler dans les mêmes champs d’hévéa.

    • Le Vrai Makaya dit :

      Lorsqu’on ne comprend pas un problème, on abandonne. ni lire ni écrire,ça te va bien par ton raisonnement. Je voulais te vouvoyer, mais je vois que c’est inutile. Il faut que tu comprenne quelque chose:
      1 ) la population du woleu-ntem n’est pas contre Olam. Cela veut dire qu’en dehors de la culture de l’hévéa, Olam pouvait faire soit le cacao, le café, de la banane, du manioc et j’en passe. Pour autant d’hectares (50 000 ha, si tu ne le savait pas)rien que du caoutchouc alors que cette province en compte déjà avec SIAT. Tu trouve ça normal?
      2) l’écosystème. Avec cette deuxième représentation ( car il y a déjà SIAT), l’environnement va prendre un coût. De quoi va vivre le villageois lorsqu’on ne lui laisse que 5km de forêt, sachant que ce dernier vit de pêche, de chasse et de culture sur brûlis. N’est pas l’intention des autorités actuelles d’affamer cette partie de la population gabonaise?
      Vois-tu, il y a bien d’autres raisons qui font que ce projet n’est pas salutaire pour cette partie du Gabon. Que fait-on de la forêt des abeilles où il n’y a pas de villages?

      Donc arrête de raconter les histoires!

  10. Encore eux dit :

    Je suis en total soutien avec ces artistes du Woleun Ntem, car ce projet est un désastre tant environnemental et humaine.

    l’implantation et la production à grande échelle de l’hévéa au Woleu Ntem entraînera une mort certaine de l’agriculture dans la province, car les terres ne seront plus productives en raison de sa sur utilisation et des effets néfastes comme la lave de l’hévéa qui amoindrira les sols et empêchera toute récupération des terres pour des besoins agricoles!

  11. nkouakong dit :

    Ali et ses obligés ont déclaré la guerre au Woleu-Ntem.

    Nous ne serons pas inertes !

  12. Infos juste dit :

    Ce projet se fera. Lorsqu’on dit que leur stratégie est tribaliste, on a pas besoin d’être docteur en politique pour le comprendre. La majeur partie de leurs mouvements commencent toujours par des zones à majorité FANG (cocotier, Bitam…), aussi bien pour leur fameuse conférence qu’ils ne comprennent pas qu’elle n’aura pas lieu, que le projet d’hévéa qui se fera.
    Ce n’est pas la première fois que l’on plante de l’Hévéa au Gabon, mais ça n’a jamais fait de bruit et on n’a jamais parlé de destruction de l’environnement. On veut cher frère vous faire croire que c’est pour appauvrir, vos sols et s’en accaparer, alors qu’il n’en ait RIEN! Faites attention, on ne suit pas quelqu’un pour le suivre comme des moutons parce qu’il est de notre ethnie et prétend défendre nos intérêts avec des termes alarmistes (suicidaire, génocidaire pour faire croire que c’est orienté vers un groupe pour susciter la révolte), alors qu’il défend les siens. Dieu ne nous a pas donné le droit de faire de notre intelligence, ce que nous somme en train de faire…que celui qui a des oreilles entende!!

    • Encore eux dit :

      @ Infos juste,

      Je doute que vous êtes un scientifique, alors vous n’avez aucune preuve que ce projet d’implantation d’Hévéa n’entraînera pas un désastre environnemental et humain!

      J’ai étudié ce genre de problématique, et dans 80% des cas, les faits sont prouvés!! c’est un désastre écologique!! je vous conseille d’aller visiter la forêt d’Amazonie en Amérique du Sud et plus précisément au Brésil, dont les industrielles ont fait de cette zone une machine à production de tout genre de produits, et privés les peuples autochtones amérindiens de leur subsistance, la terre et leur forêt. Après cela (cette visite), revenez me voir et on en rediscutera!

      Ou sinon, Informez vous!!

  13. scho dit :

    @EM
    arrêtes de voir le tribalisme partout. la communication de proximité s’est toujours avérée efficace. comment voudrais-tu que l’on parle aux vieillards fangs en punu et les vieillards punus en fang?
    toi aussi, réfléchissons un peu!

  14. Ze-Medang Mong ye Engong dit :

    Laissez-nous avancer!!!! Laissez-nous reculer!!! Un pas en avant!!! Trois pas en arriere!!! Vive le petit livre vert!

  15. Gabao.kool dit :

    L’héveaculture de Mintzic et Bitam, avec des plantations bien plus petites (15 000 ha et 25 000 ha ) par rapport au projet d’Olam qui vise à déforester ( 50 000 ha ), ont déjà des éffets néfastes dans ces localités, tant bien sur le plan environnemental qu’économique.

    On note sur l’environnement qu’il y’a une disparition de la faune qui sert de nouriture aux ruraux dans ces régions. Ces animaux se sont éloignés des lieux à cause de la déforestation et du grand bruit des engins, ce qui rend la chasse inaffective, et dont la rareté de viande. Aussi, l’eau de certaines rivières devient aussi puante à cause des fuites de la sève de l’hévéa qui peut sentir jusqu’aux km. Il y’a bien d’autre problèmes qui sont purement écologiques et scientiques qu’il faut retenir. Sans poutant oublier la négativité de la plante elle-même qui se montre imposante et absorbe la quasi-totalité d’eaux des regions où elle se trouve plantée, sans compter l’emploi des produits chimiques, qui dégrade et tue l’environnement.

    Cependant, tout bon projet doit avoir un impact socioéconomique positif. Malheureusement, avec les cultures d’hévéa de Bitam et de Mintzic tel ne fût pas le cas. Les villageois furent utilisés comme des tâcherons avec des remunérations insignifiantes et approximatives. Ils étaient assignés aux travaux de désherbage comme au temps des plantations de cotton dans le Mississipi et la Louisiane à l’époque de l’esclavage au USA. En fait, ses soi-disant emplois inanes n’interviennent que dans la phase s’inscrivant dans l’aménagement de ces plantations, ce qui entraine à long terme, des situations dévastatrices et d’exploitation abusives des bas-peuples sur leur territoir, se soldant par le banditisme, l’exode rural,etc…de la part de ses tâcherons lorsqu’ils sont finalement limogés, car n’étant plus importants pour les tenants et les aboutissants de ces projets, qui n’ont d’idées que leurs dividendes.

    L’esclavagisme, les travaux forcés ne font plus certainement la fièreté du 21e siecle. Encore moins, le Woleu- Ntem et le Gabon tout entier ne seront sous le joug d’Ali Bongo et sa bande de mercantiles Singapouriens qui ne cachent plus leur souhait de plagier tous les privilèges que regorge nos terres dont nous avons la possibilité d’user pour sortir le pays de son état grabataire en produits alimentaires. Le Woleu-Ntem et la Nyanga sont nos principaux greniers, et doivents’inscrire au développement des cultures vivrières et produits halieutiques pour le bien de l’Etat dans sa politique générationnelle.

    Notons que la géo-stratégique est une science dont les despotes y font recours pour mieux régner, il leur est signalé de rendre inexorablement indecentes les zones qui confectionnent leur opposition, autrement dit, les regions ayant une certaine autarcie de principes, de valeurs, de production, […] et dont les habitants parviennent à voler de leurs propres ailes.

    Omar Bongo étant le prémier à le constater, il initia ces projets d’hévéaculture dans le but de tuer le rayonnement agricole du Woleu- Ntem pour rendre ces peuples dépendants, afin de mieux les controler. Son fils adoptif, Ali Bongo doit aussi passer par là, sinon faire le pire s’il veut régner, seulement, il semble que ce temps est
    revolu. PAS D’HÉVÉACULTURE AU GABON !!!

  16. Gabao.kool dit :

    Poste 17
    Lire plutôt ( dont REGORGENT nos terres…)

  17. Elvis NTOKO dit :

    il est de notoriété publique que l’homme du nord est très attaché à sa terre et c’est ce qui fait sa force, pour le détruire pourquoi ne pas le déraciner une bonne fois pour toute en le coupant de sa terre et ainsi il n’aura plus aucun socle……..

  18. DiNG DONG dit :

    @ ni lire ni écrire

    Doc vous vous sentez emmerdé lorsqu’on s’oppose à ce projet. bien cel traduit bien votre intention de vouloir passer en force. je te le répète. vous devez vivre à Libreville, moi je suis sur place. si vous savez ce que c’est que vivre de la chasse, si vous savez quelle sont les terres des mes ailleuls. 9 Elik be tare). si vous savez avec l’experience avec SIAT Gabon les effets nocif de l’Hévéa. manipuler ce produits à mains nue sans masque pdt un temps vous rtrouvez avec les maladie cardiovalusculaire, paracequ’intoxiqué. avec des mains brulées, avec des salaire de 70.000frs. si vous pensez que reproduire à l’infini une telle expérience comme celle là ici ou vous ne vivez pas est bien. Alors cela n’engage que vous. Mais nous ici on dit Niet à l’hévéa. Olam peut venir planter les Bannaes à ‘l’infini, sans problème, les ananas les oignons, le cacao, ici sans pbs. MAIS L »HEVEA, JE VOUS DIT ILS PASSERONT SUR NOS CADAVRES puisqu’ils veulent écouter personne. on leur parlera le langue de MVOU MVOUK NTAGAN. le language du muet qui ne s’exprime qu’une seule fois. suivez mon regard……….

  19. Moussa Bakayoko dit :

    OLAM cette société indienne qui a des pulsions démesurée veut tout prendre, tout exploiter… à n’importe quel prix.
    Je le dit en connaissance de cause, j’ai fait toutes mes études supérieures en inde et je peux vous affirmer que ces gens là n’ont aucune considération pour les noirs, aucune! si ce n’est que pour des intérêts. et figurez vous que même le peu qu’ils nous concèdent c’est avec regret, les libanais sont mieux. wait and see, vous me donnerez raison.

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