Culture : Les afro-descendants au Ciciba
En marge des travaux de la semaine de la décennie des personnes d’ascendance africaine le 19 mai 2017, le Centre international de civilisation bantou, a ouvert ses portes aux afro-descendants pour une visite de l’Institution.
Présentation et explication de toile sur la traite négrière aux Afros descendant. © Gabonreview
Le nouveau siège du Centre international de civilisation bantou (Ciciba) a accueilli le 19 mai dernier, une dizaine d’afro-descendants. Une excellente occasion pour les responsables de cette institution et ses invités d’examiner de possibilités de développement de partenariats avec les différentes structures et organisations que représentaient ceux-ci.
Les Afros-descendant dans la bibliothèque du Ciciba, le 19 mai 2017. © Gabonreview
«C’est une idée géniale de réunir des afro-descendants ici. J’espère que dans un meilleur délai, nous pourrons signer un accord de coopération avec le Ciciba et voir une délégation du Ciciba se rendre en Egypte. Je vois un avenir radieux entre nous dans notre coopération avec le Ciciba», a confié le docteur Amanuensis El Tawney du centre d’étude politique d’Egypte.
Au cours de cette visite, les hôtes du Ciciba ont pris connaissance de l’existence d’atouts inestimables et l’importante richesse culturelle des 23 Etats membres du Centre, symbolisant le produit de plus de 30 ans de recherches scientifiques conservées à travers une banque de données informatisées et une salle de documentation garnis d’ouvrages. Les Afro-descendants ont également eu droit à une pluralité d’œuvres, offrant une large palette de support plastique contemporain (peinture à l’huile, peinture acrylique anglaise, sculpture en bronze, sur pierre céramique).
«Je suis vraiment déjà ému parce que c’est un retour aux sources ici. Et à travers ce retour aux sources, je comprends l’évolution, les ruptures, le continuum culturel d’abord, après la rupture, l’évolution, l’adaptation au sol américain à partir de l’histoire», a témoigné le professeur de littérature de l’Université de Guyane, spécialiste de la littérature orale de tradition populaire, Monica Blerald.
Pour le professeur Prince Kum’aNdumbe, le Ciciba est un centre très important pour toute l’Afrique et la diaspora. Car, estime-t-il, l’Afrique qui arrive, que tous sont en train de préparer, a besoin de structures solides et pérennes. «Les Afro-descendants peuvent commencer à savoir d’où ils viennent parce que c’était un drame de génération en génération. Nous disons que pour notre modernité en tant qu’Africain, il est primordial de créer le lien avec des sources profondes de l’Afrique. L’Afrique est quand même le berceau de l’humanité, de la science, de la religion et de la spiritualité. Ce monde nouveau, que nous voulons créer, nous ne pouvons pas le faire si nous perdons l’adjonction. C’est pour toute l’Afrique et c’est cette nouvelle Afrique qui va soulager l’humanité», a-t-il affirmé.
3 Commentaires
Nos dirigeants sont pitoyables,c’est tout ce que vous avez à montré aux afro-descendant au CICIBA, quand on sait que d’autres pays sont riche en culture, vous les faites visiter des statuettes pris au marché artisale fabriquées par les yoros et des livres declassés ranges dans des etageres. En fait quel est le but recherché?
Eh oui, @Airborne, « …quel est le but recherché ? »
Après avoir :
1- procéder à la régularisation des centaines de milliers de « sans-papiers »;
et,
2- concomitamment consacré leur naturalisation,
Alors qu’aucun événement ne justifiait cette évolution en dehors du besoin réel et effectif de disposer à l’occasion des élections, d’un vivier de néo-gabonais en capacité de faire basculer le scrutin du 27 août 2016, perspective repoussée à plus de 80% par le peuple souverain malgré les moyens mobilisés !
Il faut donc comprendre que la sublimation non-spontanée et récente de l' »afro-descendance » vise à faire prospérer cette même logique vicieuse visant à faire du Gabon un vivier de cultures venues d’horizons lointains, histoire de faire la promotion de l’assertion frelatée selon laquelle les cultures gabonaises viendraient plutôt du …. biafra, des popos, du somaliland… ET NON des Pays FANGS, OMYENE, ADOUMA, KOTA, PUNU….
Ces vraies cultures des peuples authentiques et natifs des terres de Gabao seraient ainsi appelées à être minoritaires…., noyées dans ce vaste et fumeux ensemble dit de l’afro-descendance !
C’est d’un diabolisme accompli.
Vigilance, vigilance et vigilance.
Patriotiquement
Lol. Eh Dieu…