Venus d’une quinzaine de pays africains et hors du continent, plus de 300 acteurs de la cybersécurité, dont une quarantaine d’experts du domaine, se réuniront les 24 et 25 février prochains dans la capitale gabonaise à l’occasion des Assises africaines de la cybersécurité (AAC) dont l’objectif est d’édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux stratégiques liés à ce secteur clé du numérique.

Libreville accueille du 24 au 25 février 2022 les Assises africaines de la cybersécurité (AAC). © D.R.

 

 

Du 24 au 25 février 2022, Libreville sera l’hôte des Assises africaines de la cybersécurité (AAC). Pour l’occasion, la capitale gabonaise accueillera plus de 300 acteurs africains et internationaux venus de 16 pays. L’objectif de cette rencontre placée sous le thème de «la cyber-résilience des entreprises et des États», expliquent les organisateurs, est d’édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux stratégiques liés à ce secteur clé du numérique, particulièrement pour les pays africains.

Ces Assises organisées avec le soutien du Club d’experts de la sécurité de l’information en Afrique (CESIA), de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et celui la Chambre de commerce du Gabon se veulent être «un espace d’échanges et de networking (réseautage) pour aborder de façon transversale les problématiques liées au cyber». Il s’agira donc d’échanges de haut niveau sur la sécurité et la souveraineté numérique, à travers l’organisation de tables rondes et d’un concours de hacking visant à contribuer à la formation de jeunes afin d’identifier des talents pour les entreprises locales.

«À terme, il s’agira de permettre aux participants de rencontrer des experts du secteur, de faire un benchmark du marché, sourcer des futurs fournisseurs, confronter les offres, rencontrer ses paires, et surtout créer des futurs partenariats», indiquent les organisateurs, qui rappellent par ailleurs que, «dans un monde globalisant, les risques cybers sont de plus en plus croissants et constituent une menace pour de nombreux États et des entreprises».

Selon le baromètre de la cybersécurité en Afrique publié par le CESIA, «82% des entreprises disent avoir subi au moins 3 cyberattaques en 2020». Une donnée qui n’échappe pas aux gouvernements africains qui sont confrontés eux aussi depuis quelques années à une multiplication des menaces cybernétiques.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMAH dit :

    Le tourisme » technologiste » est assurément bien pour la rélance touristique en renflouer les chambres d’hotels et les restaurants. mais il ne fera rien si les choses concrètes ne sont pas faites en aval. Ces assises devraient consacrée participer à l’inauguration de l’infrastructure de sécurité numérique( cf ANINF)La meilleure façon de ne pas réaliser un projet au Gabon est d’en faire du bruit avant.

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