Pour éviter une nouvelle paralysie des enseignements dans les établissements scolaires du pays en raison de la pandémie de coronavirus et dans le but de mettre en place un dépistage plus rapide de la maladie chez les plus jeunes, la présidente du Sénat conseille au gouvernement de préconiser en priorité les tests salivaires pour les élèves dans toutes les écoles du pays.

Lucie Milebou Aubusson épse Mboussou, le 1er mars 2021, à Libreville. © D.R.

 

Au palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat, la virulence de la seconde vague de la pandémie de coronavirus qui sévit au Gabon depuis fin décembre 2020 inquiète les élus. La patronne de l’institution, Lucie Milebou Aubusson épse Mboussou, s’est particulièrement montrée préoccupée par la menace d’une nouvelle suspension des enseignements dans les établissements scolaires du Grand Libreville et de l’intérieur du pays. Lundi 1er mars à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire de la 5e législature, elle a proposé à la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, de préconiser en priorité les tests salivaires pour les apprenants.

La présidente du Sénat qui a sollicité une réflexion sur le sujet avec le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), estime en effet que, contrairement aux tests PCR (introduction d’une tige de coton de 15 cm dans la narine), les tests salivaires seraient «plus faciles d’utilisation», surtout dans les écoles.

Pour Lucie Milebou Aubusson épse Mboussou, cette méthode de dépistage chez les plus jeunes «permettrait d’isoler assez tôt des élèves porteurs de virus, et le cas échéant, de mettre en quarantaine des salles de classes à la place de tout un établissement».

Jusque-là, le gouvernement a toujours misé sur les tests PCR pour dépister le Covid-19. En janvier dernier, les autorités avaient annoncé l’option supplémentaire du test antigénique pour «toutes les personnes qui consultent et qui présentent une fièvre, une toux, un mal de gorge et des douleurs articulaires». Si les résultats de ce dernier test sont accessibles au bout de 15 à 30 minutes, les deux méthodes de dépistage nécessitent un prélèvement naso-pharyngé.

 
GR
 

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