Crise postélectorale : L’hommage de la République au Brigadier Biteghé-Bi-Mba
Ali Bongo Ondimba a participé le 20 septembre 2016 à la cérémonie funéraire organisée en mémoire du brigadier Yoni Farran Biteghé-Bi-Mba, décédé le 13 septembre dernier des suites de blessures par balle à Oyem.
En service à l’antenne provinciale de l’Office centrale antidrogue (Oclad) de la province du Woleu-Ntem, le brigadier Yoni Farran Biteghé-Bi-Mba patrouillait avec ses collègues le soir des émeutes du 31 septembre 2016 dans la ville d’Oyem. C’est dans ces circonstances qu’il a été atteint par une balle de fusil, un calibre 12, tirée par une personne embusquée, selon le ministre de l’Intérieur. Héliporté à l’hôpital d’instruction des Armées de Libreville, le policier a rendu l’âme le 13 septembre dernier.
Le président de la République, le Premier ministre et les membres du gouvernement, les représentants des différents corps des forces de défense et de sécurité se sont retrouvés sur l’esplanade de l’Escap (École secondaire des cadets de la police) à Owendo pour lui rendre un hommage républicain.
Pour honorer sa mémoire et «le sacrifice qu’il a consenti», le brigadier Biteghé-Bi-Mba a été décoré à titre posthume par le ministre de l’Intérieur de la médaille de Chevalier dans l’ordre de l’Etoile équatoriale. Pacôme Moublet- Boubéya s’est voulu ferme quant à ceux qui ont perpétré cet acte. Ils devront répondre devant la loi, a-t-il indiqué, consolant la famille du disparu et ses collègues. Pour le ministre de l’Intérieur, il s’agit d’un «acte lâche» qui ne se justifie pas et devrait être réprimé avec la plus grande fermeté.
Avant de déposer la gerbe de fleurs sur le cercueil du défunt policier de 29 ans «tombé au front», le chef de l’Etat a réconforté la famille du défunt. «Nous devons tous, Gabonaises, Gabonais, crier d’une seule voix «Plus jamais ça !», a déclaré Ali Bongo Ondimba avant d’ajouter que le gouvernement s’attèle à tout faire pour que les Gabonais puissent rester en paix et que la situation reste calme.
2 Commentaires
Ma proposition pour cette crise post-electorale : Ali PRESIDENT et PING PREMIER MINISTRE
Quand on parle de paix on crée de l’instabilité, c’est invraisemblable.
Un gabonais qui tombe sous les balles d’un gabonais, c’est un véritable désastre. Ali Bongo et sa bande savent très bien que l’insécurité actuelle est la conséquence de leur hold-up électorale et ils sont les premiers à crier plus jamais ça! Le voleur qui HO voleur!. Sachez bien qu’une nouvelle histoire du Gabon est en train de s’inscrire et un jour nous dirons véritablement plus jamais ça.