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Cour constitutionnelle : L’an XXV de Mborantsuo
Octobre 1991 – octobre 2016 : 25 ans. Nommée à l’âge de 36 ans à la tête de la prestigieuse institution, l’ancienne Miss Franceville et mère de deux enfants avec Omar Bongo, va fêter ce mois-ci son quart de siècle de présidence… Morceaux choisis du jugement de ses compatriotes.
Marie-Madeleine Mborantsuo. © jeuneafrique.com
Un quart de siècle déjà ! Marie-Madeleine Mborantsuo, 61 ans, magistrat de l’ordre financier, est le président de la Cour constitutionnelle depuis octobre 1991. C’est un fait rare, un fait sans précédent, dans l’histoire des Conseils constitutionnels, que de voir la même personne à la tête d’une telle institution. Mais cette longévité qui aurait pu être positive, est «malheureusement entachée de faits contraires à l’évolution politique et démocratique ; là-bas, on ne dit pas le droit ; on fait de la politique, et comme on fait de la politique, nos décisions sont toujours en faveur de nos amis du PDG». Ainsi s’exprimait Marc-Aurélien Tonjokoué, ancien membre de la Cour, peu avant son décès.
© D.R.
«Celle qui transforme les défaites en victoires»
Dans le microcosme politique et judiciaire, «Madame Irrecevable» est désignée comme «celle qui a fait de la Cour constitutionnelle la Tour de Pise» (un ancien ministre passé dans l’opposition), «celle qui bloque la démocratie au Gabon» (Paul Mba Abessole), «celle qui transforme les défaites des Bongo dans les urnes en victoires sur tapis vert» (un des avocats de Jean Ping), «celle qui a fait de la réélection d’Ali Bongo une affaire personnelle» (un politologue franco-gabonais).
D’une manière générale, dans l’opinion, Marie-Madeleine Mborantsuo est perçue comme «le principal élément bloquant de l’évolution démocratique du Gabon». «Venir nous dire qu’à l’élection présidentielle du 27 août dernier, Ali Bongo a fait 50% des voix, c’est un peu fort de café !»
Habituée à régner d’une main de fer et à écarter malicieusement la moindre voix discordante, Marie-Madeleine Mborantsuo, saisissant l’occasion de la révision constitutionnelle du début des années 2000 devant casser la limitation du mandat du président de la République, avait amené Omar Bongo à briser également la limitation des mandats des membres de la Cour Constitutionnelle. Auparavant, un membre de la Cour constitutionnelle pouvait rester en poste pour un mandat de sept ans, renouvelable une seule fois.
Plaidoyer pro domo
En mars 2014, s’en ouvrant en privé à la presse, Marie-Madeleine Mborantsuo avait laissé entendre qu’elle est aux affaires depuis les années 1980 ; qu’elle avait cependant eu à subir le chômage comme certains jeunes de son époque avant de retourner en France pour d’autres formations. Grâce à l’appui de Fidèle Mengue M’engoua, professeur de droit public et plus tard ministre des PME, de l’Artisanat et du Commerce dans le gouvernement Ndong Sima, elle a ensuite enseigné à l’Université Omar-Bongo et à l’Institut des finances. Elle a par après été conseiller du ministre de la Planification, contribué à la mise en place de la Chambre des comptes, à la conférence nationale de 1990 et la rédaction de la Constitution y consécutive. «La démocratie qui est la nôtre aujourd’hui et que nous vivons, j’y ai pris une part active», avait-elle alors indiqué.
© D.R.
La dame n’avait pas manqué de se montrer fier du rôle joué par son institution après la mort d’Omar Bongo. La Cour constitutionnelle avait en effet a organisé la transition tout en permettant à la présidente du Senat de prêter serment et de travailler depuis la présidence alors que la Constitution ne le disposait pas exactement ainsi. Pour Madame Mborantsuo si les élections étaient bien organisées, rien ne permettraient à la Cour constitutionnelle de se prononcer sur quoi que ce soit. S’étonnant de ce que «ceux qui travaillent en amont des élections, ceux qui organisent tout cela jusqu’à rendre les résultats, ne sont pas inquiétés alors que l’on s’acharne» sur sa personne, elle avait précisé dans son plaidoyer pro domo devant la presse que la haute juridiction ne sort de son silence que lorsqu’elle est sollicitée à travers des saisines. Pour elle, l’institution rend ses décisions conformément à la loi.
Rien à voir avec Elisabeth Pognon du Bénin
Mais cette femme qui aime le pouvoir et ses privilèges n’a pas mis à profit sa longévité à la tête de la Cour pour en gommer l’image négative née de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de décembre 1993. Ces résultats avaient été proclamés précipitamment et nuitamment, alors que plusieurs provinces, dont l’Estuaire, étaient encore en train d’effectuer le dépouillement des votes qui allait révéler la victoire de Paul Mba Abessole ! Au contraire, «d’année en année, élection après élection, l’institution qu’elle dirige s’est engouffrée dans les choix politiques et familiaux, au lieu d’être guidée par l’objectivité, impartialité, et l’intérêt supérieur du pays». Rien à voir avec Elisabeth Pognon, le président du Conseil constitutionnel du Bénin dans les années 90 !
L’un des juges constitutionnels actuels estime que «c’est une femme sous pression qui ne fait que ce que le haut-lieu lui demande de faire». Un de ses collaborateurs affirme, pour l’amender, qu’elle a souvent peur pour sa sécurité, et «elle se voit ainsi obligée de jouer le jeu». Mais le dire comme ça est tout de même symptomatique d’une certaine légèreté !
Son mandat actuel prendra fin en octobre 2019. D’ici-là, elle va examiner les recours liés aux élections législatives de décembre prochain (dans deux mois), et ceux liés aux élections municipales et départementales de décembre 2018 (dans deux ans).
37 Commentaires
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Que retiendra t on de cette dame
c’est son titre foncier et son heritage
Plus dur devrais etre la fin.Surtout ne jamais dire « j’étais obligé ».
L’argent peut-il nous dispenser du chagrin de la perte d’un etre cher?
grande DAME du pouvoir adressez vous a DIEU cars tout autorité viens de DIEU .
Aller hooop, dans les poubelles de l’histoire.
Madame, que retiendrons-nous de vous? Nothing, une si brillante femme comme vous, quel gâchis ! La C.C ne doit pas être une chasse gardée dont vous en faites une affaire personnelle en ne lisant pas le droit et favorisant toujours la même famille. N’êtes-vous pas gênée de cette situation?
Si vous avez vraiment de l’amour pour ce qui nous reste de pays, démissionnez, votre mandat tire à sa fin. Concentrez-vous à votre établissement scolaire.
Désole mais tout ce que cette femme a fait ou dit est bel et bien écrit dans nos texte de loi. Juste pour dire que ce sont nos textes de loi qui sont favorable à ce desordre.
Ali tu es foutu l’explosion viendra là où tu ne t attendra pas . La violence appelle la violence. Pour mon frère Axel mort à cause de toi. Vive la liberté
Ton frère est mort,mes condoléances. Mais il est mort pourquoi exactement? Sur le fond, les agents des forces de l’ordre ont agit conformément a la loi, dans la mesure ou ils ont pour mission de protéger les biens et les personnes. mais sur la forme,il y a problème, ils ont utilisé les balles réelles
Objectif Man
mais qu’avez vous dans vos têtes, un frère, un ami qui meurt ça ne vous dis plus rien peuple GABONAIS? d’après toi les force de l’ordre doivent tiré à balle réelle sur la population…ils viennent en cagoule et tire..sur tout ce qui bouge toi tu acceptes ça…! t’inquiète un jour ça tombera sur ta famille
Dans les pays sérieux tu as déja vu des casseurs se faire tirer dessus comme du gibier pcq’ils manifestent une opinion differente de celle du pouvoir en face??? Respectez un peu la vie humaine pour une fois. J’oubliais, ça ne concerne que les autres….
Ne transforme pas mes propos… Tu as juste lu ou tu as compris ce que je voulais dire? Tu ne vois pas que j’ai parler de fond et de forme? Sur le fond, le travail des militaires est de sécuriser la ville et tout le reste, ils l’ont fait, mais ils ne devaient pas utiliser les balles réelles. Meme en France, quand les manifestations débordent, les militaires n’interviennent pas?faut pas aussi passionné jusqu’à ce point. Un mort gabonais est un mort de trop, j’ai souhaité mes condoléances au frère.
Donc tous ceux qui sont morts étaient des casseurs et voleurs? Ce n est pas un peu réducteur ?
Une soit disant chrétienne qui ne pense qu’à sa sécurité et à son bien-être, et oublie complètement de protéger le peuple pour lequel elle travaille. C’est triste pour la chrétienne que vous êtes.
La mort du Gabon
Plus jamais elle retrouvera un sommeil tranquille. Le sang des gabonaises et gabonais coule sur son chemin.
Voilà une femme, mère de famille, a qui ont a permis d’avoir a joue un role important dans le pays et par la suite ne lis jamais le droit a chaque contentieux. J’ai lu ici et la qu’elle serait chrétienne…Dieu, n’aime pas le mensonge, la triche, les malhonnêtes…Dieu aime a toujours eté du cote du peuple meurtri. Mais elle s’est tout le contraire, elle ment, elle triche, spolie les plus faible, adore les privilèges. Seul le diable aime se genre d’individu. Quel gâchis!
Le plus inquiétant dans la vie, et surtout, lorsque l’on a occupé de hautes fonctions, c’est que vous soyez rétrogradé dans la case: oubli et négativité. L’Histoire du Gabon reconnaîtra le rôle joué par ses Vrais filles et fils pour son Développement véritable.
Mme Mborantsuo… je plaide en la faveur de votre excommunication de l’église catholique pour collusion avec un pouvoir qui a fait couler le sang des gabonais. Vous saviez que Dieu ne soutiendrait pas votre décision inique mais vous êtes allée contre Sa volonté. Toutes vos messes et simagrée ne pourront laver votre conscience. 25 ans… tout ça pour ça !??? Votre absolution passe, comme pour Zachée, par une restitution de ce que vous avez volé aux gabonais…leur choix légitime pour une alternance démocratique !
Elle attend les législatives pour faire semblant, après avoir sauver le plus important, le fauteuil familial. Opposition allez gagner quelques sièges à l’assemblée et on dira voilà la même cour non qui vous fait gagner! On n’est pas dupé, le pouvoir c’est le President
C’est pas un problème ceux que vous avez tué etaient des animaux, le sang qui a coulé était de l’eau usée. Après tout ici vous êtes des dieux au dessus de Dieu, l’or l’argent, la vie vous appartiennent. Mais un jour vous rendrez des comptes au tout puissant tôt où tard. Vous êtes arrivé jusqu’à nous denigrer « toutes ces personnes qui manifestent dans les rues ne sont pas des gabonais, c’est la légion étrangère.vous avez raison, on est pas chez nous ici malgré, que nous soyons issus des parents gabonais de sang pour vous on est étranger.
Nommez moi à ses côtés et vous verrez comment je vais l’éjecter et mettre fin à son cirque….
Qu’elle repose en Paix.
Frère Obus
Qui ira voter aux législatives?Faut tout laisser au PDG!!!!
Le vote n a pas de sens au Gabon en l état actuel ie avec Abogo Ella, Mboratsuo.
Je ne parle meme pas de ce découpage idiot qui fait que certaines provinces se retrouvent avec le mme nbre de députes que l estuaire!!!
Et le transport des électeurs!!!!!
Non de non faut d’ abord nettoyer ce système de triche aussi visible q ahurissant
Faut un recensement honnête et une liste électorale fiable
SINON LAiSSER TOUT LE PAYS AUX BONGOS
@AFRIQUITA
AWADOMBOKOLI
Mborantsuo,je me pose la question si tu as réellement fait des études de droit.bref…
Tu as mérité cette place grâce au pipi sinon tu étais nulle.tu sais quoi, le Sang des gabonais est sur toi et sur ta progéniture. Tu signes ta propre condamnation en prenant la communion: c’est pas moi qui le dit c’est la Parole de Dieu.C’est vous toutes là qui entraîner les hommes de Dieu à se détourner de leurs voeux. Tu me fais pitié…
Cette femme porte la responsabilite de tout le mal du Gabon . Un juge n est pas un un fidèle ou un disciple. J ai pitié d elle
Ali n est vraiment pas le mal il
A mm donné l occasion à cette femme de devenir célèbre dans l histoire et être mis à la dimension des Mandala . Unfortunately , elle à choisie d être un crapeau avec tout sa generation
on retiendra d’elle qu’elle a été la concubine de Bongo Omar avec qui elle a eu deux batards et qu’elle a foutu le Gabon en l’air en rendant le Gabon ingérable par ses décisions iniques. A sa mort, on ne parlera d’elle que comme sorcière sans plus.Ses enfants ne seront que la honte de leur mère.
Quel gachis! une véritable honte pour ses enfants et petits enfants qui passeront le reste de leur vie à raser les murs à cause de la cupidité et de l’immoralité de leur mère.
Mme la présidente de la Tour de Pise, le Gabon tout entier ne retiendra rien de vous sachez le, et un jour il y a des gabonais qui cracheront sur votre sale cadavre. Votre place se trouve dans les poubelles de l’histoire. vous êtes ignoble Mme.
chaque jour une mère pleure son enfant tombé..chaque un orphelin pleure de faim, car son père et sa mère sont tombés sous les balle du pouvoir
Alors DIEU note et écoute !
Vous n’êtes rien devant la grandeur de l’éternel…..!
Marie Madeleine, tu es la honte du Gabon! Tu n’as rien fait de bon pour le peuple! Tu es la honte et vraiment dans la poubelle de l’histoire!
On s’attendant à cela… Merci
Que dire ?
– a 18 ans reine de beaute
– a 36 ans reine de la cour constitutionelle Soit 18 ans de « sacrifices » pour se hisser a la plus haute juridiction.
– 25 ans apres tant d annees d exercices de contorsionisme ethique ou est la production intellectuelle de la dame? que va -t-elle leguer au Gabon a qui elle doit tant? Ou est sa contribution a la formation des universitaires gabonais? ou sont ses articles qui servent de references a ses pairs de par le monde???
peut on parler de production decrits lorsque l on a en main al meme recitation sans cesse rabachee et remachee , ou seuls changent les noms et les dates? Le tout est dit dune voix docte certes mais qui ne reflete pas un travail de l’intellect mais plutot sa mort depuis 1993. Madame Mbourantsuo est un automate qui na qu un seul disque a son repertoire.
Que devons nous donc retenir de ce jubile a la CC ? Vacuite, tout n’est que Vacuite? En langage plus courant on serait tente de conclure par un » circulez, il n’y a rien a voir ».
Avec beaucoup de compassion pour cette dame je dis dommage…Vacuite , tout nest que vacuite.
Vous qui semblez être raisonnables, vous en connaissez beaucoup chez nous qui peuvent se faire hara kiri?