Crise au CLR : Assélé contre Assélé
Le torchon brûle entre le Délégué général du Centre des Libéraux réformateurs (CLR), Nicole Assélé, et son géniteur, le fondateur de cette écurie politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), président du Conseil politique, le général à la retraite Jean Boniface Assélé. Ce dernier a présidé ce 18 décembre, à Libreville, une réunion extraordinaire du directoire du parti au cours de laquelle il a destitué sa fille de son poste. La perspective d’une cagnotte à gérer durant la prochaine présidentielle gabonaise en serait le principal déterminisme.
Le fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), actuel président du Conseil politique, Jean Boniface Assélé, a convoqué le 18 décembre une réunion extraordinaire du directoire de cette formation politique. Au terme de la réunion, il a évincé sa fille de son poste de Délégué général ; une fonction lui donnant de facto la présidence du parti.
La veille de cette réunion, Nicole Assélé a fait une communication sur Facebook à travers laquelle elle indiquait avoir réuni le directoire du parti sur fond de «recadrage et de respect des textes». «Au cours des échanges qui ont ponctué cette rencontre, il s’est agi pour moi d’aborder deux points essentiels, en l’occurrence le respect impératif de la personne du fondateur et l’observation scrupuleuse des dispositions normatives adoptées par notre dernier Congrès», a-t-elle fait savoir.
Alors que Jean Boniface Assélé avait déjà convoqué sa réunion extraordinaire pour le 18 décembre, le Délégué général a exprimé son «désaccord total avec cette entorse grave aux textes en vigueur, souverainement adoptés par l’ensemble des congressistes du CLR en septembre 2019 et qui demeurent la norme jusqu’à l’organisation prochaine d’autres assises du genre, seules à même de les modifier».
Il a par ailleurs précisé que «seul le Délégué général du Parti a le pouvoir de convoquer et de diriger une réunion du directoire, conformément aux dispositions en vigueur sus-évoquées». Elle a notifié aux membres du directoire l’interdiction de participer à cette réunion, sauf s’ils le font en tant que «simples militants».
Toujours est-il que le président-fondateur du CLR a agi selon son bon vouloir, en destituant sa fille. Dans une interview accordée en novembre dernier au journal L’Aube, il avait annoncé «vouloir virer intelligemment les petits farfelus de son parti parmi lesquels sa fille».
Jean Boniface Assélé se plaignait des dysfonctionnements du parti. Alors qu’il l’avait porté à la tête de son groupe, le 14 septembre 2019, en la nommant Délégué général, il présentait désormais sa fille comme «le mal» de ce parti de la Majorité républicaine. Agé de 82 ans, il ne compte pas se retirer de la vie politique et semble se sentir lésé par la nouvelle direction.
Pour les observateurs, la décision de virer sa fille devrait mettre terme à la tension, suspicion, méfiance et intrigues connues par le parti ces dernières années. Sauf que cette éviction arrive à un an de la prochaine élection présidentielle et il se susurre au sein de cette écurie politique que d’autres cadres, anciens du parti, se considérant comme les gardiens du temple convoitent ce poste. La dotation financière en vue de l’organisation de cette échéance politique serait au cœur de tous les débordements observés au sein du CLR.
6 Commentaires
Des partis politiques de merdes dans un pays de merdes.
Nicole Assele n’a aucune envergure ni capacité autre que le nom de son père.
Son passage à la tête de la cnss a assommé cette institution. Interrogez les employés …
Jean Boniface Assele a raison de virer sa fille pour eviter tout conflit D’interet
il faut prendre l’exemple en France de jean Marie le pen et fille qui a pris manu military le parti de son papa et la mis placard. Well done patriarche.
UN PARTI QUI N’A AUCUNE IDEOLOGIE CREDIBLE, AUCUN PROJET SUR LE LONG TERME EST VOUE A L’ECHEC CAR TOUT TOURNE AUTOUR D’UNE PERSONNE OU UN GROUPUSCULE COMME SI C’EST GENS SONT ETERNELS. DES QUE CES PERSONNES DISPARAISSENT LE PARTI VA DANS TOUT LES SENS FAUTE D’IDEOLOGIE SOLIDE. LES PERSONNES MEURENT, MAIS L’IDEOLOGIE DEMEURE. ÊTRE MEMBRE DE CE GENRE DE PARTI SIGNIFIE ÊTRE VRAIMENT AFFAME
On n’en a rien à foutre……………..
Un « parti » dirigé par un pédophile en chef et une autre pédophile psychopathe qui se prend pour un boy, moi à la place de leurs adhérants je laisserai leur navire de merde couler.