Estimé à près de 3% au début de la semaine courante, le taux de positivité au coronavirus dans le pays a connu une baisse significative pour se situer ce jeudi 22 avril à moins de 2%. Les chiffres du Copil montrent en effet que le nombre de nouvelles contaminations au virus tend à faiblir, et qu’aucun décès dû à la maladie n’a été déploré en 48 heures. Chose devenue rare ces dernières semaines.

En 48 heures, le taux de positivité a est descendu à moins de 2% au Gabon. © Freepik 

 

Le Gabon serait-il en train d’amorcer la pente descendante de la pandémie de coronavirus ? S’il est encore trop tôt pour répondre par l’affirmative, les chiffres rendus publics, mercredi 21 avril, par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil) laissent voir néanmoins une baisse non négligeable du nombre de nouvelles contaminations par rapport aux guérisons.

Ces dernières 48 heures, le taux de positivité au virus est en effet descendu à 1.8%. Lundi, celui-ci était estimé à 2.9%. La raison évoquée par les autorités sanitaires : du mardi 20 au mercredi 21 avril, seulement 196 nouveaux cas positifs ont été enregistrés sur 10 671 tests réalisés dans sept différentes provinces du pays. Foyer de l’épidémie, l’Estuaire, par exemple, n’a identifié que 150 nouveaux cas sur 9 965 prélèvements, exclusivement à Libreville.

Autre fait marquant : aucun décès dû à la maladie n’a été enregistré ces deux derniers jours. Ça n’était plus arrivé depuis quelques semaines. D’autant que le pays avait déploré la perte de 6 malades en 7 jours, la semaine dernière.

À date, le pays qui compte encore tout de même 3 184 cas actifs (personnes actuellement infectées) totalise 18 908 guérisons et 136 décès. 92 personnes sont hospitalisées, dont 28 en réanimation pour détresse respiratoire.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jones dit :

    Pourtant le confinement reste le plus dur au monde. Chose totalement inexplicable même au moment du reconfinement

  2. diogene dit :

    Les effets s’estompent, qu’en est -t-il des causes ?

    Bien sur nous avons l’habitude de laisser mourir nos enfants au lieu de les faire dormir sous une moustiquaire et nous aussi, mais est ce une raison suffisante pour crier le loup est mort quand nous sommes cernés par des meutes ?!

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