L’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, s’est prononcé, le 15 mars, sur les mesures gouvernementales prises pour faire face à la propagation du Covid-19 dans le monde. «Il est heureux que le gouvernement gabonais ait pris la décision d’arrêter les cours, de fermer les frontières terrestres, d’interdire les rassemblements de plus de cinquante personnes», a-t-il déclaré.

L’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, s’aligne sur les mesures gouvernementales prises pour éviter la propagation du Coronavirus. © D.R.

 

La propagation du Covid-19 dans le monde ne laisse personne indifférent. Souvent très critique contre le gouvernement dans sa façon de gérer certaines situations, l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a plutôt apporté son soutien, le 15 mars, aux mesures annoncées pour prévenir une éventuelle propagation de la pandémie du Covid-19 dans le pays. L’ancien chef du gouvernement gabonais s’est exprimé à travers un post sur sa page Facebook.

«Il est heureux que le gouvernement gabonais ait pris la décision d’arrêter les cours, de fermer les frontières terrestres, d’interdire les rassemblements de plus de cinquante personnes», a-t-il fait remarquer. Raymond Ndong Sima relève par ailleurs le fait que certains invoquent l’incohérence ou le manque de courage du gouvernement. Pour ces derniers, fait-il observer, «il aurait dû aller jusqu’au bout du principe de précaution et suspendre toutes les liaisons aériennes, notamment avec les pays fortement touchés le temps de voir comment les choses y évoluent».

«C’est hélas oublier que nous sommes totalement dépendants, pour ce qui est des médicaments et autres équipements que nous utilisons non seulement pour ce Covid-19, mais également pour toutes les autres maladies qui sévissent chez nous ; dépendants en partie des laboratoires extérieurs pour ce qui est de certaines analyses et dépendants pour une bonne partie de la nourriture que nous consommons», a-t-il précisé.

Après ces premières mesures et pour rassurer davantage, il préconise «une meilleure communication sur les lieux de dépistage et de prise en charge à Libreville comme dans les autres grandes villes sont indispensables».

Raymond Ndong Sima estime que cette pandémie pose le problème du strict minimum sécuritaire de ce dont chaque pays ne peut pas se passer. «On peut arrêter d’aller à l’école, au travail, mais pas de se soigner, de se nourrir», a-t-il dit, soulignant qu’«elle repose clairement le problème des limites de la mondialisation et la nécessité de définir, dans certains domaines, des productions locales indispensables, rentables ou non, parce qu’elles participent de la sécurité du pays».

Pour lui, après cette pandémie il va devenir difficile de ne pas s’interroger sur certains minima locaux.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Barbe dit :

    Les vrais gens du pays, Mr le Président NDONG SIMA, toi seul peut redresser la crise du Gabon en 2, 4,6 et redonner le sourire aux gabonais. Il nous faut quelqu’un comme toi. Soutien

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