Le gouvernement gabonais et la Confédération patronale gabonaise (CPG) sont en discussion dans le but de trouver des solutions moins lourdes et supportables pour permettre aux entreprises et aux travailleurs de faire face à la pandémie du Covid-19 qui secoue actuellement le monde.

La Confédération patronale gabonaise (CPG) a fait ses propositions au gouvernement dans le but de trouver des solutions pour permettre de faire face à la pandémie de Covid-19. Facebook/lacpg

 

Pour éviter au pays une crise économique dans ce contexte de propagation du Coronavirus et d’effondrement des cours du pétrole, le gouvernement et le patronat sont à la recherche des solutions pragmatiques pour rendre supportables les affres de ce ralentissement des activités dans tous les secteurs, autant pour les travailleurs que pour les employeurs. Dans ce sens, la Confédération patronale gabonaise (CPG) a récemment soumis au gouvernement un document dans lequel elle fait ses propositions contenant par exemple la miss en place d’un Comité de crise CPG/Gouvernement pour un suivi optimal de la crise et des mesures associées.

Conscient de l’impact des mesures prises par le gouvernement pour combattre la propagation du Coronavirus sur le territoire national, à l’exemple de la fermeture de certaines petites et moyennes entreprises (PME) ou de très petites entreprises (TPE), le Patronat propose une série de mesures sociales de soutien. Elles doivent ainsi protéger le secteur privé, très affecté par cette crise sanitaire mondiale.

Parmi ces propositions, figure notamment un «seuil minimum de rémunérations des salariés en congés techniques fixé à 30%, le soutien financier de l’État des personnes en congés techniques». La CPG suggère que cela pourrait passer par le recours aux bailleurs de fonds dans le cadre de plan d’ajustement structurel. Ce qui permettrait d’éviter des plans sociaux en masse.

Elle propose également la possibilité d’avoir recours à un système de fonctionnement en rotation plus simplifié afin de permettre de mettre en place des mesures de sécurité recommandées, de même qu’il faut garantir la continuité de l’exploitation des installations/usines de production essentielles (SEEG, exploitations pétrolières et minière, opérateurs de téléphonie, etc.), tout comme il faut mettre en place des mesures d’accompagnement pour la continuité du travail du personnel concerné.

Dans cette vague de suggestions, la CPG recommande également la facilitation aux crédits auprès des banques avec des taux préférentiels, compte tenu de la situation de trésorerie des entreprises, ainsi que le remboursement des frais engagés par les employeurs pour la prise en charge d’éventuels travailleurs atteints par le virus, et la mise en place d’un Fonds de solidarité à destination des TPE/PME et des travailleurs indépendants, victimes des conséquences des mesures d’urgence liées à la gestion de cette crise sanitaire.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    Les autres pays agissent vites le Rwanda le Congo Brazza.pour sa population et le Gabon attend qui? Ou quoi.Uruguay va reduir les salaire des membres du gvnment et au Gabon on attend qui? Avec tout l’argent que les gens ont vole et placer dans les banques c’est le moment de faire sortir cet argent.ou sont les mesures pour soutenir les familles deminues?

  2. Libra21 dit :

    Ces démarches sont tout à fait normales car l’impact économique de cette pandémie est indéniable.

    Cependant, je pense que nous pourrions faire mieux. On a peur du confinement alors que c’est en réalité la seule alternative pour mieux gérer cette pandémie. Ce qui bloque ce sont les conditions de confinement et leurs conséquences sur les populations.

    Pour preparer ce confinement, il faut des ressources que nous pouvons dégager sur plusieurs postes.

    Ma réflexion est la suivante:

    L’audit des effectifs de l’état vient de révéler plus de 11.000 fonctionnaires fantômes. En retenant une hypothèse de 300.000 de salaire moyen, on arrive à 3.300.000.000 d’économies mensuelles, soit 39.600.000.000 l’an.

    En période de confinement, seules les activités essentielles doivent être maintenues. La plupart des fonctionnaires seront donc chez eux. On coupe la prime de transport de 35.000 qui représenterait, sur une cible disons de 65.000 agents, 2.275.000.000 pour 1 mois de confinement.

    On décline une grille d’assistance alimentaire par foyer:

    – jusqu’a 2 personnes: 75.000
    – de 3 à 4 pers.: 100.000
    – à partir de 5 personnes: 150.000

    Le chef de famille, muni de sa pièce d’identité et du livret de famille, se présenterait pour bénéficier de la subvention alimentaire.

    Pour l’eau et l’électricité: gratuité pendant la période de confinement. Un allègement fiscal proportionnel sera consentit à la SEEG en fin d’exercice.

    Mobiliser la logistique pour le transport et la sécurité des personnels de santé.

    Cela permettrait de mieux contrôler la propagation du virus et identifier les porteurs. Le numéro vert servira aux cas qui se révéleront en confinement de se signaler. De plus, avec une population rassurée sur ces aspects, le confinement se fera plus sereinement avec de plus grandes probabilités de succès.

    Voici mon humble contribution.

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