Coup d’État militaire au Mali
Apparus à la télévision nationale du Mali, des militaires en uniforme ont annoncé avoir mis fin au régime «incompétent» en place à Bamako.
Des militaires Maliens ont pris le pouvoir, le jeudi 21 mars dans la nuit. Ils sont apparus à la télévision nationale qu’ils occupaient depuis mercredi et ont annoncé avoir mis «fin au régime incompétent» en place à Bamako, avoir dissous «toutes les institutions», suspendu «la constitution» et décrété un couvre-feu.
Le porte-parole de ces soldats, le lieutenant Amadou Konaré, a affirmé qu’ils avaient agi pour faire face «à l’incapacité» du régime du président Amadou Toumani Touré «à gérer la crise au nord de notre pays», en proie à une rébellion touareg et aux activités de groupes islamistes armés depuis la mi-janvier.
Premier pays à se prononcer sur l’actualité malienne, la France souhaite le retour à l’ordre et des élections anticipées, selon la déclaration faite le 21 mars par le ministre des Affaires Étrangères, Alain Juppé. «Nous sommes attachés au respect des règles démocratiques et constitutionnelles. Nous demandons le rétablissement de l’ordre constitutionnel, des élections, elles étaient programmées pour avril, il faut qu’elles aient lieu le plus vite possible», a déclaré Alain Juppé sur Europe 1. De même, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fortement condamné ce coup d’État militaire contre le régime du président Amani Toumani Touré.
L’organisation régionale de 15 États «condamne fermement les actions mal avisées des mutins». Elle «rappelle aux militaires quelle est leur responsabilité selon la Constitution, et réitère la politique de la Cédéao de « zéro tolérance » à l’égard de toute tentative de prise ou de maintien du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels», indique un communiqué de cette organisation.
Comment donc restaurer le pouvoir dans la mesure où celui-ci est désormais détenu par les mutins. Fallait-il passer par un coup d’État pour montrer l’incapacité du pouvoir à lutter contre le terrorisme et dénoncer le manque de matériel adéquat dans l’armée pour défendre le territoire national ? On peut se demander, à cette occasion, comment une violation de la constitution doit permettre de rétablir l’ordre et d’avoir une armée mieux outillée contre le terrorisme.
1 Commentaire
Il ne faut pas isoler le Mali du reste de l’Afrique. Il faut plutôt l’intégrer dans le contexte global pour une meilleure analyse. D’abord, il ya trop d’armes en circulation dans le Sahel depuis la chute de Kaddhafi. Ensuite, il ya trop d’hommes armés et rompus au combat qui n’ont aucune culture républicaine qui se retrouvent dans le désoeuvrement. Ensuite, il ya trop de coups d’Etat cautionnés par la fameuse communauté internationale. Chacun sait que les « élections » arbitrés par des juges constitutionnels partiaux et aux ordres sont en réalité des coups d’Etat juridiques et institutionnels. Pourquoi les tolère-t-on ? Quelle différence entre prendre les armes pour arriver au pouvoir et tirer sur une foule qui consteste les résultats pour s’imposer ? Quelle différence entre celui pre,nd les armes et celui dont on dit à l’avance que « il est favorié parce qu’il contrôle l’armée et a été pendant 10 ans ministre de la Défense » ? Depuis quand l’armée devient un élément d’analyse en démocratie. Troip souvent on a entendu ceux qui poussent les cris d’orfraie, notamment les dirigeants et analystes aux petits pieds, d’ne ancienne puissance coloniale faire de l’armée un élément qui justifie l’arrivée de gens au pouvoir. Trop souvent on a entendu les mêmes soutenir le fait que des juges soient parents à des parties. On a trop entendu cela engtre juin 2009 et septembre 2009. Or, chacun sait que cette échéance était attendue de toute l’Afrique en raison des liens entre celui qui devaiot être remplacé et une certaine puissance coloniale. C’est à ce moment-là que l’Afrique a raté le virage démocratique…. Le Mali n’a fait que revenir à la norme afrivcaine imposé par …… L’Elysée