Démesure et infrastructures en Afrique de l’Est
Le Kenya vient de lancer le démarrage des travaux de construction du plus grand projet d’infrastructure jamais réalisé en Afrique de l’Est, d’une valeur de $ 24,5 milliards.
L’Afrique de l’Est accueillera d’ici les 30 prochaines années, par l’entremise du Kenya, un ensemble de projets uniques par leur démesure, dont l’objectif est de permettre de désengorger le port kenyan de Mombasa et de donner un accès à la mer à l’Ethiopie, au Soudan du Sud ainsi qu’à plusieurs régions enclavées du Kenya. Le projet de construction comprend la construction d’un port de 32 postes d’accostages dans la baie de Manda, la construction d’autoroutes et de lignes de chemin de fer ainsi que la construction d’aéroports dans les villes de Lamu, Isiolo, et Lake Turkana. Il prévoit également la construction de stations balnéaires dans les villes concernées, la construction d’une raffinerie à Lamu et la construction d’oléoducs.
La construction de ces infrastructures devrait être achevée d’ici 30 ans et pourrait permettre d’accélérer la croissance économique du Kenya.
Lors du lancement des travaux, le président kényan, Mwaï Kibaki, entouré du président sud-soudanais, Salva Kiir et du Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a déclaré «Je n’ai aucun doute que ce jour restera dans l’histoire comme un moment décisif, l’un de ceux où nous faisons un pas-de-géant pour permettre à nos peuples de profiter des nombreuses opportunités socio-économiques qui sont devant nous.»
Toutefois, les populations riveraines de Lamu ne partagent pas les mêmes joies que les autorités du pays. Pour leur part, ils craignent des impacts négatifs sur leur environnement : pollution, appropriation des terres et autres nuisances.
Selon des sources proches du dossier, le coût du projet portuaire, ferroviaire et pétrolier est estimé à 24,5 milliards $ soit (18 milliards d’euros et un chiffre imprononçable en CFA) et son financement pourrait être assuré par un consortium regroupant les pays concernés (Kenya, Éthiopie, Sud Soudan). La Chine, et certaines institutions financières, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) sont également partenaires.
2 Commentaires
Pfiou! sa voit grand…
Voici le genre de vision qui conduit directement vers l’emergenece. avec des hommes qui reflechissent comme ça se doit.on les appelle des Grands Hommes comme Mao en chine, Washinton au Usa etc,
Mais chez nous au Gabon, votre fameuse emergence, pilotée par des etrangers à la presidence, quel est cahier de charge de sa materialisation. A mis parcours comment va ton mesurer la femeuse emergence du gabon. par la zone economique d’Nkok je suppose, un projet mort-né faute de réel etudes de realisation et aux financementx douteux.
bien des choses.