Le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé la création de quatre nouveaux établissements d’enseignement supérieur pour la rentrée académique. Ces structures, réparties entre Koula-Moutou, Franceville et Libreville, visent à élargir l’offre de formation et à accueillir plus de nouveaux bacheliers. Parmi les nouveautés : un centre universitaire provincial, une faculté de médecine, une école vétérinaire et une faculté des sciences.

L’enseignement supérieur public au Gabon s’est enrichi de quatre nouveaux établissements dont le lycée Paul Kouya (en image) transformé en institution universitaire. © D.R.

 

Alors qu’on s’interrogeait récemment sur le devenir de ces nouveaux bacheliers, le ministre de l’Enseignement supérieur a, le 6 juillet, indiqué que pour leur accueil, un travail minutieux a été effectué. Hervé Ndoume Essingone a évoqué la création de quatre nouveaux établissements d’enseignement supérieur qui seront opérationnels dès la rentrée académique. D’abord, le Centre universitaire provincial de l’Ogooué-Lolo, une évolution du lycée Paul Kouya de Koulamoutou en institution universitaire. Ce centre abritera l’Institut universitaire des sciences et technologies qui accueillera environ 200 étudiants.

Ensuite la création de deux nouveaux établissements au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). D’une part, une faculté de médecine annexée au Centre hospitalier universitaire de Franceville et au Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (Cirmf). Cette faculté accueillera une centaine d’étudiants. D’autre part, l’Ecole vétérinaire annexée au Cirmf abritant un centre de primatologie. Servant autrefois à l’expérimentation sur les maladies tropicales, aujourd’hui il ne servirait plus. «Ce centre constitue en réalité le plateau technique dont nous avons besoin pour pouvoir former des techniciens et des médecins vétérinaires», a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur.

Une faculté des sciences à l’UOB

Soulignant que les vétérinaires sont habituellement formés à Dakar au Sénégal à l’Ecole inter-états des sciences et de médecine vétérinaire, «alors même que Dakar ne présente pas le même plateau technique que celui que nous avons à Franceville». Au-delà de ce plateau technique, a-t-il noté, existe une animalerie de près de 500 singes qui pourraient servir à la formation des vétérinaires. «De ce point de vue, nous aurons d’ailleurs l’une des meilleures écoles vétérinaires d’Afrique», s’est vanté Hervé Ndoume Essingone parlant aussi bien des capacités de formation que des capacités d’expérimentation. Cette école devrait accueillir 50 étudiants dont 30 pour les techniciens vétérinaires et 20 pour les médecins vétérinaires.

Enfin, une faculté des sciences au sein de l’UOB qui accueillera certains profils de Bac dont les Bac A1 et les Bac B qui, selon le ministre, ont un potentiel pour aborder des études scientifiques. Son programme sera axé dans un premier temps sur le renforcement des compétences et des savoirs sur le plan scientifique avant de permettre aux étudiants de poursuivre des études dans des disciplines scientifiques compatibles. Quatre nouveaux établissements qui élargiront donc l’offre de formation et les capacités d’accueil et qui accueilleront plus de 350 nouveaux bacheliers.

 
GR
 

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