Si à Libreville la manifestation visant à protester contre les coupures abusives d’électricité a été interdite par les autorités et que l’activiste, Novelas Overmax, a été jeté en prison après son cri d’alarme à la suite de l’interruption de l’électricité au Centre hospitalier de Libreville (Chul), à l’intérieur du pays, notamment à Tchibanga, le ton monte. Les élèves des établissements scolaires de la région ont manifesté ce lundi 10 février, investissant les rues de la ville et dénonçant des coupures à l’origine de plusieurs désagréments.

Des élèves scandant «Pas de courant, pas de cours» dans les rues de Tchibanga. © D.R.

 

Face aux coupures intempestives d’électricité relevant de la crise énergétique à laquelle le Gabon fait face depuis quelque temps, les élèves des lycées et collèges de la ville de Tchibanga ont manifesté ce lundi 10 février. L’Agence gabonaise de presse (AGP), et plusieurs internautes, rapportent que la situation qui a occasionné la perturbation des cours dans cette localité.

Face à un déficit de production, de transport et face aux infrastructures vieillissantes, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) impose depuis quelque temps des délestages rotatifs pour stabiliser le réseau électrique à Libreville et dans certaines villes de l’intérieur du pays. Des délestages pouvant durer plusieurs et intervenir plusieurs fois dans la même journée.

À Tchibanga, dans la province de la Nyanga, les élèves ont tenu à exprimer leur exaspération pour dénoncer cette situation. «Boostés par les bleus-kaki du lycée technique Alexandre Bianguet, les apprenants des différents établissements secondaires du bassin pédagogique de Tchibanga ont gelé les enseignements, ce lundi, pour protester contre les coupures d’électricité qui constituent une douleur dans l’apprentissage au niveau des ateliers et des laboratoires», rapporte l’AGP, citant un manifestant.

«Pas de courant, pas de cours»

Notre source évoque les élèves du lycée technique Alexandre Bianguet qui ont déserté les classes, et sont sortis de leur vaste barrière, pour aller faire sortir leurs condisciples des autres lycées et collèges de la commune de Tchibanga. «Pas de courant, pas de cours. Nous voulons le courant», rapporte encore l’Agence gabonaise de presse qui fait savoir que les marcheurs sont allés exprimer leur mécontentement aux autorités locales et responsables locaux de l’Éducation nationale. Ils relèvent particulièrement le fait que dans les ateliers et les laboratoires, les enseignants ont du mal à faire leurs cours en l’absence d’énergie. Dans le même temps, ils ne peuvent pas faire de pratiques dans ces conditions.

Si les élèves de la Ngounié ne sont pas encore dans la rue, la situation dans cette localité est quasiment identique. Les populations sont, au quotidien, victimes des coupures d’électricité et autres délestages plombant leurs activités quotidiennes. L’action des apprenants est donc d’interpeller les autorités du pays afin qu’elles trouvent des solutions durables et pérennes.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ACTU dit :

    C’est quoi ce désordre ?

    Depuis quand les élèves se mettent en grève pour des problèmes d’Electricité comme si s’était nouveau ?

    Pourquoi ces élèves n’ont-ils pas manifester quand Ali Bongo avait supprimé leurs bourses scolaires ?

  2. ACTU dit :

    Depuis quand les enfants font de la politique au lieu de se concentrer sur leurs études ?

    C’est de la manipulation et il faudrait que les parents prennent leurs responsabilités. Le président et le gouvernement font a mon avis ce qu’ils peuvent pour résoudre un problème qui existe depuis plus de 56 ans.

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