Criminalité transnationale : le Gabon vante ses réalisations à l’ONU!
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a adopté, le 7 décembre 2023, une déclaration présidentielle sur la criminalité transnationale à l’occasion d’un débat public organisé sur le thème «Menaces contre la paix et la sécurité internationales: criminalité transnationale organisée, multiplication des défis et nouvelles menaces». À l’occasion de ces échanges, Michel Xavier Biang a vanté les réalisations du Gabon pour prévenir et éliminer la criminalité sur son territoire et à ses frontières.
«La criminalité transnationale organisée représente un danger pour la paix et la sécurité internationales», a rappelé le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le 7 décembre, à l’ouverture d’un débat qui a réuni 60 intervenants, sous le thème «Menaces contre la paix et la sécurité internationales: criminalité transnationale organisée, multiplication des défis et nouvelles menaces», appelant à une action plus ferme pour lutter contre le défi croissant de la criminalité transnationale organisée.
De nombreux intervenants ont estimé que les menaces de la criminalité transnationale organisée, avec de nombreuses méthodes et manœuvres de plus en plus sophistiquées et complexes, sont de plus en plus graves pour la paix et la sécurité régionales et internationales, soulignant qu’un engagement politique fort et une action coordonnée de la communauté internationale sont nécessaires pour répondre à ce défi.
S’exprimant lors du débat, le représentant du Gabon à l’ONU a relevé que le Gabon est devenu le cinquième pays africain à se doter d’un centre d’analyse criminelle en collaboration avec Interpol et que l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN) lutte activement contre les trafics illicites des produits ligneux, miniers, d’espèces sauvages, et pétroliers dans les zones et aires protégées. De surcroît, le Gabon a mis en place une « task force » de défense et de sécurité face à la menace de la piraterie maritime.
«En Afrique, des bandes criminelles se financent à travers des circuits d’approvisionnements en ressources multiformes, constituant des économies souterraines qui financent les groupes armés, extrémistes et terroristes», a déclaré Michel Xavier Biang. Déplorant l’absence d’une réelle coopération interétatique et régionale, il a plaidé en faveur du renforcement de la coopération sécuritaire transfrontalière par des opérations régionales conjointes, l’échange d’informations financières et sécuritaires entre pays.
Dans le cadre des actions plus fermes pour lutter contre le défi croissant de la criminalité transnationale organisée, le Conseil de sécurité a adopté une déclaration présidentielle, présentée par l’Équateur et la France. Ce texte indique qu’il incombe au premier chef aux États de prévenir et de combattre la criminalité transnationale organisée, il souligne aussi l’importance de la coopération internationale pour prévenir et éliminer le détournement d’armes et l’approvisionnement illicite en armes par des terroristes et des groupes et réseaux de criminalité organisée. À cet égard, il encourage les États membres à renforcer la coopération entre leurs systèmes judiciaires et leurs forces de l’ordre respectives.
Selon le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Ghana, Ramses Joseph Cleland, en mutualisant les ressources et en tirant parti de la technologie, il est possible de garder une longueur d’avance sur les criminels, ce qui implique le renforcement de la cybersécurité, l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle, la mise en place d’une police prédictive et la promotion de la culture numérique pour prévenir et réduire la criminalité en ligne.
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