Covid-19 : En Afrique, les conséquences de la pandémie sont en deçà des estimations, estime le président burkinabé
Au Gabon où il a rencontré son homologue, le président du Burkina Faso qui s’est exprimé sur le covid-19 a estimé que les conséquences en Afrique sont moins graves par rapport à la situation en Europe. Loin de les minimiser, il a souligné la nécessité de respecter les mesures de restrictions tant les économies africaines subissent de plein fouet les contrecoups de cette pandémie.
Contexte sanitaire oblige, les chefs d’Etat Roch Marc Christian Kaboré et Ali Bongo qui se sont entretenus à Libreville le 26 février ont abordé la question de la gestion du Covid-19 au Burkina-Faso et au Gabon, leurs pays respectifs, et plus généralement en Afrique. «En ce qui concerne la pandémie comme partout, le gouvernement a pris des dispositions pour que les gestes barrières puissent être respectés», a déclaré, parlant de son pays, le président burkinabé à l’issue de l’audience avec son homologue gabonais. Selon Roch Marc Christian Kaboré qui signale que ce n’est pas toujours simple, tant le respect des gestes barrières implique «qu’on touche les réalités de la vie quotidienne en Afrique». «Ce n’est pas toujours évident de changer ce genre de comportement. Et j’ai salué le président Ali Bongo parce que depuis que j’ai atterri j’ai observé que cet effort déjà du port du masque, était une réalité contestable à tous les niveaux. Notamment dans les circuits que nous avons pris», s’est-il exprimé estimant que c’est un bon signe dans la lutte contre cette pandémie.
A en croire son propos, lorsque la pandémie a commencé au Burkina Faso, il y a eu une bonne gestion de la pandémie au plan sanitaire avec à la clé, très peu de cas concernés, très peu de décès, jusqu’à ce qu’intervienne la deuxième vague. «Après une période où tout le monde a été conscientisé, le fait qu’il n’y avait pas beaucoup de décès a fait qu’il y a eu un relâchement général» a-t-il dit, estimant que le relâchement est un risque pour l’Afrique. Dans son pays depuis le début de la crise sanitaire, à peu près 11 000 personnes ont été déclarées positives au covid-19 dont environ 139 décès et environ 400 cas toujours en traitement. «La plupart des traitements administrés ont permis de guérir ces malades», a fait savoir Roch Marc Christian Kaboré pour qui, le combat continue car au-delà de l’aspect sanitaire, le covid-19 a des conséquences économiques.
«Nous avons été obligé de réviser les objectifs de taux de croissance de nos économies pour les ramener à des proportions basses. Nous étions à environ 6%, nous les avons ramenés à 2%», a-t-il informé. «Nous avons fait le point également de la situation au Gabon et on ne peut que souhaiter qu’ensemble nous puissions continuer à nous battre d’autant plus que malgré le fait que la pandémie est en Afrique, les conséquences de cette pandémie en Afrique nous pouvons considérer qu’elles sont en deçà de ce que nous trouvons dans certains pays, en France ou dans d’autres pays d’Europe», a-t-il conclu.
3 Commentaires
Ali Bongo reçoit son homologue du Burkina Faso. Il se porte « bien ». Seulement voilà, il n’intervient jamais dans les conférences de presses. Posez ka question aux PDGistes, ils vous diront qu’il est hyper occupé. Lol !! Ha oui, certainement!! En ENFER avec son père adoptif Omar Bongo. Il parait qu’en enfer il n’y a point de repos. A Ntare Nzame !!!
Bien sur à court terme, l’Afrique est moins touchée (exception faite pour l’Afrique du sud et son variant, l’Égypte…), néanmoins le ration malades / structures sanitaires efficaces est si faible qu’avec la moitié de cas on aboutit à dix fois plus de décès !
La santé publique ayant été traitée avec légèreté, les riches se soignent hors de leurs frontières (cf Omar à Barcelone), comme ils sont actifs politiquement, ils ne voient pas pourquoi améliorer le secteur, idem en passant pour l’éducation…
Lorsque l’on sait à quel point ces deux secteurs sont vitaux à long terme, il y a de quoi flipper !
En islam les virus et les catastrophes naturelles des punitions d’ALLAH pour éviter la mort par Covid-19 Ebola les virus les inondations les foudres cyclone les forts séismes aux non musulmans de se convertir à l’islam et aux musulmans d’appliquer le Coran à 100% en Gabon et en Afrique et pour éviter l’enfer si la fin du monde Mars 2021.