De quoi Mark Doumba, nouveau ministre de l’Économie, est-il le nom ?

Le président de la transition gabonaise a nommé ce mercredi 15 janvier 2025 Mark Alexandre Doumba au poste de ministre de l’Économie et des Participations. Entrepreneur et économiste, ancien directeur général de ClikAfrik Group et diplômé de Harvard, il succède à Mays Mouissi dans le cadre de ce remaniement ministériel. Cette nomination intervient alors que le pays poursuit sa transformation économique et numérique.

Mark Alexandre Doumba, nouveau ministre de l’Economie et des Participations. © D.R.
Le gouvernement gabonais a été l’objet, ce mercredi 15 janvier 2025, d’un remaniement ministériel, notamment marqué par la nomination de Mark Alexandre Doumba au poste de ministre de l’Économie et des Participations, en remplacement d’un autre jeune : Mays Mouissi. Cette nomination place à la tête des affaires économiques du pays un profil alliant expérience entrepreneuriale et expertise financière. Né en 1987, il est entré dans sa 37è année dès janvier 2025.
Titulaire d’un Bachelor en finance de la George Washington University, d’un Master en gestion de la London School of Economics et d’un Master en administration publique de la Harvard Kennedy School, Mark Doumba est connu pour être le fils d’Emile Doumba, ministre des Finances sous Omar Bongo. Il est également connu pour avoir développé son expertise à travers un parcours international dans les domaines de la finance et du développement économique.
Dans le secteur privé, il dirigeait jusqu’à sa nomination ClikAfrik Group, une entreprise spécialisée dans la digitalisation des services financiers en Afrique francophone. Sous sa direction, l’entreprise a notamment développé ClikPay, une néo-banque visant à améliorer l’inclusion financière sur le continent. Son parcours professionnel s’est également construit dans la banque d’investissement et le capital-risque, où il a contribué à la mobilisation de plus de 50 millions de dollars pour le financement de projets de développement.
Cette nomination intervient dans un contexte de transformation de l’économie gabonaise, où les enjeux de modernisation du secteur financier et de digitalisation des services occupent une place centrale. Le profil du nouveau ministre reflète les orientations stratégiques poursuivies par le gouvernement en matière de développement économique.
Le parcours académique de Mark Alexandre Doumba comprend également des contributions significatives à la réflexion sur le développement économique africain. En tant que rédacteur en chef de l’Africa Policy Journal à Harvard, il a participé aux débats sur les politiques de développement du continent, a publié régulièrement des tribunes techniques sur GabonReview. Sa position de Fellow au Center for Development and Entrepreneurship du Massachusetts Institute of Technology (MIT) lui a permis de développer une expertise approfondie sur les problématiques de croissance et d’innovation en Afrique.
Les défis qui attendent le nouveau ministre de l’Économie et des Participations s’inscrivent dans un contexte économique complexe, marqué par la nécessité de moderniser l’appareil productif national, d’améliorer l’environnement des affaires et de renforcer l’inclusion financière. Sa nomination traduit une volonté de poursuivre les réformes économiques engagées, tout en apportant une nouvelle approche basée sur l’innovation et la digitalisation.
Cette évolution au sein du gouvernement gabonais souligne également l’importance accordée à l’expertise technique et à l’expérience opérationnelle dans la conduite des politiques économiques nationales.

5 Commentaires
Le nouveau ministre de l’économie a vraiment un très bon profil.
Nous lui souhaitons tous bonne chance et beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions.
Toutefois, il est important de rappeler que la théorie économique et la réalité du terrain sont souvent bien différentes.
Mays peut en témoigner.
Les ministères de l’économie et des finances sont généralement très difficiles et très complexes.
Même en France et en Allemagne, tout est bloqué en ce moment parce que ces deux ministères là ne marchent pas.
Il y a beaucoup trop de facteurs concurrentiels.
Si tu rembourses la dette, tu n’auras plus assez d argent pour financer les investisements.
Mais tu dois absolument investir pour booster l’économie et éviter le mécontentement de la population.
Mais tu as absolument besoin de la dette pour investir, donc tu dois absolument soigner ta dette, pour pouvoir emprunter …
L’éviction de Maïs Mouissi démontre à suffisance que les grandes théories et Diplomite n’ont rien à voir avec l’expérience et la connaissance du terrain.
« We Know the ropes », peut-on lire du haut d’un immeuble de la City Londonnienne.
Osons espérer que le nouveau ministre enseigne à son collègue des Comptes Publics à faire la différence entre le Tiers et les avances sur rappels et á mieux calculer la revalorisation des pensions des retraités sans faire la part belle aux militaires mais en traitant tous les retraités sur le même pied d’égalité.
Le nouveau Ministre des Finance a, semble-t-il, un très beau profil ! On lui souhaite le meilleur succès dans ses fonctions. Cependant, il faut garder à l’esprit que le financier et son chef forment un duo qu’on doit juger ensemble. Un bon chef d’état aura du mal à exceller sans un bon ministre des finances, mais un bon ministre des finances ne pourra jamais exceller sans un bon chef d’état. A voir : l’histoire s’écrit au fils de l’eau.
Très bon parcours scolaire du nouveau Ministre de l’économie Gabonaise. Cela n’étonne d’ailleurs pas en lisant son patronyme: le fils de M. DOUMBA ancien Ministre du même ministère sous feu OMAR BONGO.
J’aurais aimé lire:
– Diplômé de l’UOB en Master Economie…
– Diplômé de l’IEF Gabon
– Thèse en Doctorat sur l’économie gabonaise et de la CEEMAC.
– Parcours professionnels dans les ministères clés ou les entreprises gabonaises liés aux secteurs de l’économie et finance.
– Etat de service élogieux.
De plus, fils d’un prolétaire (un Makaya des mapannes ou des PK).
Un tel Gabonais existe t-il actuellement?
Le jeune Ministre de l’économie M. DOUMBA risque d’être jugé et condamné d’avance par l’opinion social à cause de son « NOM ».
Le dénominateur commun à ce ministère n’est pas le diplôme, car la finance a plusieurs portes, et sa devise » DÉPENSE = RECETTE avec des bons techniciens, cadres, on redresse la finance d’un Pays si et seulement si on ne vole pas. Je un défi à qui de nous donner le nom des promotionnels de ce Monsieur, ses relevés de notes son INE ou l’équivalent afin que nous puissions savoir sa formation. Pour anecdote les gens créent des entreprises sur internet ç les indépendants) et disent qu’il sont des dirigeant d’une grosse boite internationale.
Merci