Covid-19 : Boukoubi invite à faire plus pour de nombreux compatriotes qui broient du noir
Les députés de l’Assemblée nationale se sont retrouvés le 1er mars, pour leur rentrée parlementaire 2021, conformément à la Constitution. Une occasion pour le président de cette institution de passer en revue le contexte social, politique et économique du pays. Faustin Boukoubi s’est appesanti sur les événements nés de la contestation des mesures restrictives édictées par le gouvernement, reconnaissant que de «nombreux compatriotes broient du noir» face à la crise sanitaire et invite le gouvernement à faire plus pour la population.
L’Assemblée nationale a repris ses activités pour le compte de la rentrée parlementaire 2021, le 1er mars. Lors de cette relance des activités, le président de cette institution, Faustin Boukoubi, est revenu sur le contexte sanitaire préoccupant, de même que sur les événements survenus après l’annonce, par le gouvernement, de nouvelles mesures visant à freiner la propagation du Covid-19. Il dénonce et condamne «deux morts, deux morts de trop !» lors du mouvement des casseroles.
Il a réaffirmé «haut et fort», à l’endroit de ceux qui «en douteraient toujours ou qui prennent cela à la légère, que cette pandémie existe bel et bien dans notre pays». «Le coronavirus et beaucoup d’autres pathologies qui n’ont hélas pas disparu, bien qu’occultées par cette pandémie, tuent déjà énormément de gens ; faut-il encore en rajouter du fait des turpitudes des hommes ?», a-t-il interrogé, avant de relever que «malheureusement, les derniers événements survenus particulièrement à Libreville et Port-Gentil ont engendré, non seulement des blessés et la destruction de biens, mais aussi des pertes en vies humaines : deux morts ! Deux morts de trop !».
Présentant les condoléances de l’institution qu’il dirige aux familles des deux disparus lors du mouvement dit «révolution des casseroles», il invite les parents à sensibiliser leurs enfants afin qu’ils ne succombent pas aux tentations des messages susceptibles de leur faire prendre des risques. Faustin Boukoubi fait remarquer à cet égard, que «le rôle initialement noble des réseaux dits sociaux est malencontreusement dévoyé et apparaît plus toxique que bénéfique à la société en général, à la jeunesse gabonaise en particulier». Là aussi, il invite les autorités compétentes à s’y pencher diligemment, avant qu’il ne soit trop tard.
Regrettant fortement les décès de ces compatriotes, il a condamné «les manifestations de violences de toute sorte susceptibles de porter atteinte à l’intégrité et à la sécurité des personnes et des biens, de troubler l’ordre public et la paix sociale».
Toutefois, Faustin Boukoubi fait savoir que les cris de détresse qui leur parviennent révèlent que la situation économique et sociale est également précaire. «C’est peu de dire, que de nombreux compatriotes broient du noir depuis l’avènement de cette pandémie. Les activités commerciales, agricoles, cultuelles et culturelles sont fortement impactées par la Covid-19 et son corollaire», a-t-il déclaré.
S’il laisse entendre que majoritairement, la population n’est pas systématiquement opposée aux mesures édictées par le gouvernement, il précise qu’ «il revient au gouvernement de trouver un équilibre stratégique entre deux impératifs, à savoir : préserver la nécessaire sécurité sanitaire de la population, à titre préventif et curatif, d’une part ; atténuer les difficultés économiques et sociales, en ajustant opportunément les mesures et en améliorant l’accompagnement, d’autre part». «De la sorte, si le bénéfice engrangé par une mesure précise n’est pas supérieur aux inconvénients qu’elle engendre, ajuster aussitôt que possible ladite mesure pourrait éviter de préjudiciables frustrations et préserver la paix sociale», a-t-il indiqué
A noter que la particularité de la rentrée parlementaire de cette année 2021, est que cette session sera la dernière de quatre mois. Le président de l’Assemblée nationale a fait savoir qu’«aux termes des dispositions du nouvel article 41 de la Constitution du 26 mars 1991, révisée en décembre dernier, le Parlement se réunira désormais de plein droit au cours d’une session unique par an, débutant le premier jour ouvrable d’octobre et prenant fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de juin de l’année suivante».
1 Commentaire
Eeeeeh! Boukoubi
Tu te lances dans un monologue pour tenter de ramener à la raison un Gang?!
Toi même là-bas oh!
Ils vont tomber sur toi comme par le passé, en te suspectant d’être du côté du peuple!
N’oublies jamais la règle numéro 1 du Gang.
1«En toutes circonstances:le peuple tu haïras et mépriseras»