Décès d’une enseignante précarisée : Maganga Moussavou appelle à «changer le système»

À la suite du décès dimanche 13 février d’une enseignante de philosophie affectée à Mimongo et privée de son salaire pendant plus d’une année, l’ancien vice-président de la République appelle ce lundi à changer un système de rémunération des jeunes enseignants qu’il juge «archaïque [et] inopérant».

Privée de salaire 14 mois durant, Daniella Angue exerçait-elle en tant qu’enseignante stagiaire? © Gabonreview/montage
Selon des témoignages concordants, Daniella Angue, une enseignante de philosophie affectée en 2020 à Mimongo, chef-lieu du département de l’Ogoulou, dans la province de la Ngounié est décédée dimanche des suites d’une maladie qu’elle aurait été incapable de se faire soigner faute de moyens financiers. La jeune enseignante sortie de l’ENS aurait en effet exercé plus d’une année durant sans salaire.
Originaire de la province, Pierre-Claver Maganga Moussavou n’a pas caché sa tristesse, mais également sa colère devant ce décès dont il est convaincu qu’il aurait pu être évité si le système actuel lié à la rémunération des nouveaux enseignants n’était pas «archaïque» et «inopérant». «Il faut le changer», appelle-t-il ce lundi 14 février sur sa page Facebook.
«L’affectation des postes budgétaires à chaque structure, selon les besoins exprimés à l’occasion de la carte scolaire, éviterait de rencontrer de jeunes enseignants sans rémunération des années durant. On est affecté à un poste et la rémunération qui s’y rattache est prise en compte par le Trésor public dans la circonscription d’exercice», propose l’ancien vice-président de la République.

6 Commentaires
« Sur sa page Facebook » C’est quoi ce pays ? Le Ministre doit répondre devant les députés. Tous les budgets sont détournés, personne n’est responsable. Notre sœur était motivée. Vous êtes tous maudits.
Si l’abnégation était une femme, elle serait assurément cette jeune dame. Puisse-t-elle reposer en paix.
Pendant ce temps, le gouvernement veut recruter de nouveaux enseignants expatriés. Quelle tristesse ? La colère de Dieu va bientôt tomber dans cette nation avec autant de méchanceté.
Un pays de mer…. Il faut éviterque des cancres arrivent au sommet du pays. Une fois qu’ils y sont c’est terminé. Il faut des bulldozers pour les y déloger. De petites gens gèrent le pays, elles finissent toujours par se perdre dans l’incapacité et l’arrogance.
Moins de 2 millions d’habitants on est incapables de gérer. Imaginez un instant le Gabon avec 10 millions ou 25 millions comme le Cameroun voisin. Ce serait pire que l’Afghanistan. Les cancres, et les bandits sans compétences avérées ne doivent jamais être propulsés à la tête des Etats. Le Gabon en fait les frais aujourd’hui, les véritables responsables de ces déboires, de plus en plus récurrents, sont les moutons du PDG qu’on retrouve majoritairement dans les 2 chambres du parlement. Le PDG étant devenu une secte dans laquelle toutes les bêtises sont approuvées par tous.
On est pas sortis de l’auberge.
Lavue Lavue comme j’aime tes postes tu as tout dit oui c’est le résultat quand dans un pays on place des médiocres au commande de l’état avec moins d’un d’un million d’habitants la population d’une commune d’Abidjan avec autant de richesses maintenant ils nous parlent de 2023 pour perpétuer leur médiocrité. Vivement que y’à pas un soldat pour mettre interme à ce cauchemar
La mort d’un Professeur c’est déjà TROP.Je vous dis les noms de responsables de ce DRAME.Daouda MOUGUYAMA cet incapable minis-trait de cette emergence avéceuse et incompetant qui ne s’assure pas des conditions de VIE et de BIEN-ETRE des agents publics de son departement au portefeuile vide des synergies de nature a proteger ceux dont le mitier est d’eduquer et instruire le peuplement de ce regroupement humain dit GABON. Daouda demissione.