Faisant suite à la suspension du Pr Rufin Didzambou et à la récente nomination de son remplaçant intérimaire, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a lancé hier un appel à candidatures pour le poste de directeur général de l’École normale supérieure (ENS). Une initiative qui devrait calmer les tensions au sein de cet établissement dont les enseignants attendent une meilleure gestion et surtout moins d’immixtion de la part du gouvernement. 

Le prochain directeur général de l’ENS sera désigné parmi plusieurs candidats au poste. © D.R.

 

Mercredi 8 janvier, Camélia Ntoutoume-Leclercq a lancé un appel à candidatures pour le poste de directeur général de l’ENS. Si l’initiative ne fait pas l’unanimité, particulièrement au sein du Syndicat des enseignants-chercheurs (Snec), beaucoup la jugent louable, d’autant qu’elle permettrait d’avoir à la tête de l’établissement une personne qui n’ait pas été nommée, mais choisie parmi tant d’autres, sur la base de son profil et de son projet pour un établissement en proie aux tensions depuis quelque temps.

L’appel à candidatures lancé par la ministre de l’Éducation nationale précise d’ailleurs que, pour occuper la fonction de directeur général de l’ENS, les prétendants au poste devront fournir, parmi l’ensemble de documents exigés, «un programme d’action». Les dossiers de candidature sont à déposer au ministère au plus tard le 15 janvier prochain.

Camélia Ntoutoume-Leclercq indique toutefois que pour exercer la fonction, il faudra au moins avoir le grade d’assistant, être inscrit sur la liste d’aptitude du CAMES ou d’un organisme équivalent et avoir exercé à l’ENS ou dans un autre établissement d’enseignement supérieur pendant au 5 ans ou être au moins professeur de lycée, titulaire du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes) ou d’un doctorat de 3e cycle ou conseiller pédagogique du second degré ou inspecteur pédagogique du 2e degré avec 5 ans d’expérience professionnelle.

Cet appel à candidatures intervient quelques jours après la suspension du Pr Rufin Didzambou, ex-DG de l’ENS dont les rapports avec la tutelle s’étaient détériorés ces derniers mois. En attendant la désignation d’un nouveau directeur général, le Pr Roger Ondo Ndong assure l’intérim.

 
GR
 

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