Crise post-électorale : La fuite en avant des autorités gabonaises
Invitées par la communauté internationale à donner la preuve que le scrutin présidentiel du 27 août était transparent, les autorités gabonaises préfèrent agiter l’accusation d’un complot imputé à Jean Ping et les siens.
Depuis l’annonce des résultats officiels de l’élection présidentielle, les autorités gabonaises éprouvent beaucoup de mal à convaincre l’opinion nationale et internationale sur la transparence du scrutin. Alors que la preuve du contraire avait déjà été donnée par les observateurs de l’Union européenne, la réélection d’Ali Bongo est de moins en moins assumée ces derniers jours.
La pression exercée par la communauté internationale, la France en tête, constitue pour certains l’une des principales raisons de l’hésitation perceptible dans les rangs du pouvoir de Libreville. C’est à peine si l’on évoque «le raz-de-marée» du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la province du Haut-Ogooué. Les autorités gabonaises préfèrent se focaliser sur un supposé «complot» ourdi par Jean Ping et ses soutiens, parmi lesquels Guy Nzouba Ndama, qu’elles accusent de vouloir «déstabiliser le Gabon pour des raisons personnelles».
C’est en tout cas l’explication que livre le gouvernement gabonais depuis quelques jours sur la crise actuelle. Pour les soutiens d’Ali Bongo, l’ancien président de la commission de l’Union africaine, qui assure être «le nouveau président de la République gabonaise», aurait d’ailleurs «piégé» la communauté internationale.
Si les autorités gabonaises semblent se complaire dans cette posture, c’est que la question de la transparence électorale est un sujet bien difficile à aborder. Au-delà des accusations portées contre Jean Ping, aussi bien sur la supposée immixtion de sujets ivoiriens dans le processus électoral, que sur la supposé découverte d’«un homme ligoté et torturé» à son quartier général des Charbonnages, le pouvoir reste muet sur la question de la qualité des résultats du scrutin présidentiel. Libreville persiste dans la fuite en avant.
Invitées, entre autres, par Paris, Bruxelles et Washington, soit à publier les résultats bureau de vote par bureau de vote, soit à recompter les voix, les autorités gabonaises peinent à prouver que les résultats proclamés par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) sont ceux véritablement issus des urnes.
Entre les accusations de «paternalisme», d’«ingérence» et d’«appel à une violation de la loi électorale gabonaise», le gouvernement cherche désespérément l’échappatoire. Pourtant, certains assurent que seule une réponse positive à l’une des deux propositions faites par les Occidentaux permettra de sortir de la crise dans laquelle le pays est plongée depuis le 31 août.
10 Commentaires
Le pouvoir d’Ali est d’un manque de honte à stopper un train.On parle de transparence et il parle d’ingérence étrangère. quand on suis l’élément video que les émergents diffuse sur le sujet ivoirien on observe tres clairement qu’il a le regard observant des consignes de conduite.
Billi By Nze dit qu’ils ont attaqué le QG de Jean Ping pour sécuriser,entre autres,les propres partisans de Ping du fait d’éléments armées qui y étaient…Lui ont ils dit qu’ils étaient en otage?Et après l’assaut,donc après avoir neutraliser ces hommes dangereux,pourquoi les principaux leaders ont ils été séquestrés?
Ali et sa suite font tout pour cacher les évidences.G2 99,93%,soit 50/71000 personnes n’ayant pas voter dans toute la province!
La video de l’ivoirien,habillé d’un tee-short Ping pour des raisons évidentes, est un faux,un de plus,cherchant à endiguer la confession des agents CENAP du G2.Mais dans le G2 la confession se fut devant huissier et observateurs internationaux.
Sous d’autres cieux on dit que le mensonge a la patte court.Le soleil se lève.
Ali Bongo at il réellement fait des études de droit comme il le pretend? Son raisonnement est égale à celui de sa soeur Pascaline Bongo.En fait ils ingurgitentn’importe quoi au point où il est incohérent des que survient une hypothèse contraire et crédible.Je comprend pourquoi il faut se battre pour devenir son DC,parceque a ce poste vous êtes l’homme le plus puissant du pays , puisque Ali Bongo est très limite dans la réflexion,d’ou sa peur effroyable du débat.
C’est la fin de l’empire des Bongo (Version TV) looooooooool !!!!
https://www.youtube.com/watch?v=_SpbmkShqVM
Ali Bongo dans le même contexte à une différence près.Te souviens tu des propos que tu avais tenu à l’endroit de Kadhafi,lorsqu’il était face à son peuple ? Maintenant à toi d’apprécier une situation presque identique,mais on ne tire pas sur son peuple,si et seulement si celui ci est réellement ton peuple.A un tel niveau de la situation toi et la hiérarchie de commandement des forces de sécurité devront des tirs à bout portant sur ce peuple.Voila
Ali est un menteur! Tous ses propos lors de ses débats télévisés ne sont que du mensonge. Il avait lui-même dit qu’aucun dirigeant ne peut tirer sur son peuple. Mais que fait-il maintenant? Il ne pourra plus gérer ce pays coûte que coûte.
Il est claire que le pouvoir ne cesse de se cacher derrière un roseau avec des prétendues raisons d’ingérences et autres.
Le peuple a parlé, il faut le respecter. G2 +98% de votants. Tchouoooooo!!!!
Non il faut arrêter de stigmatiser nos frères du Haut-Ogooué. Ils ne sont pas des moutons, contrairement à ce que veut faire croire les Illuminés
Bilié Bi NZE parle de cyber attaque. Comment, le hacker à fait pour influencer les gabonais à voter JP? A notre disposition nous avons voté avec des carte d’électeurs démunis de puces ; le vote n’était pas électronique , toutes les opérations ont été faites par approche physique et directe. Alors? Le hacker A t’il virusé nos cerveaux?
ah Mr Ali,lors de vos débats télévisé si j ai bonne mémoire vous a dit sur le cas khadafi que vous avez donner votre coup de massue pour mettre fin a cet grand homme qui tirais sur les civiles, aujourd’hui tu as donné l’ordre a tes cagoulés de tirer sur les tiens qui n’ont aucune arme est ce normal?les bons conseillers ne sont pas de bon faiseurs.
Ali Bongo a perdu les élections présidentielles;il essaie de perdre du temps(pour ne pas dire gagner du temps),les occidentaux ne peuvent pas avoir financé la mission d’observation de l’UE et passer outre les observations de celle-ci.Ce n’est plus qu’une question de jours et nous serons débarrassés de ce dictateur. Meme en manipulant les résultats du haut-ogoué,il ne peut pas gagner,cette province n’est pas très peuplée et une bonne frange de la population haltogovéenne a bien voté pour Le Président PING.
Si Ali était vraiment le fils d’Omar, il aurait appris auprès de son père que la haine et la rancœur sont mauvaises conseillères. Il ne réalise même pas qu’à chacune de ses apparitions il présente aux gabonais le spectacle ridicule d’un homme qui bave de fureur et de vengeance. Il a communiqué les mêmes ressentiments à ses sicaires qui semblent ignorer que le bon sens est la chose la mieux partagée au monde et que la honte est ce qui différencie l’homme de l’animal. Au bout du compte ce sera la chute dans la mesure où l’humilité appelle la gloire alors que l’orgueil conduit toujours à la chute.