Grâce à un programme de bourses initié par l’ANAC et l’ANBG, 116 jeunes gabonais ont quitté le pays pour se former aux métiers de l’aviation en Éthiopie. Un premier pas vers la constitution d’une expertise nationale et le renforcement de la souveraineté dans ce secteur stratégique.

Les premiers étudiants gabonais au départ de Libreville, le 31 octobre 2024. © D.R.

 

L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) ont lancé un programme de bourses pour former des jeunes gabonais aux métiers de l’aviation. Le 31 octobre dernier, le premier groupe de 116 étudiants a ainsi quitté le Gabon pour suivre des formations à l’Académie d’aviation d’Ethiopian Airlines.

«C’est avec une immense fierté que je salue le départ du premier contingent de 116 jeunes Gabonais, bénéficiaires des bourses de l’Agence nationale de l’aviation civile et de l’agence nationale des Bourses et stages. Ils s’envolent vers l’Ethiopian Airlines Aviation Academy pour se former aux métiers de l’aviation. Cet événement est un pas important pour bâtir une expertise gabonaise forte et renforcer notre souveraineté», a déclaré Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la Transition sur sa page Facebook.

Ce programme inclut des formations de pilote, membre d’équipage, technicien et ingénieur en maintenance aéronautique. Il vise à renforcer les compétences locales et à offrir des perspectives d’emploi dans un secteur en plein essor. En tout, 330 étudiants gabonais bénéficieront de cette formation, avec un second contingent de 70 étudiants à venir.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Henri BERRE dit :

    C’est une bonne chose.
    Ethiopian Airlines est une référence mondiale.
    l’on dit chez nous qu’il n’y a que les bonnes choses que l’on copie.
    nous osons croire que ceux-là qui vont vers Addis-Abéba ont été sélectionnés en fonction de leurs cursus et aptitudes et non affaire de fils, neveux, amis et autres.. sinon c’est la perte totale en temps, en respectabilité mais en charges vis à vis du budget de l’État gabonais.
    Nous osons croire aussi que ces étudiants aient été briefés sur le comment se comporter là-Bas car nos enfants ont une très mauvaise réputation à l’étranger. les métiers de l’aérien sont de détails importants à retenir, d’une sacrée précision. C’est la vie de milliers d’humains dans leurs mains.
    Que la providence et nos ancêtres nous assistent.

    • ada dit :

      vous avez tout dis dans votre commentaire. l’école au Gabon a commencé à perdre sérieusement sa vitesse de croisière dans les années 2000 , à partir de 2009 c’était la mort jusque aujourd’hui ça ne vas pas toujours. J’ai suivi un reportage au journal des enfants des lycées à LBV dans des séries scientifiques sans profs de math de physique depuis deux , trois ans. Si à LBV il n’ y a pas de prof imaginer l’intérieur du pays. Alors ceux qui partent à Addis-Abéba j’espère qu’ils ne partent avec cet handicape

  2. zozo dit :

    Il faut faire la mm chose pour la médecine et d’autres disciplines. Former des contingents par grappes.

Poster un commentaire