Emmenés par la Ligue estudiantine des droits de l’homme, élèves et étudiants ont profité de la rentrée parlementaire pour se déporter devant le Sénat et le Conseil économique et social afin d’interpeller les décideurs sur la situation du secteur de l’éducation.

Etudiants manifestant devant le Senat, le 1er septembre 2014 © Facebook/Marcel Libama
Etudiants manifestant devant le Senat, le 1er septembre 2014 © Facebook/Marcel Libama

 

En soutien aux lycées grévistes de la faim, la Ligue estudiantine des droits de l’homme (LEDH) a manifesté, le 2 septembre dernier, devant le siège du Sénat et du Conseil économique et social (CES). Objectif ? Interpeller les présidents de ces institutions ainsi que les autorités présentes sur le sort des élèves et étudiants.

© Facebook/Marcel Libama
© Facebook/Marcel Libama

Affirmant vouloir exprimer leur «indignation face au mutisme des parlementaires», ces manifestants estiment que le ministre de l’éducation nationale démissionnaire, Léon Nzouba, ne saurait être tenu pour le responsable de tous les maux qui minent ce secteur. En conséquence, ils demandent au gouvernement de s’attaquer aux «causes et non aux effets de la crise multidimensionnelle dans laquelle est plongée le pays». «Ce que nous souhaitons c’est la réaction des plus hautes autorités, en tête desquelles le président du CES. Car, c’est la situation économique et sociale de l’étudiant qui est en jeu», a déclaré le représentant des étudiants venus aussi bien de l’Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville que de l’Université des sciences et technique de Massuku (USTM), de l’Université des sciences et technique de Santé (USTS), de l’Institut universitaire des sciences de l’Organisation (IUSO) et de l’Académie franco-américaine de management (Afram).

A l’unisson, ces étudiants revendiquent des bourses pour 600 bacheliers de 2013. «La bourse ne leur a jamais été attribuée. Nous avons saisi les pouvoirs publics en charge de la question et jusqu’à ce jour c’est la loi du silence», note le représentant de la ligue estudiantine, qui exige la réhabilitation des 46 étudiants exclus durant l’année académique 2013-2014 et la libération de ceux actuellement incarcérés. «4 de nos camarades sont encore en prison… La place d’un étudiant se trouve dans les amphithéâtres et non dans la prison centrale», a-t-il expliqué, soulignant que «ces arrestations ne participent à l’édification de l’état de droit au Gabon

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    On ira des grèves en grèves dans ce Gabon, l’année passé il y a eu grève devant l’église st marie cette année la même, ce bras de faire je ne sais pas si jamais les autorités acceptaient d’organiser les oraux pour les recalés vous êtes sûr que les 600 élèves auront le bac.
    Et si les épreuves sont dures l’Etat aura raison en organisant et accepter tout ce que vous avez revendiqué.

    Le problèmes au Gabon depuis que les syndicaux vont déjà de la politique ils sont parfois qui bloquent le bon fonctionnement de l’Education dans le pays, quand un ministre est nommé les leaders des syndicaux attendent déjà es nominations, l’Etat à ses responsabilités et syndicaux et élèves.

    Je souhaiterais que notre législation soit peut-être révisée c’est le même model qu ‘en Suisse ou toute décision il faut une consultation populaire, même la nomination des ministres la population se prononce, au moins le choix des hommes et femmes qui occupent les postes de responsabilités au Gabon soit partagée.

  2. Pas posssible dit :

    Que c’est nul tout ça pour décrédibiliser le bac du gabon… Echouer au bac n’est pas une fin en soit. L’année prochaine ils tenteront à nouveau leur chance.

  3. l'observateur dit :

    « Le problèmes au Gabon depuis que les syndicaux vont déjà de la politique ils sont parfois qui bloquent le bon fonctionnement de l’éducation dans le pays »
    Mon frère jean jacques qui est responsable de la « POURIETICATION DU GABON ? » Tu a seulement citer les syndicats non même c’est tous les secteurs d’activités du pays ( économie, arts ,science etc…)
    A qui la faute ? le système en place en tête votre grand camarade tu veux des exemples ? CHEF SUPRÊME DES ARMES ,GRAND KALIF,GRAND MAITRE DE VOTRE LOGE ,GRAND HOMME D’AFFAIRE DANS TOUS LES SECTEURS de l’économies et surtout les secteurs les plus importants avec ça c’est cela qu’on attend d’un chef d’état ? servir ou se servir ?
    Pourquoi lui il peut se le permettre ça avec ses ministres et proches ,parents et amis .
    Voilà le vrais source du mal et comme tous ses s’enrichisse facilement par la politique en dilapidant l’argent public ,les autres aussi broutes là ils sont attachés ,la solution tu connais que le grand camarade montre l’exemple qu’il est là pour servir et non se servir en ce moment là il pourra bien faire les reproches autres et donner les leçons .Mais lui même c’est un contre exemple.
    En attendant LA POURIETIQUE continue à rongé le GABON

Poster un commentaire