La première phase du 22e concours d’agrégation du CAMES a démarré le 12 octobre 2024 par visioconférence. Les enseignants-chercheurs candidats au titre de maître de conférences agrégé présentent leurs travaux devant un jury international. Ceux qui réussiront cette étape poursuivront l’épreuve en présentiel à Conakry, du 4 au 15 novembre.

Les 16 candidats en lice pour le 22e concours d’agrégation CAMES, le 10 octobre 2024 à Libreville. © D.R.

 

Le concours d’agrégation du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) 2024 pour l’évaluation des enseignants-chercheurs candidats au grade de maître de conférences agrégé a débuté le 12 octobre à l’Université des sciences de la santé (USS) par visioconférence. Lors de cette première phase, dite «phase de titres et travaux», chaque candidat doit défendre ses recherches devant un jury et répondre à des questions pour clarifier sa présentation. Une fois cet exercice terminé, les membres du jury se retirent pour délibérer.

Le Pr Jacques François Mavoungou, observateur représentant du CAMES au Gabon, a expliqué que «les candidats qui auront réussi cette épreuve vont poursuivre l’examen au niveau de Conakry et ça se fera cette fois-ci en présentiel». Il a précisé que cette première phase se déroule de manière identique dans tous les pays membres du CAMES, avec les mêmes outils technologiques, marquant ainsi «une migration progressive vers le numérique».

Le Pr Simon J. Ategbo, président du jury, a pour sa part souligné l’importance de cette étape : «Dans quelques minutes, je vais rentrer dans la salle virtuelle des membres du jury avec des collègues de Cotonou, Abidjan, Yaoundé et de Lomé qui vont suivre en même temps que moi la prestation de pédiatrie». À l’issue de la présentation et de la session de questions, «la salle va se déconnecter et les membres du jury vont délibérer». Il a insisté sur le caractère rigoureux de cette épreuve, qui repose sur «des grilles déjà préétablies».

Parmi les candidats, Mylène Mimbila, une Gabonaise spécialisée en pédiatrie-génétique médicale, a eu 15 minutes pour défendre ses travaux. Elle a présenté son parcours académique ainsi que ses recherches sur les «maladies infectieuses chez l’enfant», les «maladies cardiovasculaires» et les «comportements à risque chez l’adolescent».

La deuxième phase, qui se tiendra en présentiel, est prévue à Conakry du 4 au 15 novembre 2024.

 
GR
 

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