Ca chauffe dans le secteur des BTP où les structures liguées au sein de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME), fustigent le refus des grandes sociétés d’accorder 30% de la sous-traitance aux PME/PMI locales, conformément aux instructions du gouvernement.

Gabonreview.com - PME sous traitante du BTP - © gabon.economie.com

Tel pourrait se résumer la conférence de presse tenue le 19 juillet à Libreville par cette organisation. «Certains majors du BTP persistent à refuser les marchés de la sous-traitance aux entrepreneurs gabonais. Pourtant, nos revendications se fondent sur le nouveau Code des marchés publics, adopté lors du conseil des ministres du 14 juin 2012, au cours duquel le gouvernement avait insisté sur l’octroi de 30% des marchés de la sous-traitance aux entrepreneurs nationaux», a expliqué Jean-Claude Mwane Bulingui Bu-Mombu, porte-parole de la CGPME, relayé par le quotidien gabonais L’union.

Ce dernier a notamment pointé du doigt les sociétés Colas Gabon, Ericsson et Sobea, qui s’étaient engagés à réserver cette fraction (30 %) de la sous-traitance aux PME gabonaises. Par ailleurs, explique L’union, pour avoir tenté de remettre au goût du jour cette question, en rencontrant le directeur général de Colas Gabon, Emmanuel Zué Eyené, président de la CGPME et trois membres de son bureau ont été interpellés par les agents des Forces de police d’intervention (Fopi).

«Nous tenons à remercier les policiers en poste dans les commissariats de Nkembo et du 5e arrondissement pour leur bienveillance, après notre interpellation, suite à la manifestation de mécontentement des entrepreneurs de notre confédération devant le siège de Colas Gabon. C’est aussi l’occasion de dénoncer la brutalité qui a caractérisé les éléments de la Fopi», a déploré Jean-Claude Mwane Bulingui Bu-Mombu, qui a réaffirmé la volonté de la CGPME de briser «l’apartheid économique où les nationaux sont exclus de la sous-traitance».

Comment comprendre que ces grands groupes ne puissent se plier à une décision du gouvernement, alors qu’elles se sont formellement engagées à s’y contraindre ? Sont-elles à ce point surpuissantes au point de bafouer la loi au vu et su de tout le monde, sans que personne n’y trouve à redire ? Cette situation semble surtout traduire l’incapacité du gouvernement à mettre en place un véritable tissu économique tiré par les PME locales.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. raphael dit :

    Quand on paele de BTP souvent on se referre à les routes ou des engins lourdes sont requis. Pas tous les PMI ont des moyen performants et la plus part est d’occasion de huitiéme passage donc à la fin de leur vie de travail et souvent demandent de la maintenance lourde.
    Pourquoi le BTP ne s’engage pas à mettre en pied le programme des logements? C’est vrai qu’il y a besoin d’engins pour le lotissement mais aprés pour eriger les maisons il ne faut pas des capitaux tels que pour les engins de mouvement de terrre.
    Dans cette perspective il est soutenible que les entrepreneur dionnent à plusieures PMI des partie de boulot.
    Cherchez de demarrer un programme de logement avec le support du Ministére des PMI et le controle des activitè.
    J’ai parlè avec un des promoteurs qui m’a confirmè qu’il est à mesure de nous fournir à ses frais tout ce qu’il faut pour executer le travaux en deduisant petit à petit de chaque facture le miontant des utils.
    Il est une bonne idée de collaboration entre promoteur et soustraitant.
    Combien de PMI de 5 voir 15 ouvriers pensez vous qui peuvent etre mises en place pour le programme de 5.000 maisons par an?
    Selon moi pas moins de 500 ce qui veut dire entre 2.500 et 7.500 nouveaux emplois. Reflechissez et allons-y.

  2. Lalelâh dit :

    Ok pour la diversification des activités et il faut effectivement y aller. A mon avis même en faisant cela le problème reste entier. En lançant ce programme de logement social, je crains que ce soit toujours des entreprises seniors qui raflent la mise. A propos,disposons-nous d’une gabonaise senior? – Pour être senior, 2 voies possible, les banques et les marchés. problème, les banques ne suivent pas (pas d’emprunt) et les marchés sont confiés aux entreprises seniors existantes et sont pour la quasi tottalité, des entreprises étrangères employant majoritairement des étrangers enfin… ainsi va le pays quoi. Devant cette situation, il faut agir car il semble que les outils d’appui (fonds de garantie) mise en place par l’Etat sont inopérant du coup, les PME-PMI se créées et se meurent dans cet environnement. Oui, il faut la préférence nationale (dire cela ne veut pas dire ne pas aimer l’étranger) pour l’attribution des marchés publics,etc…

  3. maroundou200 dit :

    La conclusion de cet article est claire. comment faire avec ces récalcitrants ? « Coupons leurs les pieds » et on verra où ils iront comme ça, en bafouant les lois gouvernementales au vu et au su de tout le monde. (même le gouvernement ne dit rien à cet effet) c gravissime. ces grands groupes font couler des entreprises tous les jours.

  4. François Xavier dit :

    Bbjr à vous et merci de me recevoir . Au Gabon on parle des projets qui sont en idée ét dans le rêve de nos gouvernants . Quant le CPG déclare avant d’être FEG qu’ils détiennent 80% de l’économie du Gabon et ce pays le chômage frappe de partout . Allez y comprendre . Le comportement de nos dirigeants laissent à croire qu’ îls peuvent résoudre le problème . Ou sont les 5000 logements , l’aéroport , les universités et j’en passe . Les PME locales sont combattue par les administrés car ils sont les propriétaires de bon nombre des PME et encourage aux arrivants aussi de nous combatre . La dette des PME locales est une initiation du système faut pas que le gabonais fasse quelque chose , voilà pourquoi le reseau de faciliter à la misère est imposé . Mais un jour DIEU parlera pour nous .

  5. NGUEMA ONIANE Francois Xavier dit :

    Au Gabon il n’y’ a plus d’appartheid mais le vol à grande échelle. La FEG revient avec les mêmes bêtises et comportements de la CPG la c’est très grave . Il parle au nom de qui ? Pas au nom de la CGPME nous n’avons pas interlocuteur Monsieur Henry Claude OYIMA . Nous sommes déjà responsables et pouvons nous défendre cars au saint de nos structure nous possédons des Lideurs dignes et sommes fiers d’eux . Il faut qu’il arrête comme si il est le messi , son jeu c’est de détruire notre CGPME pour des raisons simples :’il n’y a pas d’ expatriers . Que la Direction des PME laisse la CGPME tranquille. Nous ne sommes les chiens de compagnie. Si la Direction des PME ne sait pas leur rôle rester tranquille et manger votre salaire .

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