Crise postélectorale : Les blâmes de la CADHP au régime d’Ali Bongo

Les conclusions du dernier conclave de cette commission sont accablantes pour le Gabon. Les autorités du pays sont pointées du doigt pour atteinte aux droits de l’Homme lors des manifestations postélectorales.
Réunie à l’occasion de sa 59e session ordinaire, du 21 octobre au 4 novembre dernier à Banjul, la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), a pris une résolution référencée CADHP/Rés.359 (LIX) 2016 portant sur la situation des Droits de l’homme en République gabonaise. Celle-ci condamne vertement «les violations postélectorales contre les droits de l’homme commises au Gabon, de même que tous les actes visant à restreindre le droit à la liberté de manifestation et de réunion pacifique, notamment par l’usage abusif et disproportionné de la force contre les manifestants».
La Commission africaine a ainsi marqué son désarroi face à la détérioration de la situation politique et des droits de l’homme au Gabon après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 27 août dernier. Dans le même sens, elle a déploré les violations des droits de l’Homme. Notamment les arrestations et détentions arbitraires des opposants politiques, le recours à la force contre les manifestants pacifiques, les actes de torture et autres mauvais traitements des personnes arrêtées lors des manifestations pacifiques du 31 août au 4 septembre dernier. Ainsi que la disparition de nombreuses personnes.
Face à ce tableau sombre, les commissaires de la CADHP ont exhorté le gouvernement à prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de «mettre immédiatement un terme aux exactions et à toutes les autres formes de violation des droits de l’homme et de répression perpétrées contre les leaders des partis politiques d’opposition ainsi que leurs partisans».
Ils ont par ailleurs conseillé aux autorités gabonaises de «s’abstenir de tout usage abusif de la force à l’occasion des manifestations et mouvements de protestations populaires ; assurer le respect de la légalité pour les personnes arrêtées et détenues dans le cadre des manifestations et protestations populaires, conformément aux normes régionales et internationales et libérer toutes les personnes contre lesquelles aucune charge n’a été retenue».
Pour stopper la spirale de à la crise politique qui étreint le pays, la Commission a préconisé plusieurs recommandations en vue d’une sortie de crise. Elle a invité les acteurs non-étatiques, en particulier les leaders et les membres des partis d’opposition, les autres parties prenantes et la population en général, «à s’abstenir de toute incitation et de tous autres actes de nature à porter atteinte à l’ordre public».
Cette résolution CADHP remet au goût du jour les débats autour des manifestations postélectorales, dont le tableau est toujours contredit par les autorités gabonaises.

0 Commentaires
Ces résolutions n’empêchent pas le Biaffrais Ali Bongo de dormir; ce qu’il faut pour ce régime c’est le rapport de force. Ali Bongo n’est pas le président élu; il doit dégager.
et vous pensez que ya que les opposants qui pont le monopole de la violence notre silence n’est pas réduit au néant sachez si vous agissez sachez que nous ne laisserons rien
ça, on ne le sait que trop bien! On sait même que vous agissez courageusement, encagoulés!
Les blâmes de la CADHP au régime d’Ali Bongo …
On peut bien en rigoler et de la même façon,retenir qu’on aurait donc juste pu blâmer Laurent Gbagbo et Mouammar Kadhafi..
Bref j’étais Juste de passage
Ali est le président il restera la!
N’importe quoi! Vous êtes nombreux qui serez surpris, ce n’est qu’une question de temps!
Continuer de rêver, le temps vs attend.
Par la force et non parce que nous l’avons élu…vous ne vous rendez même pas compte du ridicule de votre situation au troisième millénaire, au moment ou à l’heure ou je vous écris ce post , 6 astronautes vivent dans l’espace à 400 km au dessus de nos tètes,vous voulez le pouvoir pour quoi faire exactement, c’est quoi vos desseins pour la communauté nationale, j’ai pitié de vous…
Médiocrité quand tu les tiens, à quoi peut on s’attendre ? Un cerveau, ça sert aussi à réfléchir hein ! Bongolais va !
bravo de reconnaître l’état dans lequel les bongolais (Nzouba Ndama, Ping,chambrier et tous ceux qui sont restés au pdg) ont mis le pays
nzamata c’est pas interdit de trop REVER, quel temps parles tu de votre vieillard ping de se retrouver a la CPI, Ali restera president pendant 07 ans.
Et ensuite, en tant que décérébré en chef tu deviendras le nouveau dictateur en camisole !
la CADH tous ça c’est de la paperasse, et la tchatche, il faut agir vite et bien pour deloger BOA, sinon il en a encore pour 7 ans voir plus. Apres Ping, il faut preparer un challenger de taille.
PING EST VIELLARD POURQUOI LE JEUNE ALI ORGANISE ET FAIT LES SOMMET AVEC LES AUTRES VIELLARD DE L’AFRIQUE CENTRAL;
SI VOUS INSULTEZ LES VIELLARD CELA VEUT DIRE QUE VOUS INSULTER OMAR BONGO ONDIMBA
ALI DOIT UNE BONNE FOIS SE PROCLAMER ROI DU GABON PUISQU’IL INCARNE TOUT CE QUI EST BIEN ET LE GABON EST LE PAYS QUE SON ENCETRES LEON MBA AVAIT LAISSE
SEULEMNT LE ROI MOUBOUTU ,LE ROI DU MAROC,KADAFIE,SADAM HUSSEIN SONT OU??????PRIONT QUE ALI SOIT ETERNEL
une commission qui parle pas clairement ….