Décès du pape François : le Gabon met ses drapeaux en berne en signe de deuil national

Sur instruction de Brice Clotaire Oligui Nguema, le gouvernement a, le 22 avril, annoncé qu’à la suite de la mort du pape François, les drapeaux seront en berne du vendredi 25 au dimanche 27 avril. À l’annonce de ce décès, le chef de l’Etat gabonais avait exprimé sa profonde tristesse.

La dépouille du pape François à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre du Vatican, le 23 avril 2025. © Reuters
Par décision présidentielle relayée par le porte-parole du gouvernement gabonais, les drapeaux seront mis en berne sur l’ensemble du territoire national du vendredi 25 avril à 18h au dimanche 27 avril à 18h en hommage au pape François. Décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans, le souverain pontife s’est éteint au Vatican, un jour après une ultime apparition publique depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre. Si ce départ marque la fin d’un pontificat profondément engagé en faveur de la paix, du dialogue interreligieux et de la justice sociale, dans une déclaration diffusée sur ses réseaux sociaux, Brice Cltaire Oligui Nguema a tenu à saluer la mémoire du pape François.
«C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Sa Sainteté le pape François. J’adresse mes sincères condoléances à l’ensemble de la communauté catholique du Gabon et d’ailleurs. Son message de foi, de paix et d’humilité restera une source d’inspiration pour l’humanité tout entière», a-t-il posté. Pour beaucoup, le geste symbolique de deuil national illustre la reconnaissance du Gabon à l’égard de l’action spirituelle et humaniste du pape. Le pays, où la religion catholique occupe une place importante dans la société, rejoint ainsi de nombreuses nations dans cet hommage planétaire à une figure ayant marqué l’histoire contemporaine de l’Église.

1 Commentaire
Bien triste que le Gabon n’ai jamais eu la même révérence à l’égard des Grands Maitres traditionnels tels que Motamba ou Makapa… les « papes » traditionnels gabonais. Pas même un deuil d’une journée… pas même un hommage public des autorités… rien. On comprend alors clairement que l’état s’est écarté de la laïcité et a choisi son affiliation spirituelle malgré le poids de l’histoire et la volonté croissante de réappropriation culturelle de la jeunesse gabonaise. En tout cas…. La route est longue oh !