Les inscriptions et l’établissement des cartes d’étudiants se poursuivent à l’Université Omar Bongo (UOB), mais les cours n’ont pas encore débuté. Pour leur démarrage, les enseignants-chercheurs membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) et de la Force de réflexion et d’action pour l’enseignement supérieur (Frapes) ont posé leurs conditions.

Président du Snec UOB, le Pr Mike Moukala Ndoumou (à droite). © D.R.

 

Pour les enseignants-chercheurs membres du Snec-UOB et de la Force de réflexion et d’action pour l’enseignement supérieur (Frapes), le début des cours pour l’année académique 2018-2019 à l’UOB est conditionné par deux préalables sans lesquels «aucune activité pédagogique n’est susceptible de démarrer». Les universitaires syndiqués l’ont clairement indiqué lors d’une sortie, le 8 janvier 2018, du leader du Snec-UOB, le Pr Mike Moukala Ndoumou. Au titre des deux conditions il y a le paiement intégral de leurs prestations et la tenue d’un deuxième Conseil d’administration.

Selon Mike Moukala Ndoumou, la tenue d’un deuxième Conseil d’administration aurait permis d’évaluer la gestion de l’année académique précédente en termes de sommes engrangées. Ce, d’autant plus que, a-t-il rappelé, l’année 2018 a été marquée par l’augmentation des frais d’inscription dans tous les établissements de l’Enseignement supérieur. L’objectif était de faire face à la modicité du budget alloué par l’État. «L’enveloppe engrangée par l’UOB était d’environ 1 milliard 200 millions de francs. Cette somme, selon les propositions du Conseil d’administration, devrait servir à améliorer les conditions de travail des étudiants, voire des enseignants-chercheurs. Un plan d’utilisation a été proposé, qui laissait entrevoir des actions à court terme. A savoir des dépenses en investissements, ainsi que les dépenses de fonctionnement. Et par souci de transparence, un deuxième conseil d’administration devait être organisé en fin d’année pour évaluer la gestion qui était faite des sommes obtenues par l’augmentation des droits d’inscription. Mais à ce jour, rien n’a été fait», a-t-il signifié.

A en croire son propos, «les enseignants chercheurs n’ont rien depuis 2015 mais n’ont pas pour autant hypothéqué les activités pédagogiques». Cette année, ils veulent d’abord le rentrer en possession de leur dû mais aussi, savoir ce qu’il en est de l’argent glané à l’UOB. «Nous disons tout simplement non. Nous ne pouvons pas démarrer les cours dans ces conditions-là», a insisté le leader associatif. Aussi, les enseignants-chercheurs se désolent du fait qu’aucune nomination de chefs d’établissement n’a été faite.

 
GR
 

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